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Message Publié : 25 Août 2006 15:22 
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Salluste
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Oui en effet je viens de le lire, et cela confirme nos propos! c'est effarant de lire ces détails d'horreur absolue de ces massacres!j'espère vraiment qu'ils furent exagérés! :?


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Message Publié : 25 Août 2006 16:24 
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Grégoire de Tours
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Victoire-Adélaïde a écrit :
Bien qu'étant fort charitable, la Princesse n'aurait pas imaginé, je crois, de vivre en république.

C'est aussi que la Princesse était une femme de son temps, celui des Lumières, de l'Ancien Régime, et vue la condition de sa naissance et l'Amitié qu'elle portait à la famille royale, à laquelle elle appartenait d'ailleurs de loin, et à Marie-Antoinette en particulier, il serait antinomique de lui faire envisager cette république qui signifiait la perte de tous les siens.
Bien à vous.

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"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


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Message Publié : 25 Août 2006 16:40 
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Bon, il faudrait peut-être cesser de tourner en rond et chercher un peu, M'sieurs, dames, parce que je reste un peu sur ma faim et que je n'apprends pas grand chose, sinon des considérations supposées sur la princesse.

Cherchez un peu. J'ai trouvé des choses intéressantes sur Gallica.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 25 Août 2006 18:37 
Oui monsieur! :lol:


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Message Publié : 25 Août 2006 19:26 
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Salluste
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Un grand nombre de femmes de très haute-naissance (pour ne parler que d'elles ici) étaient, en cette fin de siècle, proches des idées philosophiques des Lumières.
Ou du moins de ce qu'elles en pensaient...de loin. :wink:
Nous pouvons citer, Mme d'Hénin, de Montesson, la princesse de Poix, la duchesse de Biron, la maréchale de Luxembourg, la princesse de Bouillon et bien d'autres encore !
Elles étaient considérées comme des esprits forts et aimaient fréquenter, à l'occasion, une société de philosophes.

Effet de mode ou réelle adhésion aux idées progressistes?
On l'a déjà dit aussi pour Mme de Lamballe et son appartenance, finalement surprenante 8O , aux idées de la franc-maçonnerie (voir ici : http://www.passion-histoire.net_ ... c&start=80 )

J'imagine donc que, comme beaucoup d'hommes et de femmes de la Cour, la princesse de Lamballe a été complètement dépassée par ce qui s'est passé.
Elle ne s'y attendait absolument pas. Et, comme d'autres, n'imaginait pas une seule seconde que l'on puisse remettre en cause et surtout, à ce point, la monarchie.
Au début de la Révolution, ils sont d’ailleurs peu nombreux ceux qui l’envisagent comme tel, révolutionnaires compris.

Je cite la marquise de la Tour du Pin dans ses Mémoires, et à propos cette fois de la prise de la Bastille :
"L'on n'avait pas la moindre idée de ce qui devait arriver à Paris le lendemain. On parlait seulement de troubles partiels à la porte de quelques boulangers accusés par le peuple de falsifier la farine (...).
Si l'on réfléchit que ma position personnelle me mettait à portée de tout savoir; que M de Lally, membre influent de l'Assemblée, demeurait, avec ma tante et moi, dans la petite maison de la Ménagerie; que j'allais tous les jours souper à Versailles, chez Mme de Poix, dont le mari, capitaine des gardes, et membre de l'Assemblée, voyait le roi tous les soirs à son coucher (...).
Notre sécurité était si profonde que le 14 juillet à midi, ou même à une heure plus avancée de la journée, nous ne nous doutions qu'il y eût le moindre tumulte à Paris"


Je suis aussi en train de lire les Mémoires de la comtesse de Bohm, captive sous la Terreur et qui échappe, par hasard, à la mort.
Elle est la fille du marquis de Girardin, qui fût le protecteur de Rousseau et qui l'accueillit en 1778 dans son domaine d'Ermenonville, dédié à la philosophie et à la nature.
Elle est instruite, mais donc aussi complètement baignée d'idées nouvelles et libérales.
Pourtant, à lire ses Mémoires, elle ne comprend rien de rien à ce qui lui arrive! :tourne:

