CNE503 a écrit :
Pas d'effet de masse, et puis je doute que l'arme soit polyvalente : soit elle a les qualités balistiques d'un javelot, notamment le profil et la légèreté (et pas de tissu au bout), soit elle a la longueur et la solidité d'une lance.
Le fer de la lance sur laquelle est fixé le pennon est plus large, également, que les armes de jet visibles par ailleurs et plus nombreuses. Peut-être un étendard quelconque ?
En tout cas, rien qui ressemble à une charge de cavalerie telle qu'on les connaîtra à compter du XIIe siècle. Par contre, cela ressemble tout à fait aux genétaires/Jinetes ibériques de la même époque, par exemple.
CNE503
Pour en revenir à ce problème d'existence d'une cavalerie lourde chez les carolingiens. A la même époque les cataphractaires byzantins affrontaient les bulgares :
Le contus était l'arme des Sarmates et des Alains, cavaliers des steppes, dont un certain nombre fut engagé dans l'armée romaine à l'époque de son apogée. Les Sarmates étaient presque les seuls cavaliers de l'armée romaine à utiliser des armes contondantes, car les Romains préféraient utiliser des armes de taille, comme la "spatha" de 60 à 100 cm.
Le contus faisait environ 4 m à 4,5 m et, vu son utilité (charges de cavalerie lourde), il était très gros, très lourd. L'arme était d'ailleurs si lourde qu'il arrivait qu'elle plie sous son poids, sur la longueur. La position du cavalier (sans selle, à l'époque) n'en était que plus inconfortable et la suprématie sur le champ de bataille des cavaliers lourds (cataphractaires, notamment Sarmates ou Alains...) n'est venue qu'avec l'invention des étriers (apportée d'orient par les Parthes) qui donnaient au cavalier une tenue stable et peu contraignante sur sa monture.