Citer :
annales de Saint Bertin année 877 à propos d'un tribut de 5000 livres: et comment on devait faire payer le tribut à la portion du royaume de France qu'il avait avant la mort de Lothaire, et à la Bourgogne: à savoir un sou de chaque manoir seigneurial, de chaque manoir libre quatre deniers pour la taxe des seigneurs, et quatre sur l'avoir du cultivateur, des manoirs serviles, onze deniers pour la taxe des seigneurs, et deux sur l'avoir du cultivateur. Il régla aussi que chaque évêque recevrait des prêtres de sa paroisse, selon ce qui était possible a chacun, cinq sous pour le plus, quatre deniers pour le moins de chaque prêtre, et le remettrait aux délégués de l'empereur. On leva ce tribut sur les trésors des églises, en proportion de la valeur de leurs biens. La somme payée se monta à cinq mille livres d'argent. Tous ceux de Neustrie, tant évêques qu'autres gens habitant au-delà de la Seine, payèrent tribut aux Normands selon qu'il leur fut imposé et qu'ils le purent.
voir
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1924_num_85_1_448709ferdinant Lot traduit cela par :
1 sou (12 denier) par Manse seigneuriale
8 denier par Manse ingénuile (50% par le tenancier, 50% par le proprio)
4 denier par Manse servile (50% par le serf, 50% par le proprio)
4 min et 5 sous maxi (60 denier) par prètre (par paroisse)
+ un pourcentage du trésor de chaque église.
Le versement de 8 deniers par manse ingénule de 10 à 20 hectares : c'est le prix de 15 jours de travail d'un ouvrier (2 muid, sois environ 130 litres de froment) (je rajouterait cela fait 130 baguettes
.
En pratique c'est le tenacier qui aurait tout payé.
ferdinant Lot fait le calcul et trouve que cela ne colle pas sur le territoire concerné : cela aurait du faire 12 000 livres si ont prend les hypothèses les plus basses et sans compter les trésors de l'église.
Qui n'a pas payé?
l'hypothèse de Lot est que seul la propriété foncière officiellement déclaré dans des bénéfices à versé tribut.
Les alleux des hommes libres, non engagés dans des liens de vassalité ou du service public, n'ont pas payés.
Seuls les manses des
honores ont été frappés et particulièrement plus ceux des monastères.
En fait tout l'effort s'est porté sur l'église.