Puisque noble, elle est suspectée, à priori, d'être des ennemis de la Révolution (bien pire, Mme de Lamballe est connue pour être une des amies intimes de la reine)
Mais elle tombe également à cause de motifs plus personnels (c'est aussi peut être le cas de la princesse de Lamballe avec Orléans).
Et enfin à cause d'une certaine anarchie politique et sociale, d'évènements extérieurs etc., qu'elle est loin de pouvoir anticiper.
Dans un premier temps elle émigrera d'ailleurs, puis revient, persuadée qu'il ne peut rien lui arriver ou ne mesurant pas les risques réels (c'est aussi le cas de la princesse de Lamballe).
La comtesse de Bohm se montre tout aussi horrifiée à l'annonce de la mort de la reine, que profondément choquée quand elle se rend compte, en prison, que des femmes du peuple peuvent être… monarchistes ! :lol:
Elle ne comprend rien, parce qu’elle manque de recul historique et que les évènements s'articulent de manière incontrôlable.

J'imagine que la princesse de Lamballe était attachée à la monarchie, elle a pu aussi s'ouvrir à d'autres idées; mais elle n'a pas pu mesurer ce qui se passerait, et avec quelle rapidité!
C’était, il me semble, impossible d’ailleurs.

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Message Publié : 25 Août 2006 19:36 
la nuit, la neige a écrit :
Dans un premier temps elle émigrera d'ailleurs, puis revient, persuadée qu'il ne peut rien lui arriver ou ne mesurant pas les risques réels (c'est aussi le cas de la princesse de Lamballe).


Pourtant, il me semble avoir lu chez De Decker que la Princesse avait fait un testament la veille de son retour en France. Aurait-elle eu un pressentiment?


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Message Publié : 25 Août 2006 19:49 
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Grégoire de Tours
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Citer :
J'imagine que la princesse de Lamballe était attachée à la monarchie, elle a pu aussi s'ouvrir à d'autres idées; mais elle n'a pas pu mesurer ce qui se passerait, et avec quelle rapidité!
C’était, il me semble, impossible d’ailleurs.


Je partage votre opinion, la nuit, la neige. Entre s'enthousiasmer, charitablement, pour des idées d'égalité et prévoir le séisme de la révolution française, il y a de la marge ! Témoin la réaction de Marie-Caroline à l'exécution de sa soeur : elle s'est reproché amèrement d'avoir accueilli à bras ouverts les Lumières.

C'est nous qui, du haut de nos siècles de démocratie, avons le recul... La princesse de Lamballe, elle, s'effrayait en effet de "l'anarchie" qui bouillait autour d'elle.

Citer :
Pourtant, il me semble avoir lu chez De Decker que la Princesse avait fait un testament la veille de son retour en France. Aurait-elle eu un pressentiment?


En effet, Victoire-Adélaïde, la princesse a rédigé un testament, fort émouvant, d'ailleurs. A plusieurs reprises, lors de ses échanges secrets avec la reine, Barnave demande le retour des émigrés en France. Le nom de madame de Lamballe revient plusieurs fois dans ces lettres.

A-t-elle eu un pressentiment ? Elle se sentait certainement plus en sécurité à l'étranger que dans cette France en pleine explosion...

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Message Publié : 25 Août 2006 20:24 
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charlotte a écrit :
En effet, Victoire-Adélaïde, la princesse a rédigé un testament, fort émouvant, d'ailleurs (...)
A-t-elle eu un pressentiment ? Elle se sentait certainement plus en sécurité à l'étranger que dans cette France en pleine explosion...

Vous avez sans doute raison, je ne connais pas ce testament.
A l'occasion, peut-être pourriez-vous nous en citer quelques passages?
Je ne me souviens pas de la date exacte de son retour à Paris.
Est-ce à une période neutre de la vie de la famille royale aux Tuileries, ou à une autre déjà extrêmement tendue?
Je ne sais pas si les mots sont justes : en bref, est-ce que la princesse de Lamballe est revenue à un moment particulièrement...chaud? :lol:

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Message Publié : 25 Août 2006 21:24 
la nuit, la neige a écrit :
A l'occasion, peut-être pourriez-vous nous en citer quelques passages?


On peut lire, selon De Decker, ce fameux testament au "dossier 300 API 475 des Archives de la Maison de France". Les exécuteurs sont M.M. de la Vaupalière et de Clermont-Gallerande. Tout cela fut rédigé le 15 octobre 1791. Toutes les possessions de Madame de Lamballe sont léguées à son neveu le prince de Carignan, ou à son cousin le duc d'Enghien, si le premier venait à décéder prématurément.
Nous verrons à quels moments nous pourrons en faire la lecture ici.


