Charles Reinaud a écrit :
Nisilanne, je crois que pour commencer vous devriez changer de ton!
Vos agressions -non constructivent- n'apportent pas grand chose au débat historique.
Excusez-moi, mais je ne vois pas ce que cette remarque a de constructif, ni ce qu'elle apporte au débat historique.
Ai-je proféré une insulte ou dit quelque chose d'incongru ?
Est-ce à vous de définir le ton qui convient ? (et à quel titre, si je puis me permettre ?)
Ou est-ce de relever la logique de votre conception de l'histoire, revendiquée dans votre "signature", qui constitue une agression ?
Charles Reinaud a écrit :
Nisilanne a écrit :
Le Portugal a déclaré la guerre à la France en 1807 ?
L'Espagne a déclaré la guerre à la France en 1808 ?
La Russie a déclaré la guerre à la France en 1812 ?
Ou sommes-nous encore ici dans le champ des mensonges qu'on ne peut pas contester ?
Comme je l'avais indiqué plus haut c'est effectivement des guerres engagés par la France qui contrairement à ce que vous dites n'ont pas toutes comme objectif un accroissement territorial.
Me permettrez-vous de faire remarquer que je répondais dans l'intervention que vous citez à un autre intervenant (Coutal) qui affirmait que
Toutes les guerres que la France a subi durant la période napoléonienne ont été déclarées par les ennemis de la France. Jamais par la France elle même.Voir plus haut.
Une guerre d'agression peut d'ailleurs avoir d'autres objectifs qu'un accroissement territorial.
Charles Reinaud a écrit :
Nisilanne a écrit :
C'est la République française qui a déclaré la guerre au Stathouder (février 1793), et ce n'est donc pas la Hollande (ou le pays qui l'aurait possédé !?) qui a agressé la France.
Allié de qui?
Rappelez vous au passage que la France n'avait aucun interêt à se trouver des ennemis...
Le stathouder était allié, sur le plan familial, à la Prusse et à l'Angleterre. Mais il y avait en Hollande un important parti démocratique, écrasé par l'intervention prussienne de 1787. C'est ce parti qui est arrivé au pouvoir en 1795, à la faveur de l'invasion de Pichegru. La France avait reconnu cette république batave, qui était son alliée. Cela n'a pas empêché Napoléon de l'annexer en 1810, après l'intermède du royaume de Louis.
Charles Reinaud a écrit :
Permettez, c'est vous qui ne tirez pas les enseignements de l'histoire
, vous m'expliquerez en quoi le traité d'Amiens qui était pourtant un traité très avantageux pour l'Angleterre a empeché la reprise de la guerre....Ou encore en quoi la générosité de la France en 1805 a évité une nouvelle guerre avec la Russie ou l'Autriche....
Louis XV avait déjà fait cette énorme erreur un siècle avant de faire une paix sans gain territoriaux ce qui nous a donné une guerre quelques années après avec de belles défaites...
Restons logiques. Si le traité d'Amiens n'a pas empêché la reprise de la guerre, c'est soit qu'il n'était pas tellement avantageux pour l'Angleterre, soit que Napoléon voulait la guerre.
Et ce n'est pas parce que je pense que Napoléon n'est pas aussi blanc qu'on veut nous le montrer, que je pense que le gouvernement anglais n'a pas de responsabilité dans la guerre.
Mais il reste que la France développait en Europe une politique de domination que l'Angleterre ne pouvait supporter. Laquelle Angleterre menait de son côté une politique de domination bien peu recommandable dans ses colonies.
Charles Reinaud a écrit :
Mise a part que le traitement de l'empereur Napoléon à Saint Hélène est une violation des usages en matière de droit international...Que jamais Napoléon n'a réservé un pareil sort aux monarques qu'il avait écrasé... Mais c'est probablement la différence entre les grands hommes, et les rejetons de vieilles familles...
Du point de vue des Alliés, c'est Napoléon qui s'était mis en dehors du droit international. Mais je répondais ici au "Vae victis" de notre ami Coutal. Je crois que c'est à lui que vous devriez adresser cette partie de votre message.
Quant au sort que Napoléon a réservé à Toussaint Louverture, je n'y vois pas la marque d'un grand homme. Mais ici aussi, il y a sans doute une différence à faire entre un grand homme et un "nègre révolté" ?
Dans un cas, le vae victis s'applique, dans l'autre pas ?
Charles Reinaud a écrit :
L'historien analyse les faits et évite des rapprochements hasardeux, qui n'ont pour finalité que de créer une polémique stérile
.
Vous pourriez aussi faire une comparaison entre Attila et Hitler elle n'aurait pas plus d'interêt
Si on avait fait plus tôt la comparaison entre Attila et Hitler, on aurait peut-être pu éviter bien des malheurs...
De toute façon, les comparaisons se font tout naturellement, que vous le vouliez ou non.
Le général allemand von Falkenhausen, un des promoteurs du complot contre Hitler, écrit dans ses mémoires à propos de 1943 :
Citer :
"Nous poussions à l'élimination d'un régime qui ne pouvait que précipiter l'Allemagne dans l'abîme. Hitler avait manifestement succombé à la folie des grandeurs. En 1803 déjà, Pitt écrivait à propos de Napoléon Ier : "l'extravagance et la violence qui se montrent dans sa conversation gouvernent sa conduite et le jettent dans les dernières extrémités..."
Hitler et ses dangereux hommes de main devaient périr !
Vous voyez que la comparaison est inscrite dans l'histoire, par la force des choses, que vous le vouliez ou non.
Mais comparaison ne veut pas dire assimilation. Hitler est bien pire que Napoléon. Ce qui ne fait pas de Napoléon un ange d'innocence.
Avec mes plus sincères excuses pour ce que ce message aurait pu contenir de déplaisant...
Cordialement