Les deux articles suivants peuvent être intéressants :
http://rh19.revues.org/index263.html : ma fac possède ce bouquin maiselle fait le pont
http://ahrf.revues.org/1498#ftn57 : pour ce dernier il faut voir le dernier paragraphe.
Dans tous les cas,après lecture de ces articles, il semble que l'approche de ces dernières années est la démystification des zones dites contre-révolutionnaires. La Contr-révolution semble donc être un vrai mouvement politique avec un but et une solution de rechange. L'anti-révolution ne serait que la réaction épidermique mais profonde envers certaines mesures : conscription, problème de grains, etc...
Et il est vrai que la mémoire joue un grand rôle dans la construction de l'identité contre-révolutionnaire. Dans de nombreux petits villages, il ne s'est rien passé de passionant et de vivifiant depuis ces périodes. une quelconque action contre la maréchaussée a pu conduire à des interprétations diverses et notamment à al construction d'un passé contre-révolutionnaire.
Dans tous les cas, un ouvrage récent est sorti sur les violences d'Ancien Régime par jean Nicollas. il est vrai qu'à regarder certains faits de plus près on a plus l'impression de voir une réaction de ce temps là qu'autree chose.
Enfin quand on voit certaines factions, comme les brigands, les Chauffeurs, bande de fuyards anti-conscription, sont-ce des produits de la Contre-révolution ou de l'anti-révolution ? Pour moi, ça ne peut être la première, il n'ya pas de vue politique. Même si parfois il y a des alliances, comme celles des prêtres missionnaires qui se font protéger par ces brigands, on ne peut pas parler de projet royaliste.