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Message Publié : 24 Juin 2021 23:38 
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Hérodote
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Inscription : 01 Oct 2017 20:03
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Bonjour à tous,

Je cherche quelques exemples illustrant les qualités d'une troupe d'élite comme celle de la Vieille Garde. Mon objectif est de mieux cerner ce qui la distingue au combat d'une unité de ligne classique à part l'uniforme, la réputation et la solde.

Eylautement vôtre,

Rico Ratso

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"Je ne m'intéresse pas à un événement de politique locale survenu il y a plus de deux mille ans dans une colonie mal administrée."


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Message Publié : 25 Juin 2021 7:37 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 13 Mars 2010 20:44
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Bonjour
je vous conseille la fonction "rechercher"
tapez "garde" comme mot clé
et sélectionnez "les titres des sujets" dans le menu déroulant
vous retrouverez des discussions illustrant votre question

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il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 25 Juin 2021 9:03 
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Hérodote
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Inscription : 01 Oct 2017 20:03
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J'ai suivi votre conseil avisé et j'ai retrouvé un sujet dans la même veine que j'avais initié voilà deux ans et que je croyais être resté sans réponse viewtopic.php?f=55&t=41299&p=560670&hilit=garde#p560670

Après lecture, il y a des éléments de réponse: discipline, expérience du feu, formations de combat adaptées.
Mais je reste quelque peu sur ma faim et serais assez friand de données quantifiables quant au détail des combats, ces petits bonus qui font la différence lors d'un engagement: l'efficacité des tirs, la vitesse de déplacement, les tactiques inusuelles, etc. Au hasard: étaient-ils capables d'abattre deux ou trois fois plus d'ennemis d'une seule volée qu'un régiment de ligne ? Ou bien avait-il une capacité de manœuvre nettement supérieure ?

Car dans tous les témoignages évoqués, on sent que ces hommes sont redoutés et redoutables mais sans avoir une idée précise de leur capacité de nuisance.

J'ai notamment du mal à saisir l'ambiance de l'un des récits où 150 grenadiers, usant certes de l'effet de surprise, font refluer 5000 opposants. Simple ascendant psychologique ou bien capacité à infliger des pertes insoutenables ?

Cela étant dit, je comprendrais parfaitement que la modération juge ce fil redondant et préfère le supprimer.

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Message Publié : 25 Juin 2021 9:31 
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Modérateur Général
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Inscription : 10 Fév 2009 0:12
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Rico Ratso a écrit :
J'ai notamment du mal à saisir l'ambiance de l'un des récits où 150 grenadiers, usant certes de l'effet de surprise, font refluer 5000 opposants. Simple ascendant psychologique ou bien capacité à infliger des pertes insoutenables ?

Vu la disproportion, je penserais plutôt que le calme et le sang-froid de cette petite troupe qui attaque laisse imaginer qu'ils y en a d'autres derrière eux. (Les Alliés s'étaient pris de telles vestes à répétition qu'ils craignaient les combinaisons de Napoléon et ses surprises, justement.)

Où avez-vous trouvé cet épisode, et où se déroule-t-il ?

Citer :
Cela étant dit, je comprendrais parfaitement que la modération juge ce fil redondant et préfère le supprimer.

Allons, allons ! :mrgreen:

La modération ne supprime pas un sujet sans raisons. (S'il est redondant on le fusionne avec son jumeau, mais je pense que ce n'est pas le cas ici.)

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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Message Publié : 25 Juin 2021 9:49 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 13 Mars 2010 20:44
Message(s) : 2195
Tout est expliqué chez Ardant du Picq (études sur le combat)
de mémoire : jamais ô grand jamais vous n'aurez d'égales résolutions face à face
quand une infanterie décidée à attaquer fond sur l'ennemi, celui-ci n'attend pas le choc et fuit
tout le reste n'est que littérature propre à exciter les foules de lecteurs avides de sensations viriles
et à cet égard, les scènes de batailles magnifiées par les peintres ou les cinéastes ne sont qu'une pâle copie de la réalité

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Message Publié : 25 Juin 2021 10:16 
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Hérodote
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Inscription : 01 Oct 2017 20:03
Message(s) : 13
Pierma a écrit :
Rico Ratso a écrit :
J'ai notamment du mal à saisir l'ambiance de l'un des récits où 150 grenadiers, usant certes de l'effet de surprise, font refluer 5000 opposants. Simple ascendant psychologique ou bien capacité à infliger des pertes insoutenables ?

Vu la disproportion, je penserais plutôt que le calme et le sang-froid de cette petite troupe qui attaque laisse imaginer qu'ils y en a d'autres derrière eux. (Les Alliés s'étaient pris de telles vestes à répétition qu'ils craignaient les combinaisons de Napoléon et ses surprises, justement.)

Où avez-vous trouvé cet épisode, et où se déroule-t-il ?

Citer :
Cela étant dit, je comprendrais parfaitement que la modération juge ce fil redondant et préfère le supprimer.

Allons, allons ! :mrgreen:

La modération ne supprime pas un sujet sans raisons. (S'il est redondant on le fusionne avec son jumeau, mais je pense que ce n'est pas le cas ici.)


Citer :
En 1814, le lendemain d'une bataille, resta encore une compagnie de 150h de la Vieille Garde, ceux ci virent arriver 5000 Autrichien, leur commandant decidant de ce cacher dans les maisons et de les laisser approcher a dix pas avant de les charger, l'effet psychologique fut decisif, car malgré leurs immense inferiorité numerique, les Autrichiens, épouvanté d'avoir a les combattrent, prirent la fuite.


