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Message Publié : 13 Avr 2007 16:55 
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Fustel de Coulanges
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Trinity a écrit :
Le cinéma s'intéressa beaucoup à l'évolution du statut de la femme:
Ainsi pendant les années 80, les films basées sur le statut social de la femme eurent un certain succès.
La femme des années 80, luttaient pour avoir des salaires égaux à ceux des hommes, tout en élevant leurs enfants:
Je citerai tout d'abord un film américain illustrant parfaitement cet état d'esprit:
Baby Boom est un film américain réalisé par Charles Shyer, sorti le 17 septembre 1987.

Titre : Baby Boom
Réalisation : Charles Shyer
Scénario : Nancy Meyers et Charles Shyer
Production : Bruce A. Block et Nancy Meyers
Musique : Bill Conti
Photographie : William A. Fraker
Montage : Lynzee Klingman
Décors : Jeffrey Howard
Pays d'origine : États-Unis
Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby - 35 mm
Genre : Comédie, romance
Durée : 110 minutes
Dates de sortie : 17 septembre 1987 (festival de Toronto), 7 octobre 1987 (États-Unis), 10 février 1988 (France)
Diane Keaton : J.C. Wiatt
Sam Shepard : Dr Jeff Cooper
Harold Ramis : Steven Bochner
Kristina Kennedy : Elizabeth Wiatt
Michelle Kennedy : Elizabeth Wiatt
Sam Wanamaker : Fritz Curtis
James Spader : Ken Arrenberg
Pat Hingle : Hughes Larabee
Britt Leach : Verne Boone
Linda Ellerbee : Narrator
Kim Sebastian : Robin
Mary Gross : Charlotte Elkman
Patricia Estrin : Secretary
Elizabeth Bennett : Mme Atwood
Peter Elbling : Arman
Le film inspira une série télévisée homonyme, diffusée de 1988 à 1989, où Kristina et Michelle Kennedy reprenaient leur rôle d'Elizabeth tandis que Diane Keaton fut remplacée par Kate Jackson.
Nomination aux Golden Globes du meilleur film de comédie et de la meilleure actrice dans une comédie (Diane Keaton) en 1988

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Message Publié : 13 Avr 2007 16:57 
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Un des films sur la femme très emblématique des années 80 et traité avec beaucoup d'humour:
Working Girl

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Quand les femmes s'en mêlent (Working girl) est un film américain réalisé par Mike Nichols en 1988.

Titre : Quand les femmes s'en mêlent
Titre original : Working girl
Réalisation: Mike Nichols
Photo : Michael Ballhaus
Harrison Ford
Sigourney Weaver
Melanie Griffith
Alec Baldwin
Joan Cusack
Kevin Spacey

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Message Publié : 13 Avr 2007 16:58 
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(NB: Le précédent message est de Trinity)

Bien avant les années 1980 déjà le statut de la femme intéressait beaucoup, avec des comédies comme "Madame porte la culotte" ou "La femme de l'année" avec Katharine Hepburn (les 2). ;)

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Message Publié : 13 Avr 2007 16:59 
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Trinity a écrit :
Tout à fait! Le cinéma s'intéressa beaucoup à l'évolution de la femme depuis longtemps merci de l'avoir souligné Alfred!

Voici a fiche d'un des films que vous avez évoqué:
Madame porte la culotte (Adam's Rib) est un film américain de George Cukor, sorti en 1949.
Le procureur Adam Bonner (Spencer Tracy) se voit attribuer l'affaire d'une tentative d'assassinat d'une femme (Judy Holliday) contre son mari adultère (Tom Ewell). Amanda, la femme du procureur(Katherine Hepburn), avocate de son état, décide de défendre l'accusée. Elle est en effet une féministe convaincue. Chacun des époux utilise tous les coups possibles pour gagner le procès et leur bataille dans le prétoire se répercute sur leur vie de couple.
Titre : Madame porte la culotte
Titre original : Adam's rib
Réalisation : George Cukor
Production : Lawrence Weingarten
Scénario : Ruth Gordon, Garson Kanin
Musique : Miklós Rózsa
Décor : Cedric Gibbons et William Ferrari
Pays d'origine : États-Unis
Format : Noir et blanc
Genre : Comédie dramatique
Durée : 101 minutes
Spencer Tracy : Adam Bonner
Katharine Hepburn : Amanda Bonner
Judy Holliday : Doris Attinger
Tom Ewell : Warren Francis Attinger
David Wayne : Kip Lurie
Jean Hagen : Beryl Caighn
Hope Emerson : Olympia La Pere
Eve March : Grace
Clarence Kolb : Judge Reiser