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Message Publié : 25 Août 2006 21:27 
la nuit, la neige a écrit :
Je ne me souviens pas de la date exacte de son retour à Paris.
Est-ce à une période neutre de la vie de la famille royale aux Tuileries, ou à une autre déjà extrêmement tendue?
Je ne sais pas si les mots sont justes : en bref, est-ce que la princesse de Lamballe est revenue à un moment particulièrement...chaud? :lol:


J'oubliais, la Princesse est revenue à Paris le 4 novembre 1791, date à laquelle il semble que la situation soit déjà bien tendue, mais en tous cas bien moins que ce qui s'ensuivra...


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Message Publié : 25 Août 2006 22:17 
Après l'arrestation de Varennes il régnait un esprit de suspicion et de méfiance assez prononcés dans Paris, les Jacobins ayant décidés de faire tomber la monarchie à tout prix...la situation n'était franchement pas terrible, et les débordements commençaient à s'amplifier.


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Message Publié : 25 Août 2006 22:36 
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Salluste
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la nuit, la neige a écrit :
Un grand nombre de femmes de très haute-naissance (pour ne parler que d'elles ici) étaient, en cette fin de siècle, proches des idées philosophiques des Lumières.
Ou du moins de ce qu'elles en pensaient...de loin. :wink:
Nous pouvons citer, Mme de Montesson


La danaïde de l'écritoire comme l'a brillament rappelé Louis-Auguste...

Citer :
J'imagine donc que, comme beaucoup d'hommes et de femmes de la Cour, la princesse de Lamballe a été complètement dépassée par ce qui s'est passé.
Elle ne s'y attendait absolument pas. Et, comme d'autres, n'imaginait pas une seule seconde que l'on puisse remettre en cause et surtout, à ce point, la monarchie.

[...]

Mais elle tombe également à cause de motifs plus personnels (c'est aussi peut être le cas de la princesse de Lamballe avec Orléans).


Votre raisonnement est fort intéressant, L.N.L.N., mais on pourrait citer à contrario les exemples des duchesses d'Orléans et de Bourbon, princesses du sang, qui elles ne comprirent surtout pas qu'on puisse les expulser de France sous le Directoire, tant elles s'étaient accomodées facilement de la succession rapide des évènements et des régimes !

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Sébastien


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Message Publié : 26 Août 2006 9:02 
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Citer :
Vous avez sans doute raison, je ne connais pas ce testament.
A l'occasion, peut-être pourriez-vous nous en citer quelques passages?
Je ne me souviens pas de la date exacte de son retour à Paris.
Est-ce à une période neutre de la vie de la famille royale aux Tuileries, ou à une autre déjà extrêmement tendue?


Comme l'a rappelé Victoire-Adélaïde, madame de Lamballe revient à Paris le 4 novembre 1791. Elle écrit à la landgravine de Hesse :

Me voilà de nouveau à Paris depuis lundi et j'aurai tout le temps d'écrire des épîtres, attendu que, n'étant rentrée dans ce chien de pays que pour la Reine, et pas du tout pour me divertir, on ne me verra pas beaucoup dans le monde. Il fallait tous mes sentiments pour elle pour me faire quitter le séjour d'Aix et vaincre la répugnance que j'éprouvais pour venir dans ce lieu; mais du moment que la Reine m'en eut manifesté le désir qu'elle avait que je revinsse vers elle, je suis partie sur-le-champ et je suis venue occuper mon logement aux Tuileries où je me suis établie du jour même de mon arrivée... Je sacrifierai tout à la Reine...

Cette lettre est citée par Michel de Decker, in La princesse de Lamballe, librairie académique Perrin, 1979, p. 205. Bien sûr, est-elle authentique... ? On en vient à douter de tout, pour finir... :roll:

Mais, en partant du principe qu'elle l'est, les motivations de la princesse sont rappelées en long et en large. Elle revient avec des pieds de plomb, et ne l'aurait jamais fait si Marie-Antoinette n'avait pas désiré sa présence à ses côtés. "Je sacrifierai tout à la reine", dit-elle. Voici des paroles qui confirment son testament : la malheureuse princesse sait donc très bien à quoi elle s'engage.

