Cap a écrit :
Il me semble que Napoléon n'avait en tout cas pas une très haute opinion des compétences guerrière de Wellington. A Waterloo, il ne doutait pas d'une victoire relativement facile contre lui. Sous-estimation? Peut-être.... Mais comme dit plus, sans Blucher, la victoire était peut-être bien pliée et l'Histoire bien différente....
Même sans Blucher je ne vois pas en quoi la bataille était pliée. Les spécialistes de Waterloo en parleront mieux que moi, mais Wellignton a livré bataille parce qu'il est constamment resté en communication avec les Prussiens. Leur arrivée est décisive, mais n'est pas une surprise, elle était prévue et calculée. Même dans le cas ou Grouchy serait parvenu à fixer le gros de l'armée prussiennes (tache impossible, mais supposons) je n'ai pas l'impression que Waterloo s'oriente vers une défaite britannique, davantage un très coûteux match nul. Dans ce cas, Wellington aurait simplement organisé une retraite laissant les Français maîtres du champ de bataille, mais ça n'aurait nullement été un succès décisif.