Un film des années 80, utilse cette opposition homme-femme, et la volonté pour la femme de s'affranchir du statut de femme au foyer pour devenir une femme indépendante qui souhaite vivre sa vie librement est:
Les sorcières d'Eastwick (USA ; 1987)
à travers le côté film fantastique ce film laisse passer un message sur la condition féminine puissant. Voici une analyse du film:
Titre original: The witches of Eastwick
Durée: 121 minutes
Réalisation: George Miller
Scénario: John Updike (roman) et Michael Cristofer
Casting: Jack Nicholson, Cher, Susan Sarandon, Michelle Pfeiffer et Veronica Cartwright

"Trois ensorceleuses, un Diable sous le charme !"

Le sujet
Trois femmes célibataires vivant dans une petite ville de la côte est des USA se font séduire par un homme mystérieux, capable d'exaucer le moindre de leurs souhaits...

La critique (6/10)

George Miller, réalisateur d'origine australienne, est bien entendu devenu célèbre grâce au film d'anticipation ultra-violent Mad Max (1979) (auquel sept minutes de coupe seront imposées par la censure française !), suivi par son chef-d'oeuvre Mad Max 2 (1981), un des sommets des cinémas d'action et de science-fiction. Le troisième volet de la série, Mad Max, au-delà du dôme du tonnerre (1985) bénéficie d'un financement bien plus important et du soutien d'Hollywood. Pourtant, malgré un début prometteur, il est artistiquement un peu décevant. Miller avait alors déjà fait son passage à Hollywood en tournant un des sketchs du long métrage fantastique La quatrième dimension (1983) produit par Spielberg. Le producteur Neil canton, qui venait de connaître un gros succès avec Retour vers le futur (1985), propose ensuite au réalisateur australien de porter à l'écran le récent best-seller de John Updike : Les sorcières d'Eastwick. Le film est essentiellement tourné dans l'état du Massachusetts, berceau du puritanisme américain. Pour jouer les "sorcières", on fait appel à trois actrices aux profils assez variés. La rousse Susan Sarandon avait déjà une belle carrière derrière elle, avec The Rocky Horror Picture Show (1975), Atlantic city (1980) de Louis Malle, Les prédateurs (1983) de Tony Scott... La blonde Michelle Pfeiffer était alors en pleine ascension après Scarface (1983) de Brian De Palma, Ladyhawke, la femme de la nuit (1985) de Richard Donner... La brune Cher avait avant tout menée une carrière de chanteuse à partir des années 1960, puis avait tenté de se bâtir une carrière au cinéma à partir du début des années 1980, parfois avec un certain succès, pour Les sorcières d'Eastwick ou Éclair de lune (1988). Le rôle du personnage démoniaque est confié à Jack Nicholson, pour qui ce sera, aux yeux du public, un de ses rôles les plus marquants aux côtés de Shining (1980) ou Batman (1989).

