Bonjour,
Une petite question sur ces deux stars médiévales, le pape s'oppose au mariage de Guillaume de Normandie et de Mathilde de Flandre car ils sont cousins au 5 ème degrés. Étonnant. Dans la dynastie des ducs de Normandie on ne trouve que des concubines normande locales à la danoise, ou des bretonnes. Il y a bien Alix de France la mère de Mathilde qui a été duchesse de Normandie avant d'être duchesse de Flandre mais sans descendance cotés Normand. Comme dit Jacquouille la fripouille : c'est quoi ce binz ?

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Lietz her heidine man. Obar seo lidan.
Thiot urancono. Manon sundiono.
(Il permit que les païens traversassent la mer, Pour rappeler aux Francs leurs péchés)

En effet c’est le bintz. Avant le concile de Latran de 1215, le doit canon a interdit les mariages entre parents jusqu’au septième degré ce qui était en pratique quasiment impossible à contrôler sauf peut-être dans les famille princières où les généalogies étaient assez bien connues. Les degrés de parenté ne sont pas comptés dans le droit canon comme dans le droit civil français actuel. Ainsi des cousins germains sont parents en droit civil au quatrième degré mais deux seulement en droit canon. Cela montre à quel point la règle de de prohibition jusqu’au septième degré était absurde. Elle a été limité à quatre degré par le concile de Latran.
Un mariage consanguin était annulable. Comme le mariage était en principe indissoluble, les époux ne pouvaient se séparer qu’en prétextant une cause d’annulation. Finalement, le canon à première vue absurde pouvait présenter un avantage : il facilitait les annulations à défaut de permettre le divorce.
Guillaume le Conquérant et Mathilde de Flandre étaient cousins au cinquième degré. En toute rigueur ils ne pouvaient se marier. Mais l’opposition du pape reposait sur une raison probablement politique, le droit canon fournissant le prétexte. Ils se sont tout de même mariés. Guillaume a probablement dû avoir aussi des concubines mais c’est une autre histoire.

Il faudrait aussi se pencher sur les parrains et marraines, leurs enfants ne pouvaient pas se marier avec le baptisé, du moins jusqu'au concile de Trente.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Après une petite recherche, Guillaume et Mathilde sont descendants tous deux de Rollon, Guillaume en ligne directe et Mathilde d'Adèle (Gerloc), fille de Rollon. Guillaume passa outre.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)