pierma a écrit :
Il serait honnête de constater que l'admiration que nous conservons à Napoléon doit beaucoup au fait qu'il a terminé sa vie en exil.
Un Napoléon souverain en Europe de l'Ouest, ayant distribué des trônes à toute sa famille, et vieillissant dans une dictature affermie nous serait-il aussi sympathique ?
A vrai dire, on se demande même si la souveraineté sur l'Europe de l'ouest lui aurait suffi. Il y a quand même un côté pathologique à son ambition qu'il est difficile d'ignorer.
dictature affermie, Moi je suis de ceux qqui pensent que Napoléon avait bien compris que les hommes veulent la justice, plus que l'égalité, mais qu'il savait parfaitement sentir l'opinnion publique...
Si l'on suppose Napolééon sur le trône, c'est qu'il a obtenu une paix raisonnable...Dans cette hypothès, on a l'exemple du Consulat, réformes, innovations, utilisation intelligente d'une opposition constructive (les séances du Tribunat montrent Napoléon auditeur attentif, patient et tenant compte des avis proposés...) Dans ce cas, progrès social, économùique, code civil partout, monnaie unique pour favoriser le commerce (il en caresse le projet pour touss les royaumes-frère" en 1807-1808, cf correspondance) exposition universelle, enfin, européenne...C'aurit éété comme un Louis-Philippe qui aurait réussi, avec en plus un renom et un rayonnement qui auraient fait de la France la puissance phare au XIXe, culturellement comme économiquement...
Oui moi je trouve ça plus sympathique que le despotisme de la sainte-Alliance et les répressions autrichiennes en Italie...