A Eastwick, petite ville bien tranquille de Nouvelle-Angleterre, Alexandra, Jane et Sukie, toutes trois célibataires, s'ennuient dans leurs vies monotones. Au cours d'une de leurs soirées entre amies, elles en viennent à décrire chacune leur vision de l'homme idéal. Ce qu'elles ignorent, c'est qu'elles sont douées de pouvoirs très particuliers : lorsqu'elles souhaitent une chose chose simultanément, l'évènement en question se réalise. Leur souhait est donc exaucé quand un homme mystérieux, Daryl van Horn, vient s'installer dans la demeure la plus ancienne d'Eastwick, célèbre pour avoir été le siège d'un lynchage de présumées "sorcières" au XVIIème siècle. Ce personnage excentrique, apparemment doué de pouvoirs surnaturels, les séduit successivement, jusqu'à ce qu'ils en viennent à vivre dans une ménage à quatre. Les trois femmes trouvent enfin l'épanouissement, mais cette situation fait jaser la communauté puritaine d'Eastwick, tandis que Daryl, prenant un peu trop à la lettre les désirs de ses compagnes, finit par provoquer la mort d'une de leurs ennemis. Les trois amies décident alors de se séparer de leur encombrant compagnon... On constate donc que Les sorcières d'Eastwick n'a rien d'un film d'épouvante traditionnel et louche en fait bien plus vers les comédies fantastiques hollywoodiennes, qui se sont développées dès le succès de Fantôme à vendre (1935), tourné en Grande-Bretagne par René Clair ; citons, dans le même style Le couple invisible (1937) avec Cary Grant ou Ma femme est une sorcière (1942) de René Clair.

Pourtant, le ton de cette comédie n'est pas vraiment celui de ces classiques, puisqu'il propose une vision des rapports entre la femme et l'homme fortement inscrite dans les années 80. Les sorcières d'Eastwick s'organise donc autour des personnalités respectives de ses trois protagonistes féminines principales. Alexandra (Cher), veuve, est une femme énergique, artiste spécialisée dans la confection de petites statuettes de femmes rondelettes, évoquant certaines petites statues préhistoriques. Sukie (Michelle Pfeiffer) est une jeune mère de cinq enfants que son mari a laissé tombé. Ce personnage est hélas assez peu développé, et on ne comprend pas bien où le récit cherche à en venir avec elle. Jane, enfin, vient de divorcer, et se retrouve seule, et partage son temps entre la pratique du violoncelle et l'enseignement de la musique à des enfants de la région. Si elles trouvent toutes les trois l'épanouissement auprès de leur démoniaque compagnon, leur mode de vie très libéré les conduira à affronter le conservatisme de la communauté d'Eastwick, incarné par le personnage de Felicia Alden, bigote délirante. Les sorcières d'Eastwick, en jouant sur la mythologie américaine des chasses aux sorcières de Salem au XVIIème siècle, démontre ainsi malicieusement que le pire ennemi de ces sorcières (que certains dialogues présentent en fait comme des femmes fortes, capables de s'assumer seules) sont les institutions religieuses, réactionnaires par essence, ce qui entraîne un renversement du rapport "bien-mal" traditionnel.

La même ambiguïté se retrouve dans la peinture du personnage "diabolique" de Van Horn, incarné par Nicholson. Le film n'est pas très clair quand à sa nature. Si on s'en tient à la logique du récit, son apparition est le seul fruit du souhait formulé par les trois amies : il est l'incarnation de leur volonté, l'homme idéal. Ses actions seraient alors dictées par les seuls désirs (pas toujours assumés) des sorcières. Dès lors, en mettant à mort Felicia, suite à la prise en compte un peu trop littérale d'un souhait formulé par les trois femmes, il croit exécuter leur volonté, et donc leur faire plaisir. La façon dont elles le rejettent ensuite devient dès lors incompréhensible pour Daryl. Pourtant, au vu de son comportement, il semble qu'on ait en fait affaire à un démon voire au Diable lui-même. Un de ses objectifs qui nous est révélé (il souhaite faire porter aux trois femmes ses fils) renvoie même à certains classique du cinéma démonologique (comme La malédiction (1976)...). Toujours est il que la logique du récit repose avant tout sur cet argument : ces trois femmes découvrent enfin l'homme parfait, entièrement à leur service, puis le rejettent pour enfin s'assumer seules, sans le soutien d'aucun homme. Le message semblerait a priori assez féministe, si on en notait pas aussi, par endroit, une certaine apologie de la polygamie, et si, à la fin, les trois sorcières n'avouaient pas que Daryl leur manque un peu !

