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Message Publié : 29 Jan 2023 16:22 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Les Britanniques à plus forte raison spécifiquement les Anglais, car les Irlandais et Ecossais sont aussi britanniques, se sont forgés une image inaltérable d'opposants résolus aux ogres continentaux, jusqu'à occulter et dévaloriser l'engagement majeur des grandes puissances continentales Autriche Russie et Prusse qui apportèrent des contributions militaires plus significatives contre la France que les petits corps expéditionnaires britanniques renvoyés à la mer ou engageant une force négligeable dans un théâtre d'opérations périphérique secondaire péninsulaire où ils ne s'investiront vraiment qu'à partir du moment où les Français commençaient à se retirer à cause/grâce à la Russie

or même chez Perfide Albion, l'unanimité n'était pas acquise, il se murmure même que Napoléon ne fut pas exilé sur le sol anglais par crainte de contagion des masses....

ainsi Paul Lindsay Dawson lance une série de 4 livres sur le 'British Home Front' le Front Intérieur Britannique qui présente Perfide Albion sous une perspective inhabituelle :

mon prochain livre retrace l'histoire relativement inconnue du front intérieur britannique de l'époque, culminant avec la conspiration Despard qui cherchait à établir une république à la française en Angleterre. Nous avons oublié à quel point la Grande-Bretagne était proche de la révolution et la force des sentiments contre le gouvernement de Pitt. Ce livre est un tremplin pour poursuivre mes études sur le front intérieur britannique : un livre sera une revue approfondie des diverses tentatives d'envahir l'Angleterre, l'Écosse et l'Irlande de 1792 à 1815 ; la scène centrale de notre étude est Talleyrand, la figure de proue des Irlandais unis. par Wolfe Tone, ainsi que ses collègues et collaborateurs d'Angleterre, d'Écosse, du Pays de Galles, du Canada et d'Amérique.
Notre deuxième livre passera en revue les forces volontaires en explorant comment elles étaient plus un obstacle qu'une aide pour maintenir la paix à la maison.
Suivra celui sur les invasions Françaises en Grande-Bretagne et Irlande, je dois chercher quelques détails sur la tentative d'invasion de 1811/1812 qui se répercute sur mon prochain livre sur le luddisme*, car les deux événements étaient essentiellement la même chose. La participation française et aussi l'élément irlandais dans le luddisme* étant bien sûr écrit hors de l'histoire du luddisme*. L'histoire britannique n'aime pas mentionner que des soldats français étaient dans les rues du West Riding pour diriger les luddites* recrutés dans la milice locale.
La première vague de luddisme* en 1799/1800 semble avoir été soutenue par les Français, car la France était très bien informée du malaise social en Grande-Bretagne à l'époque et cherchait à l'exploiter. Les United Irishmen et United Welsh ont certainement été fortement impliqués en 1799/1800 et à nouveau en 1811/1812, de même que les Français qui ont fourni des armes et de l'argent, ainsi que des hommes sur le terrain.


*luddites La révolte luddite: briseurs de machines, incendiaires et émeutiers qui se multiplient dans les manufactures à l’ère de l’industrialisation britannique 1811

les gouvernements de William Pitt, Henry Addington et Spencer Percival ont été confrontés à une série sans précédent de menaces de la part de la classe ouvrière et de la classe moyenne, alimentées par l'opposition à la ligne dure du gouvernement réprime la liberté d'expression, la censure de la presse, le manque de liberté religieuse et de tolérance, le désir pour les travailleurs et la classe moyenne d'avoir le droit de vote et d'avoir leur mot à dire sur la façon dont leur pays est dirigé. Les tensions sociales commencées exacerbées par la Révolution américaine - qui a divisé une nation déjà troublée - ont explosé à partir de 1791 dans une série de tentatives d'invasion organisées par des ex-patriotes irlandais, écossais et anglais, et des troubles d'une ampleur jamais vue auparavant, pour provoquer une vaste réforme sociale, économique, politique et religieuse. L'espoir et les désirs d'une génération d'hommes et de femmes qui souhaitaient un État plus égalitaire et libéral ont été brutalement écrasés par la Couronne britannique qui s'est opposée à la liberté de religion et à la réforme politique. Les oligarques conservateurs ont refusé de desserrer leur emprise sur le pouvoir. Mes prochains livres exposent les conditions proches de la guerre civile qui se sont emparées de l'Angleterre et de l'Irlande pendant 25 ans à partir de 1789 et ont opposé les pères aux fils dans une guerre d'idéaux.

