C'est gênant d'être roi et de ne pas avoir été initié à la politique, et de ne pas avoir cherché à vraiment s'y intéresser. Comme vous l'avez dit c'est une question d'instruction et non pas d'âge, entre les 10 ans de louis et ses 20 ans on aurait tout de même eut le temps de l'intéresser aux affaires de la France, lui donner un poste officiel qui lui aurait servi d'initiation, lui apprendre le métier au fur et à mesure pour qu'il acquière de l'expérience. Mais non on a préféré lui apprendre des matières théoriques comme la géographie ou la théologie, ce qui est utile, mais sans formation politique, çà même pas bien loin. Même si Louis avait eu 25 ans à son couronnement, çà n'aurait rien changé, il n'aurait certainement pas été plus impliqué dans la politique de la France.
De plus ses parents l'avait toujours diminué en le comparant à son frére ainé le duc de bourgogne, dauphin brillant, capricieux et autoritaire, ses parents ne se consolèrent jamais de sa perte, même après la mort de celui-ci Louis ne reçu pas de regain d'affection, il continua d'être délaissé. Louis en a certainement hérité sa mollesse, son manque d'autorité et son conplexe d'infériorité ; il avait toujours tellement peur de mal faire, qu'il préférait laisser les choses en l'état.
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Dire qu'il n'a pas su gouverner est trés exagéré, dire qu'il a manqué de fermeté et de plan cohérent dans la conduite des affaires, notamment dans la résolution du problème du déficit, me parait plus juste. A ce que je sache, la France en 1789, est considérée comme le pays le plus riche d'Europe. C'est sur le plan politique que la faiblesse est évidente.
Oui la France est le pays le plus riche d'Europe en 1789, mais Louis XVI l'a reçu en héritage, ce n'est pas lui qui a enrichi la France.
Louis XVI n'avait aucune vision politique, il essayait de garder la France telle qu'il l'avait reçue, c'est le roi de la tradition, ses tentatives de réforme timide n'aboutirent qu'à des reculs devant le refus des privilégiés. Un roi sans fermeté n'est rien, qu'un pantin entre les mains des courtisans ; une politique sans cohérence est condamnée à l'inefficacité, à l'éparpillement, elle est contre productive. C'est son manque de fermeté et sa politique incohérente qui l'a conduit à la guillotine.