Mais parce qu'en surface, les "masses" étaient devenues calvinistes et qu'il est très difficile de sonder les cœurs et de prévoir ce qu'il adviendrait en cas d'intervention. Et parce que le pouvoir royal craignait une révolte du parti huguenot (ce qui n'a d'ailleurs pas manqué d'arrivé dans les années 1620 avec les Guerres de Rohan).

Une référence pratique (mais qu'il faut compléter par d'autres références, car l'auteur est parfois engagé) serait l'ouvrage de Thierry Issartel, Les chemins de la tolérance en Béarn: les catholiques, les protestants et l'État, XVIe-XVIIe siècles, Biarritz, Atlantica, 1999, 359p.
Une synthèse plus difficile à trouver, mais très intéressante: Mark Greengrass, "L'expérience calviniste en Béarn", Revue de Pau et du Béarn, 1994, n°21, p.37-60.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Merci.
En fait ma question était mal posée: Pourquoi les masses attachées au catholicisme ne se sont-elles pas révoltées contre les seigneurs locaux qui refusaient d'appliquer l'Edit?

Là, je n'ai pas de réponse. Peut-être pourrait-on penser cette situation par analogie avec celle subie par les réformés "nouveaux convertis" de France après 1685.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)