Le bonapartiste a écrit :
Dans votre lien il est écrit : "Elle (la doctrine) s'est manifestée dans le principe absolutiste en France, le roi catholique imposant sa religion à toute la population"
Oui mais si vous lisez entièrement, le mot de "prince(s)" est préféré à celui de roi concernant la voie religieuse à suivre. La France semble un cas à part. Les Habsbourg sont catholiques et pourtant en Autriche des ajustements seront faits afin qu'une cohabitation soit possible.
L'Etat doit faire montre de neutralité religieuse prône Williams ("
Le ministère mercenaire n'a rien à voir avec le Christ" - 1652) et il condamne déjà la notion d'église d'Etat dans
"La doctrine sanguinaire de la persécution pour motif de conscience" (1644).
gaete59 a écrit :
La politique étrangère de Louis XIV est loin d'être pro catholique (même s'il se veut défenseur du catholicisme). Que fait-il pour soutenir Vienne ?
Je suis bien d'accord avec vous, la religion n'est qu'un outil de plus pour asseoir le pouvoir d'un roi. C'est aussi pour ceci que j'ai évoqué le pacte franco-ottoman qui n'apporte pas grand chose à l'Etat mais vise simplement à abaisser une Maison, celle des Habsbourg. Tout est bon, de la psychose d'encerclement au fameux pacte...
Citer :
Ce qui change avec Louis XIII c'est que Louis XIV atteint un tel niveau de puissance que les autres Etats en prennent ombrages et qu'il peut se permettre de mener des guerres quasiment seul.
Louis XIV prend un Etat qui a été considérablement renforcé par son père. En ceci Louis XIII n'a pas hésité à jouer -pendant la guerre de Trente ans- contre les Habsbourg et la volonté autrichienne d'étendre le catholicisme...
"... Il peut se permettre...", certes car ce n'est pas lui qui paiera l'addition. Dans ses conflits on voit encore le besoin d'affaiblir les Habsbourg, maison catholique s'il en est alors la religion...
Il faudrait, mais ceci serait HS évaluer la France à la fin du règne de Louis XIII, puis à la fin du règne de Louis XIV, à l'intérieur comme à l'extérieur et ce qui suivra pour le prochain roi, avant d'évoquer une quelconque grandeur.
Je ne nomme pas "grandeur" les mouvements éphémères abondant le culte d'un quidam s'appropriant un état et ses sujets si l'héritage plombe ceux qui suivent et qui bien souvent paient l'addition d'une politique aberrante et d'un goût plus que prononcé pour les conflits.