Citer :
Bravo. Restons unanimes. Ce que j'écris est inutile, puisque je m'écarte de l'unanimité.
Votre mauvaise foi commence à m'agacer ! Vous savez très bien qu'il s'agissait de propos concernant Hitler, qui n'ont pas leur place dans ce sujet de discussion. Savez-vous lire un titre ?
Citer :
Je ne sais pas où vous allez chercher des affirmations pareilles ?...
Dans n'importe quel livre d'histoire, tout simplement !
Citer :
Un des grands débats à l'occasion du Bicentenaire en 1989, autour de l'oeuvre de François Furet, était précisément : où peut-on fixer la fin de la Révolution française ?
Ne tentez pas de vous mettre dans la peau de François Furet, car visiblement vous avez des problèmes de compréhension avec les buts de son oeuvre. Il n'a à aucun moment cherché à réfuter le fait que la Révolution ne s'arrête pas en 1799, mais il a posé certaines hypothèses et un questionnement qui porte le lecteur à s'interroger sur la période/rupture ouverte par les événements de 1789 et sur sa longévité. Ce qui ne semble pas être la même chose...
Du moins, il n'a jamais écrit ce que vous voulez bien le lui faire.
Citer :
De ce que la France y renonce à l'ambition quasi religieuse d'avoir ouvert une ère nouvelle
Depuis la signature du Concordat, le calendrier révolutionnaire n'était plus qu'un avatar folklorique de celui de la 1ère République. En effet, ern 1801, la Constitution civile du clergé a été abrogée officiellement et elle avait été assouplie depuis l'arrivée au pouvoir du premier consul en 1799. Alors quelle date est la plus appropriée pour cette affirmation ?
Citer :
Un des grands débats à l'occasion du Bicentenaire en 1989, autour de l'oeuvre de François Furet, était précisément : où peut-on fixer la fin de la Révolution française ?
Pour étayer cette interprétation, vous ne citez pas Furet, mais des auteurs qui le citent et visiblement ces propos tendent à confirmer mes souvenirs personnels :
Citer :
Ou faut-il écrire comme le suggère François Furet «une version longue et étalée sur plus de 100 ans
Citer :
Mussolini n'était pas historien, mais c'était à tout le moins un personnage historique. La comparaison, par cette citation, est inscrite dans l'histoire, elle en fait partie.
Un personnage historique peut se permettre ce type de jonglages avec le passé. Mais lorsque - oui, ils sont un peu plus sérieux dans leur démarche ! - les historiens tentent de comparer des époques et des contextes différents, ils se donnent la peine de rappeler les grandes différences (histoire de prévenir le lecteur afin qu'il ne tombe pas dans des erreurs de jugement, ainsi devenus inévitables par de tels raccourcis), avant d'arriver aux points concordants.
Citer :
Ce ne sont pas les historiens qui font l'histoire, je pense.
Brillante déduction !
Non, ils ont plutôt la tâche de l'interpréter et de la rendre intelligible pour les générations qui leur sont contemporaines. Ce que vous n'avez sembl-t-il pas perçu !
duc de Raguse.