Roch donzella, je vous serais gré de ne pas faire virer le sujet dans une mauvaise ambiance, comme cela a déjà été le cas dans d'autres. Gardez s'il vous plait votre raison et votre sang-froid afin de préserver la bonne entente présente sur le forum. N'ayant pas de prérogatives pour diriger le forum, je me limite donc à ce simple appel d'intervenant à intervenant.

Je vous remercie pour l'aide que vous m'avez tous apporté ! C'est une période et un sujet que je ne connaissais pas (encore), mais désormais je sais quelques petites choses à propos !
J'ai tenté de montrer à travers mon plan que les parlements avaient tenté de capter une représentativité de la société qu'ils n'avaient pas, et que, ayant pu défendre parfois les intérêts du peuple (en même temps que les leurs) ils tentèrent de parvenir à un rôle social de plus en plus important, s'opposant au roi pour toutes sortes de raisons à la fin de l'Ancien Régime.
Je ne vous soumettrai pas mon plan ici, si quelqu'un veut s'en tenir informé, qu'il me contacte par MP.
Cordialement,
Thibault

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"En guerre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près" ...

Un petit lien sympa qui devrait pouvoir vous aider.

http://ahrf.revues.org/document2212.html

J'ai lu en son temps avec beaucoup d'intérêt :

"1984 " La Provence des Lumières. Les parlementaires d’Aix au XVIIIe siècle ", Paris, Maloine."

qui est la version "grand public" d'une thèse de doctorat.

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"FORTUNA PERIT, FAMA MANET"

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

je pense avoir écrit dans un francais clair et correct....

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"FORTUNA PERIT, FAMA MANET"

Vous vous fichez du monde ou quoi ??? 8O



Par moment, c'est du petit nègre très difficile à déchiffrer et on vous en avait déjà fait la remarque, comme notre charte le précise.
Donc, vous êtes prié de vous y conformer, point barre.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Vous avez parfaitement raison...

C'est un ehonte de n'avoir pas relu suffisamment

Passionné par le débat...j'ai cliqué trop tôt...

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"FORTUNA PERIT, FAMA MANET"

Il est opportunément prévu un bouton "Prévisualisation" dont je fais un usage immodéré avant d'appuyer sur "Envoyer". Je ne peux que vous en recommander l'usage

Quelqu'un peut-il me donner les raisons qui présidaient à l'installation d'un parlement ? Comment choisissait-on le lieu qui le recevait ? merci.

Serait-il possible de déplacer ce sujet dans la période des Lumières? Cela me semblerait plus adapté que dans Révolution et Empire (même si je suis conscient que les Parlements existent avant le XVIIIe s.).

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

C'est fait

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Merci Jean-Claude.


Une interrogation: Hier, j'assistais à un cour sur les Parlements, et notre professeur nous a laissé entendre que la "fronde parlementaire", au-delà des questions politiques, jansénistes, etc... avait sûrement vu son lit fait par la monarchie elle-même qui payait plus qu'à retard les procureurs et avocats généraux. Il semblait sous-entendre que ces retards de paiement avaient fini, peu à peu, par aliéner ces gens du roi vis à vis de la monarchie, et que cela pouvait peut-être expliquer l'extrème virulence de cette rebellion (là, c'est moi qui extrapole).

Qu'en pensez-vous? J'ai déjà constaté que la France avait beaucoup de mal à honorer ses engagements financiers, mais de là à payer si légèrement des serviteurs aussi importants...

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Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Bonjour,
Je ne suis pas éclairé sur le rapport entre les lumières et le parlement, donc je doute de la pertinence de la nouvelle localisation du topic. Je me permets de reposer ma question : pourrait on me renseigner sur les motifs qui amenaient à décider le pouvoir à implanter un parlement dans une province ? Le fait de ne pas centraliser le pouvoir de justice à Paris, pour les cours d'Appel ou leur équivalent à l'époque. Le fait de laisser les Provinces résoudre avec la coutume locale les décisions de justice. Le fait de se concilier des Provinces nouvellement conquises. Je crois qu'au moment de la Révolution il y avait une vingtaine de Parlements en France. Pourquoi pas 19 ou 21 ? Na.
D'autre part une institution comme celle des parlements existait-elle en dehors de la France. Quel modèle A-t il pour équivalent sur le vieux continent ? merci !

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C'est au XVIIIe s., très nettement à mon sens, que les Parlements ont le plus fait parler d'eux, dont acte... De la Révolution, les pauvres n'ont pas connu grand chose puisqu'ils furent supprimés très tôt...


Si nous le savions, nous vous aurions répondu. J'ai quelques idées, mais je ne peux répondre avec certitude.


Le Parlement est bien une sorte de cour d'appel. Certes, Paris ne centralise pas tout, mais le ressort du Parlement de Paris prend une très grosse partie du royaume.



Nous avons déjà évoqué plus haut la question du nombre de Parlements.


Je ne sais pas pour les autres nations, mais en tout cas en Lorraine oui, cela existait. La Lorraine était dotée d'une "Cour Souveraine" et d'une "Chambre des Comptes". Aux attributions proches de celles de France.

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A propos des motifs, voila ce que dit Maurice Bordes, L'Administration provinciale et municipale au XVIIIe siècle, SEDES, 1970 :
Les courses souveraines provinciales furent, pour la plupart, érigées dans des provincesrattachées au domaine royal depuis la guerre de cent ans; elles répondaient au désir, assez général, d'une administration s'exerçant dans un cadre limité avec des magistrats originaires du pays."
Par ailleurs, "par leur organisation et leur compétence, ces cours ne différaient guère de celles de Paris et on pourrait les considérer comme des prolongements de celles-ci; mais leur activité dans le cadre de la province leur avait conféré des caractères particuliers et, à diverses époques, elles favorisèrent les particularismes provinciaux.
Les parlements de province étaient issus des cours judiciaires qui existaient dans les grands domaines féodaux avant leur union à la Couronne; ils s'étaient développés sur le modèle du parlement de Paris et avaient fini par juger en dernier ressort dans le cadre de la province, alors que les cours seigneuriales dont ils descendaient étaient théoriquement subordonnés au Parlement de Paris."
De toute façon il n' y a pas d'autre création de parlement provincial au XVIIIe siècle à part celle de Bastia, e(Corse) et de Nancy (Lorraine) créé en 1775...

Ces quelques lignes sont tirés du chapitre II "Les Cours souveraines", mais sur les motifs il n' y a pas grand chose de plus, ce chapitre traite ensuite des moyens d'action des parlements provinciaux, les interventions des P.Provinciaux, voila pour les parlements...

Modeste contribution qui peut-être vous aidera un peu

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

ah, mais c'est très bien cela Polybe ! cela me va. Je copie colle illico.

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