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Duc de Raguse a écrit :
Tout de même... le travail a été pourtant (très) bien commencé avant 1806 !
Certes, la Prusse s'est agrandie. La Bavière et la Saxe auraient pu être de sérieux concurrents.
La Saxe a payé le prix fort en 1815 et puis il semble que -tout comme la Bavière- il y ait un essoufflement au niveau des Wettin, les personnalités régnantes n'ont pas d'envergure, ne se projettent pas. Chez eux, l'épopée napoléonienne -déjà, ils en accusent le choc- semble avoir été comme un éteignoir.
La fin du SERG en tant que structure a fossoyé toutes ambitions. Wettin et Wittelsbach ont suivi Napoléon pour un temps. La reprise in extremis de la Bavière montre un certain sens politique.
Le système de la Confédération germanique semble avoir brisé tout envol. On revoit la carte mollement et on bloque. La Prusse va vite s'adapter et voir un créneau pour une reconstruction autre et à son avantage.
Là encore, l'épopée napoléonienne a montré les limites d'un SERG avec, à sa tête, un empereur "fin de race". L'autorité et l'ambition semblent être passées dans l'entourage.
Tout est une question de personnes aux commandes. La Prusse avait les moyens et quelques hommes déterminés.
Quelque part l'épopée napoléonienne a renforcé cette détermination, cette volonté du "
Plus jamais ça" et pour ceci et bien il faut soi-même donner le "LA", ce qui a été fait.
Il était impossible qu'un pays ayant donné un Frédéric II (déjà on sent le poids de l'histoire antérieure) devienne à l'instar de l'Autriche un sorte de vieille mozaïque avec à sa tête des hommes ne sachant plus ni innover ni s'adapter ni optimiser. La main passe...
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