Bonjour,

Je souhaiterai savoir si, durant le 16e siècle, on pouvait trouver des médecins légistes.

Merci d'avance

Au XVIème siècle ? Il est hautement improbable que ce soit le cas, car l'Eglise prohibait cette étude des corps. Certains artistes, notemment Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël sont supposés l'avoir fait pour découvrir les secrets de la représentation corporelle, mais il est bien entendu impossible de prouver cela, car, comme il était totalement interdit de mener ce type d'expérience (l'on était accusé de commettre une entorse aux dogmes chrétiens). L'officialisation de ce type de métier a donc peu de chance d'être confirmé à cette époque.
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"Candida pro causa ense candido" Carl Gustav Emil Mannerheim, héros national finlandais (1867-1951)

L'Eglise n'a jamais interdit la dissection des cadavres en soi, même si elle ne l'a jamais encouragé non plus.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).

Ah ? Mais pour mettre la main sur un cadavre, il fallait l'exhumer. Or, cela est interdit. Donc, bien que disséquer un cadavre n'était pas strictement interdit, le fait de le faire l'était, étant donné qu'il faut avoir un cadavre sous la main, ce qui, je le répète, était interdit.
Mais vous avez raison, Florian.
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"Candida pro causa ense candido" Carl Gustav Emil Mannerheim, héros national finlandais (1867-1951)

On pouvait tout de même disséquer un cadavre avant de l'enterrer, ce qui était la pratique la plus courante, puis l'enterrer après la dissection.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).

Ah, mais il fallait être un médecin à l'armée, alors. Dans d'autres cas, ce ne devait pas être souvent qu'un patient meurt "dans les bras" de son docteur.
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"Candida pro causa ense candido" Carl Gustav Emil Mannerheim, héros national finlandais (1867-1951)

Il suffit de lire les livres d'Ambroise Paré pour savoir que la dissection des cadavres était pratiquée. Cherchez sur Gallica. le seul défaut est que les livres proposés sont difficiles à lire, non par la langue, mais par leur reproduction. Les personnes ayant des difficultés avec le gothique rencontreront quelques problèmes.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Pas nécessairement. Les chirurgiens "se servaient" des condamnés à mort, des morts sur les champs de bataille ou des assassinés découverts à l'occasion. Ramenés entiers ou par fragments on se dépêchait de les disséquer étant donné le manque de moyens de conservation.

La réponse est probablement non puisque au XVIè siècle on en était à recenser les différentes parties du corps, à en étudier l'assemblage et à essayer de comprendre le fonctionnement de toute la machinerie.