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Message Publié : 26 Août 2006 9:38 
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Revenons aux événements de juin 91. Toujours d'après la bio de Michel de Decker, madame de Lamballe ne supporte pas que Marie-Antoinette ne l'ait pas emmenée dans sa fuite, elle, la fidèle parmi les fidèles.

Elle quitte les Tuileries dans une petite voiture avec la marquise de Lâge, madame de Ginestous et sa fille, monsieur de Ginestous et monsieur de Lâge. C'est la marquise de Lâge qui rapporte le voyage, qui, le soir du 21, les amène à Aumale, où ils retrouvent le duc de Penthièvre.

Munis du linge et de l'argent nécessaire, les fugitifs se remettent en route et, le soir du 22, atteignent Boulogne-sur-Mer. De là, ils s'embarquent pour l'Angleterre. Nulle mission diplomatique pour la princesse, selon de Decker, d'ailleurs, le 26, elle est à Ostende. Elle gagne Bruxelles, Liège et, enfin, Aix-la-Chapelle.

Là, elle se repose et oublie les affres de la révolution, d'autant plus que Marie-Antoinette, captive aux Tuileries, ne lui demande absolument pas de revenir. Au contraire, elle lui recommande de ne pas se jeter "dans la gueule du tigre" (j'espère que cette expression géniale est authentique... ).

Et puis, de meilleures nouvelles arrivent de Paris, où les troubles semblent apaisés. Le 14 octobre, nous dit de Decker, la princesse reçoit une lettre de la reine, qui la presse de rentrer. Aussi, le 15 octobre 1791, rédige-t-elle son testament.

Au nom du père, du fils et du saint-esprit. Je fais et institue mon héritier et légataire universel, le prince de Savoie-Carignan, mon neveu, de tous mes biens, tant mobiliers qu'autres, et à son défaut, monsieur le duc d'Enghien, mon cousin du côté de ma mère. Je prie monsieur de la Vaupalière et monsieur de Clermont-Gallerande d'être exécuteurs testamentaires.

Je supplie la Reine de recevoir une marque de reconnaissance de celle à qui elle avait donné de titre de son amie, titre précieux qui a fait le bonheur de ma vie et dont je n'ai jamais abusé que pour lui donner des témoignages d'attachement et des preuves de mon sentiment pour sa personne que j'ai toujours aimée et chérie jusqu'à mon dernier soupir. Je lui demande donc, pour dernière grâce, d'accepter ma montre à réveil, pour lui rappeler l'heure de notre séparation et celles que nous avons passées ensemble.
(M. de Decker, op. cit., pp. 203-204)

Emouvant, n'est-ce pas ? La princesse n'oublie pas les autres personnes qui l'aiment, aussi son testament est-il long. Mais une première remarque, à chaud... On dirait bien que ceci a été rédigé, non parce que la princesse avait peur de mourir aux pieds de la reine, mais bien parce qu'elle craignait de périr avant de l'avoir revue, en chemin ! Encore plus fidèle que je ne le pensais, la "bonne Lamballe"...

De plus, ces deux écrits témoignent d'un esprit clair, de sensibilité, d'un solide bon sens, d'un certain style et même d'ironie... Rien à voir avec la "sotte" que nous présentent presque toutes les biographies de Marie-Antoinette !

Image

... le portrait que je préfère...

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Message Publié : 26 Août 2006 9:57 
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Salluste
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Inscription : 16 Mai 2006 13:04
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Merci à vous toutes et tous pour vos précisions et commentaires.
La princesse revient donc au moment du decret contre les émigrés et de la montée en puissance des Girondins dans l'Assemblée nationale législative.
Mais le roi et la reine bénéficient encore d'un peu de marge de manoeuvre, même si elle est de plus en plus étroite.
Notons qu'à la fin décembre, Marie-Antoinette sera, pour la dernière fois, acclamée à l'Opéra où se joue Iphigénie en Aulidede Gluck.
Tout se dégradera en quelques mois seulement.
Je ne remets pas en cause le dévouement courageux avec lequel la princesse décide de revenir à Paris, mais son : "et pas du tout pour me divertir, on ne me verra pas beaucoup dans le monde" pourrait aussi montrer qu'elle n'envisage peut-être pas, dans sa mesure réelle, la tension politique du moment. Elle ne voit peut-être que le sacrifice -un peu romantique- qu'elle doit faire au nom de son amitié.
Mais c'est déjà fort louable. :wink:

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