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Message Publié : 30 Sep 2015 21:30 
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Marc Bloch
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Je ne comprends pas pourquoi ni comment la Convention nationale a pu priver de leur siège certains de ses membres puis les envoyer à la guillotine. En effet, il est normal dans une assemblée qu'on trouve des minoritaires. Mais jamais on ne les exclut ni on ne les exécute même en temps de guerre !

Les Montagnards ne voyaient ils pas qu'en massacrant les Girondins ils risquaient d'ouvrir un cycle qui aboutirait à leur propre anéantissement ? Et Robespierre en faisant condamner Danton et Hébert ne se disaient ils pas qu'il serait lui même le prochain sur la liste ?

Quels étaient les arguments avancés pour justifier ces violences ?


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Message Publié : 01 Oct 2015 13:25 
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Grégoire de Tours
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Bonjour,

Jerôme a écrit :
Je ne comprends pas pourquoi ni comment la Convention nationale a pu priver de leur siège certains de ses membres puis les envoyer à la guillotine ... Quels étaient les arguments avancés pour justifier ces violences ?

La Convention nationale a plusieurs tendances, on ne parle pas tous de la même voix, on ne représente pas les mêmes catégories sociales, "... il y a République et République..." tout comme on commence à trouver qu'il existe Jacobins et Jacobins. Il faut faire face à des impondérables avec célérité et là, les orateurs qui ne savent pas mouiller la chemise ne servent plus sinon à ralentir, alors on épure.
Dans une révolution tout peut basculer très vite et les minoritaires d'hier peuvent être les majoritaires de demain, afin d'éviter de s'enliser pour le podium, épurer est la certitude de ne pas avoir à "perdre de temps" en d'inutiles palabres lorsque l'ennemi est aux frontières. De plus les palabres lassent, une révolution est quelque chose d'actif dont on attend beaucoup et très vite. Personne n'est formaté à devenir "révolutionnaire" aussi chacun l'est à sa manière.
Le but est de renforcer l'unité, la manière est brutale parce-que le temps est compté et il existe des priorités.
De plus, il est humain de préférer voir au panier la tête du voisin... :oops: ajoutez à ceci l'appel au peuple craint par la plupart, manière radicale de faire prendre position aux timorés.
Maintenant pour le "comment", pour la Gironde :
[... La capitale ne pouvait abandonner sa Commune mise en cause par Guadet ni Hébert que l'on arrêta le 24 (août) avec d'autres militants populaires. On pouvait, comme au 10 août redouter un coup d'Etat de droite. Dès lors, le Comité de l'Evêché où se réunissaient les délégués des sections prépara l'insurrection. Le 26, Robespierre y convia tout les patriotes puis proposa à l'Assemblée le décret d'accusation contre les chefs girondins nommément désignés. "S'il n'est pas rendu, nous le rendrons nous-mêmes", avait menacé Marat.
Une première manifestation le 31 manqua de conviction. On décida de cerner les Tuileries le lendemain et le dimanche 2 juin les sections obtinrent satisfaction. Sans effusion de sang, 29 députés et 2 ministres -Clavière et Lebrun- furent décrétés d'arrestation ... on se borna à les consigner chez eux ... plusieurs s'enfuirent.]
"Je connais les reproches sans nombre que l'on fait aux patriotes excessifs mais je crois que le modérantisme nous fait infiniment plus de mal. On ne réfléchit pas assez qu'il faut extirper les habitudes d'un grand nombre de siècles et qu'on ne peut aller trop avant pour atteindre l'extrémité de ces vieilles rancunes qui s'étendent jusqu'aux enfers" (Yvez, député des Basse-Pyrénées).
Le ton était donné.
Le plus d'une révolution est qu'il n'y a plus à argumenter, ce temps est révolu, il fallait tilter au bon moment. Une révolution n'a pas à se justifier, on compte ceux qui restent et il faut faire avec. Si en plus, il y a menace extérieure, c'est un accélérateur avec la panique, le temps compté, celui qui manque, parer au plus pressé et les querelles d'ego n'en sont pas pour qui veut l'égalité sans trop de légalité.
;)

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Message Publié : 01 Oct 2015 15:31 
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Marc Bloch
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La réponse d'Enzo m'etonne et me choque un peu.