le premier des quatre volumes
Fighting Napoléon at Home Combattre Napoléon chez soi
les sierras espagnoles brûlées par le soleil, en passant par les eaux tumultueuses du cap Trafalgar jusqu'aux champs boueux et sanglants de Waterloo, les soldats et marins britanniques remportaient des victoires qui mettaient le pays sur la voie de devenir la plus grande puissance de la planète. Nous aimons imaginer que le pays était unifié contre un ennemi commun, la France, et le tyran de l'Europe - Napoléon. Pourtant, si nous grattons la surface, nous trouvons une nation non seulement en guerre avec la France mais avec elle-même.

Les grands succès de Wellington et Nelson, et le glamour de Regency London, couvrent les fissures d'une société divisée, des émeutes dans le nord industriel et de l'opposition politique généralisée. De vastes pans du pays détestaient la guerre, huaient et sifflaient les soldats et « lançaient des merdes » aux Scots Greys à Halifax. Il y avait des «pétitions de paix» répétées qui cherchaient à arrêter la guerre - et même à empêcher l'armée britannique de combattre à Waterloo.

Des associations armées de gentlemen volontaires et des milices locales ont mené l'appel à clore le débat sur la réforme sociale et démocratique, tandis que d'autre part des milliers de réformateurs anglais ont répondu à l'appel de la France et des centaines se sont en fait dirigés vers la France, des milliers d'autres estimant que la le temps était venu où ses jeunes hommes devaient se battre pour le roi et le pays, pour la réforme.

La classe moyenne naissante n'avait pas de voix au parlement ; les villes industrielles en expansion rapide n'avaient pas de députés, mais les petits villages - les arrondissements de poche - en avaient souvent deux. Le fardeau de la fiscalité incombait à ceux qui en avaient le moins les moyens ; clôture de terres communes; lois sur le maïs; restrictions à la liberté d'expression; les tueries sans fin, toutes alimentées par un courant sous-jacent de dissidence politique qui était idéologiquement opposée à la cause loyaliste. C'était une bataille pour la seule Bretagne.

Pour la première fois, la réalité choquante de la vie en Grande-Bretagne, pendant ce qui est souvent décrit comme étant sa plus grande époque, est racontée à travers des journaux intimes, des lettres et des commentaires de journaux. 'Fighting Napoleon at Home' est une représentation surprenante de la société dont les soldats et les marins étaient issus et exactement ce qu'ils se battaient pour défendre. Il deviendra une lecture essentielle pour quiconque tente de comprendre pourquoi l'aristocratie britannique devait arrêter Napoléon à tout prix et supprimer les dangereux idéaux de liberté, égalité, fraternité.*


*in french in the original english text :wink:

Ce qui me fait penser à un livre publié chez Vendémiaire, en français cette fois,
Le Temps des cannibales
La Révolution française vue des îles britannique

L’influence de la Révolution outre-Manche ne s’est pourtant pas arrêtée aux polémiques et à la contemplation. Sur tout le territoire du royaume, mais surtout en Écosse et en Irlande, les événements de France ont déclenché des réactions profondes, menant parfois les opposants à la couronne d’Angleterre au bord de l’insurrection, voire de la sécession. En réalité, 1789 a bouleversé l’ensemble de la société britannique, l’obligeant à se positionner, de manière radicale et identitaire, vis-à-vis d’un voisin qu’elle avait appris, depuis un siècle, à admirer autant qu’à redouter.
https://clio-cr.clionautes.org/le-temps ... iques.html

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Message Publié : 29 Jan 2023 18:06 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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... ou pas !
Charles James Fox, leader du parti whig était francophile, mais hélas il n'a pas pu gouverner...

