Almayrac a écrit :
Non il aurait fallu metre l'infanterie en premiére ligne avec des armes de hast en formation en tortue avec des boucliers carrés.
Les hoplites qui ont triomphé des Immortels Perses à Marathon - qui étaient probablement archers - avaient des boucliers ronds
Sinon, effectivement, une infanterie lourde attaquant en groin de cochon semble la moins mauvaise des solutions si les cavaliers échouent face à des archers. La vraie question serait dans ce cas : avait-il plu autant qu'à Azincourt et le terrain était-il aussi boueux ?
Ceci dit, supposer une infanterie lourde fait sortir du contexte de Crécy. Seuls les piétons anglais semblent avoir acquis assez de discipline pour être considérés comme tels.
Citer :
Il semble qu'à Azincourt les français, en voulant tirer la leçon de Crecy ont massé la cavalerie en premiére ligne et laissé la pietaille derrière.
C'est je crois un peu plus complexe : ils ont massé des cavaliers sur les ailes et ont envoyé leurs chevaliers démontés au centre. Mais vu l'étroitesse et l'humidité du terrain, quand les cavaliers ont été mis en déroute, ils ont également gênés les piétons.
Pourtant, on sait que certains piétons ont pu atteindre les lignes anglaises, où ils ont été abattus par les hommes d'armes, probablement faute de savoir se battre en formation. Je ne pense pas que des chevaliers démontés soient équivalents à de l'infanterie lourde.
En tout cas, attaquer par temps de pluie un adversaire qui a pu se retrancher sur un terrain étroit semble suicidaire. A-t-on des exemples dans l'histoire où cela aurait tout de même fonctionné ?