Peut raisonnablement écrire ceci

"De plus, il est humain de préférer voir au panier la tête du voisin... "


Non je suis désolé cela n'est pas humain. Et rien dans les discours tenus à la Constituante ni dans les textes des philosophes des Lumières laissait entendre qu'on en arriverait là. Il ne s'agit pas de tuer des royalistes, des contre révolutionnaires, bref des ennemis avérés. Il s'agit de tuer d'autres Républicains qui furent des compagnons de lutte d 1789 à 1793. Il s'agit de tuer des collègues issus du même scrutin et siégeant sur les bancs et la même assemblée. Bref une cruauté immorale - ouvrant la porte à toutes les escalades !

Les résultats étaient prévisibles : chute de Robespierre, établie ment de la dictature de Bonaparte, restauration du Roi !


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Message Publié : 01 Oct 2015 16:35 
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Eginhard
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Je manque de temps pour apporter une réponse argumentée, mais je dirai ceci, avant de développer un peu ce soir ou demain. Vous êtes sur le point de glisser vers la téléologie - vous connaissez la fin, vous, mais les hommes de la Révolution, eux, ils ne savaient pas comment ça allait tourner. Des visions divergentes quant à la manière de terminer la Révolution, des affrontements d'individus, la situation qui se dégrade aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Les Girondins cristallisent les colères. Ils ont tout de même commis de sacrées boulettes. Si en mai-juin, on les proscrit, seuls les plus enragés réclament leurs têtes. En mai-juin, c'est un déplacement de majorité qui se fait à la Convention, sous la pression populaire, forcé par l'insurrection. Les discours évoluent, les individus retournent leur veste, se radicalisent. C'est une question très complexe que vous abordez. Il faudrait reprendre toute l'histoire de la Révolution depuis la division du club des Jacobins !

Et puis, la violence n'apparaît pas spontanément après l'été 93. Elle est dans la rue dès juillet 1789. On a parfois l'impression que la "Terreur" ouvre le bal. Mais les massacres ont accompagné toute la période.

Quant aux principes de la philosophie des Lumières, ils ont été rapidement confrontés à la réalité des faits. En dehors de procédés de réthorique, ou dans l'esprit de certains rares individus, comme Robespierre, l'esprit des Lumières, on s'en fichait pas mal. Les masses parisiennes, Rousseau ou Voltaire, ça ne les touchait sans doute pas beaucoup, vous en conviendrez.

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Dernière édition par AnonymeJ le 01 Oct 2015 16:47, édité 1 fois.

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Message Publié : 01 Oct 2015 16:40 
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Dans ces luttes à mort entre factions, il faut tenir compte du poids que fait peser la guerre sur les comportements. Face à un ennemi dont on sait, depuis Brunswick, que la victoire serait cruelle, il n'y a plus de place pour les tièdes et la priorité est la mobilisation absolue.

Dans un tel contexte il suffit d'un mot : "trahison" pour faire peser sur un groupe concurrent le poids terrible du soupçon.

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Message Publié : 01 Oct 2015 16:54 
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Eginhard
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Ce ne sont pas les tièdes qui ont été frappés. Les "Girondins" n'étaient pas des tièdes, ni les Hébertistes, ni Danton et sa coterie. Les tièdes ont traversé la Révolution et se sont retrouvés pour le Directoire.

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Message Publié : 01 Oct 2015 17:34 
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Grégoire de Tours
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En effet, il est normal dans une assemblée qu'on trouve des minoritaires. Mais jamais on ne les exclut ni on ne les exécute même en temps de guerre !