_________________
il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 22 Avr 2023 15:16 
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Jean Froissart
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l'auteur Paul Lindsay Dawson sort un deuxième sur le "British Home Front" qui concerne les "luddites" précédemment mentionnés

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qui écorne de nouveau le mythe d'une Grande Bretagne unie contre la France Napoléonienne puisqu'il est question de

à Waterloo, la cavalerie lourde britannique, les Royal Scots Greys au premier plan, s'écrasa dans les rangs serrés de l'ennemi. Ce n'était pas la première fois que les Royal Scots Greys dégainaient leurs épées pendant les guerres napoléoniennes - mais c'était leur première contre les troupes de Napoléon. Trois ans plus tôt, ils avaient attaqué des travailleurs à Halifax qui protestaient contre l'introduction de machines dans le commerce de la laine.

Tirant leur nom de Ned Ludd, qui avait détruit des métiers à tricoter à Nottingham, les Luddites ont vu l'émergence de la mécanisation comme une menace pour leur gagne-pain, les hommes remplaçant les machines. En réponse, ils ont pris les choses en main en détruisant le nouvel équipement.

Les troubles industriels s'étaient accélérés tout au long du XVIIIe siècle et avaient explosé en une vague de violence inédite en 1799. Les épidémies de bris de machines se sont rapidement transformées en grèves dans une bataille du capital contre le travail. Une bataille judiciaire s'ensuivit, aboutissant à une nouvelle législation en 1806 qui soutenait les capitalistes. Cet acte, associé à l'impact du système continental introduit par Napoléon, qui fermait les ports européens et américains aux marchands britanniques, annonçait la plus grande dépression économique de l'époque. La famine, la peste et la hausse de l'emploi ont tous alimenté les feux du luddisme.

Des mois de violence ont balayé les West Midlands, le Lancashire et le Yorkshire, au cours desquels un patron d'usine a été assassiné; d'autres propriétaires d'usine ont commencé à tirer sur les travailleurs qui protestaient. Les troubles ont entraîné la mobilisation de milliers de soldats réguliers - à une époque, il y avait autant de soldats britanniques combattant les luddites qu'il n'y en avait de combattant Napoléon dans la péninsule ibérique.


Les changements dramatiques en Grande-Bretagne entre 1790 et 1815 ont créé un ensemble unique de griefs sociaux par ceux qui ont été laissés pour compte par les changements sans précédent qui ont déferlé sur la Grande-Bretagne et qui ont explosé en combats acharnés dans de vastes étendues du pays. Avec les inquiétudes actuelles sur l'informatisation remplaçant le travail, c'est une histoire qui se répercute sur les siècles.


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Message Publié : 22 Avr 2023 15:34 
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Jean Froissart
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les années 1811-1813 ont été marquées par des troubles civils sans précédent dans le nord de l'Angleterre et de l'Irlande. L'histoire nous dit traditionnellement que ces perturbations étaient "d'origine locale" et "n'avaient aucune tonalité politique" selon certains historiens de premier plan qui ont étudié la période. Pourtant, comme le montrent des recherches novatrices en France, les luddites étaient soutenus par Napoléon et payés avec de l'or français. Les soldats français en liberté conditionnelle*, et ceux débarqués clandestinement sur le sol britannique, ont organisé les luddites en de formidables forces insurgées. Le plan avait été formulé dès 1792 par Lazare Carnot, et fut finalement mis en pratique. Au plus fort de leur succès, Napoléon a abandonné les Enragés Britanniques à leur sort alors qu'il se dirigeait vers Moscou. La révolution britannique était terminée. Mon prochain livre retrace l'ascension et la chute des luddites des années 1790 jusqu'à leur exécution hors des murs de York Castle en 1813.
Paul Lindsay Dawson


*les prisonniers de guerre sur parole
étonnant, des special operations avant la lettre sur le sol ennemi dont on croyait que c'est l'apanage de Perfide Albion sur le sol Français et continental


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Message Publié : 22 Avr 2023 16:30 
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Salluste
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Citer :
Tirant leur nom de Ned Ludd, qui avait détruit des métiers à tricoter à Nottingham

Une petite précision : Ned Ludd est probablement un personnage légendaire.


