. Le voisinage de la Bohême comme de la Hongrie a joué un rôle dans certains choix. Le soutien/tutelle de la Porte a fait -qu'au final- la Transylvanie n'a pas eu besoin du compromis d'Augsbourg pour afficher son calvinisme. Ses choix politiques et sa position géographique, contrairement au Palatinat coincé entre France et Maison alliée -niveau religion- aux Habsbourg a grandement aidé.
Pourquoi aurait-il fallu un choix identiques aux Polonais alors que l'histoire transylvaine ne s'écrit nullement en miroir de l'histoire de la Pologne ?
Voyez le choix du Prince du Palatinat : calviniste (pendant une voire deux générations) et si retour à des positions religieuses plus modérées, c'est surtout pour -concernant le Prince- retrouver un peu de ses biens patrimoniaux et une voix au collège électorale, enfin "à la queue" (une 8e est créée), la place de Prince Electeur (1er) est allée à la branche de Bavière. Les Transylvains n'ont pas ce problème d'enclave et de devoir faire "avec".
Qu'une minorité soit calviniste, peu importe ; je le répète la Transylvanie n'a pas à devoir se faire entendre (ce que négocieront d'autres calvinistes car inaudibles aux Protestants et rejetés par les catholiques jusqu'à ce que la politique de conflit des Protestants accepte d'ouvrir une porte : les ennemis de mes ennemis etc.). La Contre-Réforme ne touche pas non plus cette principauté, vassale un temps de la Hongrie (non royale) et, je me répète, bien soutenue par la Porte dont les rapports avec les Habsbourg et le SERG sont plus que tendus.
A noter que la France ira de son soutien vocal. *-*
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