Vous parlez du point de vue de quelqu'un qui connait le fonctionnement des assemblées politiques. Mais cela n'est pas le cas lors de la Révolution. L'idée d'une assemblée politique et du fonctionnement de celle-ci est finalement très récent.

Quand à l'exclusion des "minoritaires" vus comme un danger en temps de guerre, elle n'est pas spécifique à la Convention. En 1939, les députés et sénateurs communistes acceptant le pacte germano-soviétique sont exclus des assemblées. Les assemblées britanniques ont connu des épurations par attainders (qui ne sont pas des jugements, mais des condamnations par le parlement), notamment aux hautes eaux du jacobitisme et de l'indépendance irlandaise. Cette procédure d'épuration est d'ailleurs ressentie à l'époque comme arbitraire, d'où son interdiction spécifique aux États-Unis par l'article 1er de la constitution.

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Message Publié : 01 Oct 2015 19:05 
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Grégoire de Tours
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Bonjour,

Jerôme a écrit :
"De plus, il est humain de préférer voir au panier la tête du voisin... "

Je suis désolée si mon expression vous a choqué.
Dans un temps normal, ceci n'est pas humain mais tout de même tient de la nature humaine, alors en temps de révolution.
[Talleyrand :... Les mises à mort m'ennuient...
Fouché : Ah, elles vous ennuient ? Je ne l'aurais pas cru. Pour moi, je ne m'y suis jamais vraiment ennuyé. J'ai vu Hébert, Chomette, Carrier, Couthon, Chalier... cracher leur tête dans le panier. Tous des amis... mais c'était eux ou moi, je n'ai aucun regret...]
Ceci bien sûr n'est pas historique, c'est de Brisville (Le Souper) mais je comprends fort bien Fouché et cette phrase crue que je ne qualifierais pas de cruelle car à un moment donné, dans un contexte donné, là où les instincts sont plus forts que les idéaux et les réalités plus décevantes que les idées qu'elles avaient fait germer.
Je dois avouer que je sèche lamentablement sur les discours tenus à la Constituante mais si vous avez un lien, je vous en remercie. :oops:
Peut être prenons-nous les choses à l'envers.
Certes Rousseau comme Voltaire et consorts n'avaient aucune idée de la terreur parce-qu'ils écrivaient à un moment suffisamment "calme", parce-qu'ils pouvaient s'exprimer hors et en France, parce-que les idéaux de certains tiennent presque de "l'île enchantée", que ces écrits le furent dans de bonnes conditions et que le ventre de Voltaire était aussi rempli que celui des Jésuites qu'il conspuait, que le sommeil de Rousseau aussi doux que les jupons de ses bienfaitrices.
Mais ces hommes sont déjà dépassés. On brandit leurs idées en oubliant que la séparation des pouvoirs fut théorisée ailleurs et plus tôt qu'en France et il en est ainsi pour beaucoup d'écrits.
Si les philosophes avaient su... auraient-ils censuré leur plume ? Nous ne sommes plus dans l'Histoire.
Etudiez les électeurs et leurs représentants dans la France, vous verrez que pour plus que la majorité Voltaire et Rousseau (:rool:) : on passe au pragmatique. Pensez-vous un instant que ceux qui ont mis la tête du gouverneur de la Bastille étaient élevés au lait "Rousseau" ? Etait-ce pour autant des monstres ?
Citer :
Il s'agit de tuer d'autres Républicains

