Charles VIII, Louis XII, François 1er, mais pourquoi nos rois s'acharnent-ils à vouloir envahir l'Italie tout ces mois perdus et toutes ces dépenses pour la France. c'est vrai on voulait s'ouvrir une route vers l'Orient mais bon envahir un pays peut être mais derriere il faut des moyens pour rester dans ce pays pour y conduire une politique et une protection. tous ces rois n'ont pas eut la même réussite et peut être que chacun a voulu effacer les erreurs de son prédécesseur.mais hors de l'époque c'est difficile de comprendre.

Pendant longtemps les rois de France eurent pour tradition de se lancer dans des expéditions lointaines, les croisades par exemple.
Comme le puissant empire Ottoman l'interdisait désormais, l'Italie fut peut-être un dérivatif, d'autant plus que le pays était riche.

Cependant les historiens considèrent que la cause réelle résidait dans de 'justes' revendications nobilières.
Certainement une explication importante.

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

La richesse de l'Italie en elle-même, sa faiblesse politique à cause de sa division expliquent pourquoi les grandes puissances voisines se sont jetées à sa conquêtes dès qu'elles en ont eu les moyens. Les querelles autour de la succession de telle ou telle principauté sont des arguments fournissant une raison légitime de déclarer la guerre.

Légitime, légitime, c'est bien vite dit. Les historiographes et historiens depuis les Guerres d'Italie, et parfois aujourd'hui encore, sont complètement prisonniers du discours "officiel" des rois de France, servis par une chancellerie efficace et une machine de propagande efficace.
Les droits sur Naples et Milan tenaient-ils donc sur des titres si incontestables? Je ne le crois pas. Les Angevins à Naples n'étaient reconnues par plus personne lorsque le dernier membre de la famille, Charles du Maine (le neveu du "bon roi René" cher à mes voisins Nancéiens) lègue ses droits à Louis XI en 1481. C'est comme si aujourd'hui le prince de Savoie me lèguait ses droits au trône d'Italie...
Presque la même chose pour Milan. Louis d'Orléans, devenu Louis XII, était certes un petit-fils de Valentine Visconti, mais il n'était pas le seul à pouvoir prétendre au duché de Ludovic Sforza.

Bref, je pense, vous l'aurez compris, que si les Français sont descendus en Italie, c'est sans doute plus pour des raisons tout à la fois stratégiques, politiques et surtout chimériques, que pour des raisons "légitimes"...

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Quand j'emploie le terme "légitime", c'est du point de vue de ceux qui se font la guerre, qui ont besoin d'une raison autrement plus noble que la recherche de gloire ou de profit pour déclarer la guerre, et pour qui le prétexte de recueillir un héritage qui leur reviendrait de droit est un très bon prétexte. Après que ce soit solide ou pas, peu importe, il faut un casus belli, et ils l'ont.
Donc je partage votre avis.

Désolé, je vous avais mal compris, je suis confus...

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(Martin Luther)

Pendant des années un certain Christophe Colomb a essayé d'obtenir des fonds pour l'expédition que l'on connait.
Il s'adressa un moment au Royaume de France dirigé par une régence, nominativemnt d'Anne de Beaujeu.

Or Christophe Colomb se vit essuyer un refus et il se tourna vers la reine d'Espagne qui accepta de le financer et qui de la sorte s'empara du nouveau monde.

Il est possible que dans ces conditions, les Rois de France aient eut envie de se rattraper en conquérant l'Italie, afin au moins de maintenir l'équilibre des forces.

Votre théorie m'apparaît fragile, cher Roméo, car les Guerres d'Italie débutent en 1494, soit 2 ans après la découverte de l'Amérique, à une période où nul ne peut avoir conscience du caractère extraordinaire de celle-ci. La puissance espagnole du fait du Nouveau Monde ne débute pas avant les années 1520 (vraiment au plus tôt).

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(Martin Luther)

Merci pour ces explications, en parlant de conquête de l'Italie il me vient une pensée, quelle politique trouvons nous à cette époque dans ce pays, est-ce une politique global qui démarre de Rome ou plutôt par région avec les medicis et d'autres puissants personnages dans d'autres villes.

Je ne sais pas si j'ai bien compris votre question, mais je me lance: la situation politique italienne aux XVe et XVIe siècle est extrêmement complexe. Le pays est morcelé en un grand nombre d'Etats, dont 8-9 se détachent et ont une réelle importance. Pour voir les choses schématiquement, on peut dire que la situation politique de la Péninsule est issue d'un double héritage: l'Empire romain bien sûr, qui donne un socle commun à tous les Etats, et le mouvement communal (qui a surtout touché le nord de l'Italie) qui a donné à chaque Etat un visage qui lui est propre.
Voilà, je ne sais pas si cela répond bien à votre question...

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Oui à peut près merci, la France à ses puissants ducs de bourgogne,d'aquitaine etc ...qui ont grande influence sur le Pays, peut en dire autant de l'Italie ou bien le Pape ecrase tout.

A mon avis, il faut bien distinguer l'Italie du Nord de l'Italie du Sud.

-Au Sud (royaume de Naples et Etats de l'Eglise), le système politique est de nature féodale et ressemble un peu à ce que connaissent les régions françaises, à la différence près qu'il n'existe pas de pouvoir central qui se développe. A l'échelle de l'Italie, le pape est certes très puissant, mais il "n'écrase" pas tout, loin de là. Son influence temporelle ne dépasse pas ses Etats, voire le royaume de Naples dont il se prétend le suzerain. Une des preuve que l'on a souvent exagéré le pouvoir des papes en Italie est qu'en 1542, lorsque Paul III introduit l'Inquisition en Italie, il n'y arrive pas dans tous les Etats de la Péninsule.

-Au Nord, il y a beaucoup plus d'Etats qui connaissent à la fin du Moyen Age un processus de "décommunalisation" (si vous permettez ce barbarisme qui me fait honte) et un pouvoir croissant de familles qui prennent le pouvoir dans les cités et en font parfois (Médicis à Florence, Visconti à Milan) un pouvoir princier. Venise est un cas à part et reste en-dehors des évolutions politico-institutionnelles.
Dans ces Etats du Nord, le pouvoir des "princes féodaux" au sens où nous l'entendons n'existe pour ainsi dire pas, puisque la noblesse y est d'origine patricienne et urbaine...

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Voici un bon résumé, merci j'y vois un peu plus clair. c'est vrai que parfois pour bien comprendre l'histoire de France il est presque nécessaire d'étudier l'histoire de nos pays voisin. mais bon l'histoire de France est déjà tellement prenante ! !!

bonjour
Si les rois de France de la Renaissance s'acharnent à vouloir 'conquérir' l'Italie, c'est peut-être aussi pour éviter l'encerclement du royaume par l'empire romain germanique. Charles Quint, le 'kaiser', tient tous les pays frontaliers de la France, sauf l'Italie.

Attention à la chronologie! Charles Quint devient empereur en 1519, soit 25 ans après la première descente française en Italie. De plus, l'"encerclement Habsbourg" était fortement limité par un assez faible pouvoir de cette famille sur l'Empire.

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