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Message Publié : 25 Avr 2023 9:42 
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Polybe
Polybe

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Voici un lien vers un épisode d'en quête de politique présentée par Thomas Legrand qui traite du Luddisme :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/en-quete-de-politique/en-quete-de-politique-du-samedi-10-septembre-2022-4818512

Bonne écoute


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Message Publié : 25 Avr 2023 19:41 
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Loïc a écrit :
les années 1811-1813 ont été marquées par des troubles civils sans précédent dans le nord de l'Angleterre et de l'Irlande. L'histoire nous dit traditionnellement que ces perturbations étaient "d'origine locale" et "n'avaient aucune tonalité politique" selon certains historiens de premier plan qui ont étudié la période. Pourtant, comme le montrent des recherches novatrices en France, les luddites étaient soutenus par Napoléon et payés avec de l'or français. Les soldats français en liberté conditionnelle*, et ceux débarqués clandestinement sur le sol britannique, ont organisé les luddites en de formidables forces insurgées. Le plan avait été formulé dès 1792 par Lazare Carnot, et fut finalement mis en pratique. Au plus fort de leur succès, Napoléon a abandonné les Enragés Britanniques à leur sort alors qu'il se dirigeait vers Moscou. La révolution britannique était terminée. Mon prochain livre retrace l'ascension et la chute des luddites des années 1790 jusqu'à leur exécution hors des murs de York Castle en 1813.
Paul Lindsay Dawson


*les prisonniers de guerre sur parole
étonnant, des special operations avant la lettre sur le sol ennemi dont on croyait que c'est l'apanage de Perfide Albion sur le sol Français et continental

Je crois qu'en 1811, l'Angleterre s'est trouvée en état de quasi-faillite à cause du blocus continental, qui accumulait les produits non expédiés sur ses quais. Cela s'est traduit par des licenciements immédiats et massifs dans la population ouvrière, en particulier dans les filatures.
Les révoltes qui ont suivi ont été durement réprimés par l'armée anglaise en place dans les iles britanniques.
S'agit-il des mêmes mouvements que ces révoltés luddites ?

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Message Publié : 25 Avr 2023 22:00 
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Jean Froissart
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Ceci n'excluant pas cela mais ce que je comprends de ce phénomène luddite fort peu connu chez nous c'est qu'il s'inscrit dans une hostilité à l'industrialisation/mécanisation qui met sur la paille à la fois la main d'œuvre qui se voit remplacée par des machines et les petits artisans producteurs locaux concurrencés ruinés par ces dernières
d'ailleurs je vois dans les forums anglo-saxons que ce terme de luddite a l'air d'être passé à la postérité pour désigner les gens réfractaires au progrès

le mouvement luddite concerne aussi géographiquement un périmètre au centre de l'Angleterre où sont installés les secteurs du travail de la soie du Nottinghamshire et du coton du Yorkshire...
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Message Publié : 27 Avr 2023 13:15 
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Salluste
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Ici (https://www.cairn.info/revue-tumultes-2 ... ge-159.htm), un élément de réponse à la question de Pierma.
Citer :
Entre mars 1811 et avril 1817, confrontés à l’utilisation nouvelle de machines (par de la main-d’œuvre moins qualifiée, des apprentis, des travailleurs qui n’avaient pas effectué leur apprentissage et des femmes) permettant de réduire les salaires et de produire des produits de moindre qualité (portant ainsi atteinte à la réputation de leur métier), ils [les luddistes] eurent recours à la destruction de machines et à l’instauration d’un climat de terreur parmi leurs propriétaires afin de préserver leurs salaires, leurs emplois et leurs métiers. Les machines n’étaient pas la seule, ni même la plus grande menace pour les travailleurs du textile dans les comtés du centre et du nord de l’Angleterre. Les décrets du Prince régent, interdisant le commerce avec la France napoléonienne et les nations amies de la France, barraient l’accès de l’industrie textile britannique à certains marchés étrangers.

A noter que 20 ans plus tard, il y a la révolte des canuts à Lyon pour peu ou prou les mêmes raisons.


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Message Publié : 27 Avr 2023 21:22 
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Merci pour cet éclairage, Supertomate ! %1

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