En effet d'autres républicains, d'autres jacobins, d'autres Français qui à un moment ne jouent plus le jeu et se laissent complètement dépasser. Seulement il y a un gros problème : la guerre et l'heure n'est plus à applaudir les meilleurs orateurs. Ceux qui partent veulent être certains que cette révolution ne sera pas récupérée par des factions qui s'accrochent maladroitement à un pouvoir qui leur échappe, qui font des choix eux aussi très épurés et ces choix leur coûteront leur tête.
On veut bien donner son sang, être patriote mais on veut aussi avoir son mot à dire et la Gironde perd un peu le fil sur Paris. Ils iront jusqu'à abonder la contre-révolution avant d'être neutralisés, on pourrait presque voir en eux des traitres à leur patrie et depuis longtemps à leurs idéaux. Ils ont fait un choix et dans ces moments faire un choix c'est engager sa vie, aussi faut-il bien peser le pour et le contre. Songer au bien collectif est un luxe de temps et de pensée, hop ! On est déjà à autre chose, alors attiser et nourrir la division sur le sol français.
Citer :
...qui furent des compagnons de lutte d 1789 à 1793. Il s'agit de tuer des collègues issus du même scrutin et siégeant sur les bancs et la même assemblée. Bref une cruauté immorale - ouvrant la porte à toutes les escalades !

"Compagnons de lutte", ce sont de beaux mots qui là encore sentent le luxe et l'évocation d'un paradis où on serait tous frères et où les accolades remplaceraient les fusils. Ceci ne dure que très peu de temps lors d'une révolution et déjà on sent de quels côtés sont les affinités. Sur la longueur il est évident que certains resteront, d'autres évolueront, d'autres encore feront scission, certains seront attentistes mais ceci aussi a un temps. Pour consolider un début de changement avec des conflits intérieurs et extérieurs, il faut être majoritaire ; on ne peut tirer à hue et à dia : il faut passer des alliances et c'est donnant/donnant.
On ne peut se permettre d'accorder une petite déviation au nom du bon vieux temps où on causait aux Jacobins.
La scission se fera très vite et les Brissotins auront leur lieu de rencontre, se mettront par des manoeuvres provocantes hors jeu, c'est désolant mais c'est ainsi.
Alors que la machine est emballée, penser tout à coup qu'il faut freiner ? Une révolution n'a pas de frein, ceci se saurait.
Ce qui est certain est qu'on ne sait pas de quoi demain sera fait mais il faudra y donner réponse et vite, choisir et vite parce-que un peuple en marche, si vous ne donnez pas des garanties -quelles qu'elles soient et il faudra avoir le coeur bien accroché- si vous n'êtes pas crédibles -et pour le devenir, il faut être majoritaire, passer en force quel que soit le moyen- et dans ces moments les moyens ne sont pas à prendre avec des pincettes.
Citer :
Les résultats étaient prévisibles : chute de Robespierre, établie ment de la dictature de Bonaparte, restauration du Roi !

Je ne vois pas les choses ainsi.
La terreur n'était pas inéluctable tel que vous le présentez, d'ailleurs vous faites un paquet ficelé sans argumenter.
La chute de Robespierre n'induit nullement la dictature de Bonaparte. Ces faits n'ont rien à voir entre eux.
Il y aurait pu y avoir des alternatives à la chute de l'empire voire à l'Empire ainsi qu'à la restauration.
A défaut d'avoir choisi le mieux, j'imagine qu'en ces temps ce fut le moins pire.

Je suis totalement d'accord avec Jefferson. Pour répondre à votre question il faudrait évoquer le Jacobinisme (club parisiens, sociétés de province, l'idéologie, les aspirations égalitaires, la mentalité révolutionnaire) pour arriver au "divorce des bourgeoisies", aux rivalités politiques, aux luttes parlementaires, à la propagande etc.

Si j'ai choqué, alors tous les révolutionnaires sont choquants : il faut se remettre dans le contexte et ne pas oublier que dans la nature humaine, le martyr n'est pas de mise ou très rarement.
:-|

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Message Publié : 01 Oct 2015 19:49 
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Marc Bloch
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Peut on limiter la longueur de certains messages ? Certains deviennent trop longs pour être compréhensibles !

