CC a écrit :
Cher Crillon,
quand vous dites: je précise que le diagnostic de cancer gastrique est établi sur les données autopsiques de façon quasi-certaine , il faudrait cependant préciser qu'à ce moment-là, le terme "cancer" n'était pas utilisé comme maintenant.
Ce n'était pas découvert de la même manière.
Le terme de "squirre" était utilisé pour toute tumeur, cancéreuse ou non.
Ce n'est qu'ensuite que cela a été traduit par "cancer". C'était en 1821, pas en 2000.
Je ne comprend pas bien le sens de votre remarque. Nous discutons ici de l'analyse a postériori d'un homme mort il y a 2 siècles dont les données cliniques et autopsiques conduisent à mon sens au diagnostic de cancer. Je "n'extrais" donc pas le terme de cancer d'une étude faite à cette époque mais d'une approche purement scientifique actuelle effectuée à partir des rapports de l'époque.
Quant au terme de "
squirrhe" (avec ou sans "h") même s'il est de nos jours moins usité il reste cependant employé pour certaines tumeurs malignes s'accompagnant d'une réaction fibreuse particulièrement importante (donnant un aspect très induré à la lésion). Pour le reste, que l'on utilise les termes de cancers, de tumeurs malignes ou de néoplasies cela ne change rien au fond de l'affaire.
Roy-Henry a écrit :
Je n'ai pas le temps de retrouver ces liens. Sur google, peut-être ? En tout cas, l'évidence de ce diagnostic est balayée par certaines sommités. Le Pr. Israel, Les Dr. Kintz et Fornès, etc.
Dans ce cas là il doit être facile de retrouver les références des articles correspondants dans les bases de données médicales habituelles ou autres... Je me permet donc de les rechercher à votre place et je laisserai les adresses correspondantes sur ce forum.
Dommage cependant que vous ne vous souveniez plus de ce qui paraissait erronés à ces autres auteurs...
Roy-Henry a écrit :
Pour science et vie, c'est très clair: leur protocole (celui de l'équipe d'Ivan Ricordel) n'a pas été publié dans une revue scientifique et ça n'est pas les éléments publiés dans une revue de vulgarisation scientifique qui peuvent en tenir lieu.
Jusqu'à preuve du contraire, ce travail est donc nul et non-avenu !
Je ne suis pas sur d'avoir compris cette remarque: de quelle revue de vulgarisation scientifique parlez-vous s'il vous-plait ? Science et Vie je suppose ? Si c'est le cas je ne peux qu'être que d'accord avec vous. Mais par contre l'article de Di Constanzo est paru dans une revue médicale reconnue.
Amicalement