Voici quelques précisions orthographiques sur le patronyme du poète, issues de publications d'époque... Elles doivent rester bien présentes à notre esprit dans le cadre de cette discussion...
Le nom primitif de la famille est "Alamartine" ce n'est que vers 1609 qu'Etienne, en acquérant une charge de conseiller secrétaire du roi qui l'anoblissait, l'a écrit "de la Martine". Cette orthographe a été constamment suivie par ses descendants ; le poète l'a simplifiée en signant : Lamartine. La famille est originaire de Bourgogne, où elle est anciennement connue dès le milieu du XVIe siècle. Trois de ses membres firent officiellement enregistrer leurs armes à l'Armoriai Général de France, dressé par d'Hozier, en vertu de l'édit de Louis XIV de novembre 1696
[IN "REVUE DU LYONNAIS" Léonard Boitel 1869]
M. Alphonse-Marie-Louis Prat De La Martine, né à Mâcon le 21 octobre 1790, est mort en son cbâlet du bois de Boulogne, le dimanche 28 février, à onze heures du soir. Bien que le génie de ce grand poêle ne jetât plus de lueurs, et qu'on pût le considérer déjà comme appartenant à l'histoire, plutôt que comme vivant au milieu des générations présentes, on ne peut se défendre d'une émotion douloureuse, quand on songe qu'après Alfred de Musset, Lamartine aussi a cessé de vivre.
[ IN "Revue bibliographique universelle" - 1869 ]
M. Alphonse de Lamartine ou plutôt M. Alphonse Prat, né à Màcon le 21 octobre 1791, est issu d'une famille de la bourgeoisie, dont le seul et vrai nom a toujours été Prat. C'est celui sous lequel il fut connu lui-même au collége de Belley et à ses premiers débuts dans le monde. Garde du corps en 1814, puis attaché à la légation de Florence, il sentit le besoin de se donner un vernis aristocratique. Il ajouta à son nom celui de Lamartine, qui ne tarda pas à supplanter le premier et qu'il avait recueilli, dit-on, avec la succession d'une tante, Quoiqu'on ait cherché à le laisser croire, il n'y a aucune communauté d'origine entre le chantre des Méditations et la famille Allamartine du Charolais, éteinte depuis plus d'un siècle et dont le nom n'a jamais été Prat.
Voici ce que quelques personnes racontent: M. Alphonse Prat avait un grand-oncle nommé Martin qui possédait dans les environs de Màcon une ferme, un moulin et de belles dépendances. Sa femme étant devenue veuve, fut appelée dans le pays La Martine. Elle laissa pour légataire universel son petit neveu, Alphonse Prat, qui recueillit l'héritage et la dénomination de sa tante.
[ IN "Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe" - Champion - 1850 ],
_________________ « UT DILIGARIS A TUIS, TUOS AMA »
« Aime les tiens, tu seras aimé d'eux »
Gui du Faure de PYBRAC 100ème quatr .
|