Et je rappelle que ma question ne porte pas sur la Terreur en tant que telle, dont la logique semble assez simple à comprendre, mais sur le recours à la peine de mort pour régler les différends d'ordre politique au sein d'une assemblée sans doute divisée sur des détails mais unie sur l'essentiel (la guerre. La République) .


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Message Publié : 01 Oct 2015 20:15 
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Grégoire de Tours
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Pas union sur essentiel : guerre & république.
Relire sujet un peu + bas : Les Girondins.
C expliqué.

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Message Publié : 01 Oct 2015 20:23 
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Eginhard
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Des messages trop longs ? Diable ! Votre question est complexe, comment voulez-vous qu'on vous réponde autrement qu'en développant quelque peu ? Il faudrait un livre pour apporter un éclairage satisfaisant.

Les Girondins ne sont pas les premiers guillotinés, après tout. La peine de mort est dans les mœurs. On tue pour du pain ou de la poudre dans les rues, on tue les traîtres et les contre-revolutionnaires après des procès plus ou moins bien menés - pour ne pas dire bâclés dans la plupart des cas. On n'oubliera pas toutefois que les Tribunaux révolutionnaires ont acquitté pas mal de monde tout de même.

Je ne comprends plus votre question, du coup. Vous dites que les Girondins et leurs adversaires, herbertistes ou montagnards étaient divisés par des points de détail ? Que sur l'ensemble, "la guerre", la "République", ils étaient d'accord ? Pas du tout - les désaccords étaient fondamentaux. Sur la guerre, évidemment, avant tout, et sur la "république" aussi.

Montagnards et Girondins avaient des visions contradictoires de la Révolution, et de la société dont elle devait accoucher. Je vous renvoie à d'autres sujets du forum ou à n'importe quel bouquin un peu objectif pour vous faire une idée. Mais si vous partez du principe qu'ils n'étaient séparés que par quelques "points de détail", on ne va pas y arriver.

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Message Publié : 01 Oct 2015 21:01 
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ezio-auditore a écrit :
Pas union sur essentiel : guerre & république.
Relire sujet un peu + bas : Les Girondins.
C expliqué.


Vous auriez pu faire plus court. "relire sujet + bas" ("un peu" me semble de trop) et l'article à Girondins, "les", inutile pour la compréhension. Sinon, bel tentavive de concision.

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Message Publié : 01 Oct 2015 23:50 
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Jefferson a écrit :
ezio-auditore a écrit :
Pas union sur essentiel : guerre & république.
Relire sujet un peu + bas : Les Girondins.
C expliqué.


Vous auriez pu faire plus court. "relire sujet + bas" ("un peu" me semble de trop) et l'article à Girondins, "les", inutile pour la compréhension. Sinon, bel tentavive de concision.

Oui, Ezio, faites l'effort de faire des phrases. Le style SMS est prohibé sur le forum.

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Message Publié : 02 Oct 2015 0:04 
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Pierma a écrit :
Jefferson a écrit :
ezio-auditore a écrit :
Pas union sur essentiel : guerre & république.
Relire sujet un peu + bas : Les Girondins.
C expliqué.


Vous auriez pu faire plus court. "relire sujet + bas" ("un peu" me semble de trop) et l'article à Girondins, "les", inutile pour la compréhension. Sinon, bel tentavive de concision.

Oui, Ezio, faites l'effort de faire des phrases. Le style SMS est prohibé sur le forum.


Haha. Je sais qu'il n'est pas convenable de commenter la modération, mais je pense que c'était de l'humour de la part d'Ezio (Jerome disait un peu plus haut qu'il trouvait ses réponses trop longues pour être compréhensibles).

Ma réponse "vous auriez pu faire plus court", allait dans ce sens. De l'humour, également :)

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Message Publié : 02 Oct 2015 5:01 
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Jefferson a écrit :
(Jerome disait un peu plus haut qu'il trouvait ses réponses trop longues pour être compréhensibles).


Ah je n'avais pas vu ça. Très bien, donc.

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