Je vais un peu nationaliste et, donc, choisir le roi João II du Portugal (Jean II), le Prince Parfait. Ceci ne veux pas dire que je n'aime pas les autres. Au contraire, plusieurs d'entre eux entrent dans mes grâces.
Mais je vais justifier mon option.
Pour moi, ainsi que pour de nombreux portugais, D. João II fut le meilleur roi que le pays n'est connu. Avant même de monter sur le trône, il pris à son compte la continuation de l'exploration de la côte occidentale africaine, en 1474, cela après la fin du contrat célébré avec le riche bourgeois de Lisbonne. À cause des fréquentes absences de son père, le roi D. Afonso V (Alphonse V), dit l'Africain, il assumait, en quelque sorte, le pouvoir
in facto. Son père ne pensant qu'à établir une forte seigneurie portugaise en Afrique du Nord, ainsi qu'à transformer la Péninsule Ibérique en un seul Royaume, dominé par le Portugal.
En 1481, D. João II monte sur le trône. Et, dorénavant, la politique portugaise consistera quasi-exclusivement en la recherche d'un chemin maritime vers l'Inde. Nous connaissons les expéditions de Diogo Cão, qui a découvert le Congo et établi des relations amicales avec ce royaume. Et, naturellement, Bartolomeu Dias, qui passa le Cap des Tourmentes (surnommé ainsi á cause des difficultées éprouvées à son passage), en 1487. Le nom de Cap de la Bonne Espérance lui fut attribué par D. João II car son passage ouvrait la porte des Indes aux navigateurs portugais.
L'intelligence et l'astuce de son roi firent en sorte qu'il envoya, en même temps que ses navires, ses espions à la recherche d'informations utiles sur le commerces des épiceries ainsi que pour établir une alliance avec le mythique royaume chrétien du Prêtre Jean, en Abyssinie. Pêro da Covilhã et Afonso de Paiva furent les heureux élus pour cette mission. Seul le premier y survécu, mais il ne retourna jamais au royaume. Il vécu jusqu'à sa mort en Abyssinie.
Durant les années qui se sont suivies au passage de l'extrême-sud du continent africain, tous les efforts de ce petit royaume situé à la pointe occidentale de l'Europe ont été directioné vers la préparation de l'expedition finale: celle qui ferait débarquer des portugais en Inde.
Malheureusement pour le roi João II, la mort l'a emporté en 1495 (probablement empoisonné), seulement trois ans avant l'arrivée de Vasco de Gama à Calicut, en Inde. C'est son beau-frère, D. Manuel I, qui aura les lauriers de cette victoire, mais c'est D. João II qui aura fait tout le travail.
Je pourrais encore parler de son intelligence lors de la signature du Traité de Tordesillas, où il a exiger l'élargissement de la sphère d'influence portugaise des 100 milles maritimes à l'ouest du Cap Vert proposées par le Pape en 360 milles, ce qui permettait au Portugal de prendre possession du Brésil en 1500.
Ou encore de la centralisation et de la fortification du pouvoir royal opérées durant son règne. Il l'aura réussi en éliminant plusieurs membres de la plus haute noblesse portugaises, notamment les duques de Bragança et de Viseu.
Lui aussi désira de créer une unique monarchie ibérique. Il a réussi a négocier le marriage de son fils D. Afonso avec la fille des rois catoliques. Néanmoins, celui-ci est mort d'une chute à cheval.
Voilà les raisons de mon choix.