Il me semble que c'est un problème qui fait débat autour de la réintroduction de l'habit blanc en 1807 et du blocus continental sous Napoléon
sous la Révolution il y'a les histoires de la teinte des uniformes qui concernent le stock de
17 710 habits rouges d'infanterie britannique capturés à Quiberon en 1795 (plus 5000 de cavalerie), qu'il a fallu pour des raisons évidentes reteindre en noir brunâtre, et qui sont passés aux 1ère et 2e Légion des Francs (cette dernière composée de récupérés Chouans ou Vendéens envoyés à la conquête du Pays de Galles en 1797)
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Lorsque le 11 juillet 1792 l'assemblée constituante déclare la partie en danger et lève 90 000 hommes supplémentaires, elle augmente le nombre des ouvriers des manufactures, créé une nouvelle manufacture à Moulins et créé un atelier de réparation des fusils à Paris. La production est alors portée à environ 8000 fusils/mois
et même au delà de Moulins d'autres Manufactures qui n'ont existé que la sous la Révolution ont été créées, ainsi à Clermont et Thiers
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Mais cela ne suffit toujours pas. Alors on distribue des piques... Je crois avoir lu quelque part que à la bataille de Valmy un homme sur trois n'avait pas de fusil.
il y'a même des anachroniques Bataillons entiers de Volontaires de Piquiers comme aux siècles passés
https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ ... download=1Nous avons pu identifier de façon formelle 4 bataillons de piquiers de 1792
. L’un d’entre eux – le 14e Bataillon de Paris – n’a pas versé son registre aux archives, pour une raison inconnue. Il nous faut donc l’ignorer.
Une autre unité – connue sous le nom de « 10e bataillon de piquiers » – est signalée dans les « situations » de l’Armée du Nord. Mais ce n’est certainement pas une unité régulièrement constituée
dans la mesure où elle ne figure dans aucune archive ministérielle. Notre hypothèse est qu’il s’agit d’un bataillon formé par les services de l’armée du Nord, afin de rassembler les débris d’autres unités – comme cela se pratiquait habituellement, sous le nom de « bataillons de réserve ». Ce type de formation est provisoire. Le 10e de piquiers disparaît d’ailleurs des états après le 30 juin 1793.
Restent deux bataillons, formés en octobre 1792 : le 6e et le 7e bataillons de la Somme. Leurs registres de contrôle ont été conservés. Il nous est donc possible de suivre ces unités, de savoir à quels
combats elles ont participé et comment elles ont été employées.
En 1793, il n’avait pas été prévu de constituer des bataillons de piquiers avec les levées en masse. Les difficultés matérielles, la pénurie en fusils, en ont décidé autrement. Il est donc impossible de trouver ailleurs que dans les « correspondances » ou dans les « situations » mention de ces unités armées de piques de manière informelle.et sans doute plus que 4 puisque j'ai en mémoire le « Bataillon de Piquiers de la Réole »(9e bis de la Gironde) et il est question de la formation de 2 bataillons dans le Pas-de-Calais