C'est évoqué par Nathan8 dans le sujet connexe dont j'ai partagé le lien mais je n'en connais ni la source ni la fiabilité. Cela fait un match à 33 contre 1 si l'on accorde foi à l'anecdote. Mais l'hypothèse que vous avancez pourrait expliquer le dénouement.

bourbilly21 a écrit :
Tout est expliqué chez Ardant du Picq (études sur le combat)
de mémoire : jamais ô grand jamais vous n'aurez d'égales résolutions face à face
quand une infanterie décidée à attaquer fond sur l'ennemi, celui-ci n'attend pas le choc et fuit
tout le reste n'est que littérature propre à exciter les foules de lecteurs avides de sensations viriles
et à cet égard, les scènes de batailles magnifiées par les peintres ou les cinéastes ne sont qu'une pâle copie de la réalité


Je vous remercie pour la référence, cela pourrait m'apporter des éléments de compréhension bienvenus.

En ce qui concerne l'infanterie, il y a pourtant des époques où le contact était courant, non ? Ce n'était plus du tout la même dynamique durant le Premier Empire ?

À propos du traitement cinématographique de la période, le "Waterloo" de Bondartchouk reste-t-il le moins fantaisiste ou trouve-t-on plus fidèle historiquement ?

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Message Publié : 17 Déc 2021 0:44 
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Jean Froissart
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Inscription : 03 Jan 2008 23:00
Message(s) : 1002
Cher Rico, il est d'abord à noter que de toutes les unités de la garde, ce sont l'artillerie et la cavalerie qui ont combattu le plus, en fait à presque chaque bataille menée par Napoléon Ier.

La garde en tant que telle a connu une évolution pendant les guerres de l'empire.

En 1804, elle est composée de deux régiments d'infanterie, grenadiers et chasseurs à pieds, d'un régiment de chasseurs à cheval renforcé de l'escadron des mamelouks, du régiment des grenadiers à cheval et d'une artillerie de campagne de 24 pièces.

A Austerlitz seuls combattent l'artillerie (l'artillerie de la garde sera mise à contribution dans presque toutes les grandes batailles) et les chasseurs à cheval avec l'escadron des mameloucks.

L'infanterie de la garde est complétée en 1808 à quatre régiments, deux de grenadiers et deux de chasseurs à pied.

A Eylau les chasseurs à cheval et les grenadiers à cheval participent à la charge de Murat; le régiment des grenadiers à cheval traverse deux lignes d'infanterie russe avant de se replier, il est physiquement détruit (27 survivants sur 445 cavaliers).

Le régiment des dragons de la garde est créé en 1808, nommé "dragons de l'impératrice".

L'infanterie "donne" à Essling en 1809 d'une manière particulière qui justifie leur solde et leur statut : les deux brigades sont déployées pour constituer un rempart humain permettant aux unités de ligne de se replier de part et d'autre vers le Danube. Les unités perdent du monde en recevant les boulets autrichiens à longue portée, mais restent l'arme au bras.

En 1812 comme le reste de l'armée, la garde démarre un mouvement d'hypertophie, il dure peu compte tenu des pertes de la campagne.

En 1813 sont constituées des unités complémentaires : jeune et moyenne garde, avec des régiments de tirailleurs de la garde, de fusiliers de jeune garde, etc ...

L'artillerie de la garde devient elle-même de plus en plus puissante, l'ensemble tendant à devenir un corps d'armée au grand complet.

En 1815 ne sont recomposés que les fondamentaux : régiments de grenadiers et de chasseurs à pied, l'artillerie, les chasseurs à cheval, les dragons et les grenadiers à cheval.

L'ensemble de la garde est ainsi passé en dix ans d'environ 6 000 hommes à près de 45 000, puis à moins de 12 000 à Waterloo.

Ses engagements ont donc été rares pour ce qui est de l'infanterie, avec tout de même un moment à Dresde en 1813 ou les deux divisions de la garde refoulent un corps d'armée russe en déclenchant une panique en face ("ils ont fait l'effet d'une tête de méduse" racontera un général russe), systématiques pour l'artillerie (qui participe aux grandes batteries de Friedland et de Wagram) et fréquentes pour la cavalerie.

Pour cette dernière composante seront rajoutés les chevau-légers lanciers polonais en 1808, puis les gardes d'honneur en 1813, à l'existence éphémère pour ces derniers.

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"Notre époque, qui est celle des grands reniements idéologiques, est aussi pour les historiens celle des révisions minutieuses et de l'introduction de la nuance en toutes choses".

Yves Modéran


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Message Publié : 17 Déc 2021 9:09 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 13 Mars 2010 20:44
Message(s) : 2195
Je me permets de compléter par l'action de l'infanterie de la Garde sous Dorsenne à Eylau, quand Napoléon voit l'infanterie Russe avancer dangereusement vers le cimetière où se tient l'Empereur
Les Grognards vont charger à la baïonnette

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Message Publié : 22 Déc 2021 11:38 
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Salluste
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Inscription : 11 Juin 2012 17:37
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La Saussaye a écrit :
En 1815 ne sont recomposés que les fondamentaux : régiments de grenadiers et de chasseurs à pied, l'artillerie, les chasseurs à cheval, les dragons et les grenadiers à cheval.


S'y ajoute également une compagnie de sapeurs et une escouade de mineurs à l'issue du ralliement du 3ème génie à Grenoble. Si je ne me trompe pas, il y avait également un bataillon de marin.

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TBPLTNT Chic à Cyr!
Be polite, be professional, but have a plan to kill everybody you meet.


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