En tout cas, Les sorcières d'Eastwick tient cinématographiquement très bien la route. La réalisation énergique et virtuose de George Miller est toujours très riche, même si elle n'a pas l'occasion de s'épanouir aussi complètement que dans un Mad Max 2. Certaines scènes, qu'on a parfois un peu trop vite ravalé au rang de simples accumulations de trucages, sont tout çà fait réussies, comme le fameux match de tennis, ou le duel de magie (qui rappelle celui entre Boris Karloff et Vincent Price dans Le corbeau (1963) de Roger Corman, film dans lequel on croisait un juvénile Jack Nicholson) qui conclut le métrage.

Pourtant, il est indéniable que, outre les imprécisions dans le récit signalées plus haut, Les sorcières d'Eastwick souffre de longueurs (le film met bien du temps à démarrer) et de séquences inégales (les punitions infligées par Daryl...). Certains personnages souffrent en plus de caractérisation assez floue (Sukie, mais aussi la puritaine de Felicia et ses crises de délires...), qui rend les passage les concernant assez discutables, ou vains.

Les sorcières d'Eastwick bénéficie d'indéniables atouts : son interprétation, sa photographie soignée (signée Vilmos Zsigmond : Obsession (1976) de Brian De Palma, Rencontre du troisième type (1977) de Spielberg...), ses décors délirants, sa réalisation énergique... arrivent à faire oublier certaines faiblesses de rythme et de scénario. Les sorcières d'Eastwick a en tout cas connu un excellent accueil auprès du public à sa sortie. Après divers travaux de moindre envergure (il est producteur de Calme blanc (1989) de Philip Noyce...), Miller réalise le drame Lorenzo (1992), qui est un échec commercial. Il écrit et produit Babe, le cochon devenu berger (1995), réalisé par Chris Noonan, beau succès critique et public, avant d'en réaliser lui-même la suite Babe, le cochon dans la ville (1998), qui est, par contre, un bide.

Bibliographie consultée :

Mad Movies numéro 48 (juillet 1987) et 49 (septembre 1987).
L'écran fantastique numéro 85 (octobre 1987).
80 grands succès du cinéma fantastique de Pierre Tchernia et Jean-Claude Romer ; Casterman, 1988.
Les cent chefs-d'oeuvre du cinéma fantastique de Jean-Marc Bouineau et Alain Charlot ; Marabout, 1989.
Jack Nicholson, movie top ten de Mikita Brottman ; Creation books, 1999.

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Chou d'amour a écrit :
Impressionnant Trinity impressionnant....

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Trinity a écrit :
C'est gentil Chou d'Amour, mais je ne fais que fouiller partout sur le net et dans les documents sur le cinéma à la recherche de commentaires de films qui nous intéressent!


Un film biographique traitant à la fois du statut de la femme célibataire élevant seule ses enfants, et d'une affaire politico-judiciaire:
Erin Brockovich, seule contre tous, Un film de Steven Soderbergh, 2000.
L'histoire d'une mère célibataire élevant ses trois enfants, qui découvre par hasard une sombre affaire d'empoisonnement planant sur toute la ville et qui décide de se lancer seule dans la bataille. D'autant que ses manières, ses tenues aguicheuses et son franc-parler ne sont pas là pour lui faciliter la vie...

Image

Julia Roberts - Erin Brockovich
Albert Finney - Ed Masry
Aaron Eckhart - George
Marg Helgenberger - Donna Jensen
Cherry Jones - Pamela Duncan
Veanne Cox - Theresa Dallavale
Conchata Ferrell - Brenda
Tracey Walter - Charles Embry
Peter Coyote - Kurt Potter
Erin Brockovich - Julia (cameo role)

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Charlotte a écrit :
Ah, je l'ai vu, celui-là ! Il m'a tenue en haleine... Il me semble que c'était d'après une histoire vraie, si je me souviens bien.

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Chou d'amour a écrit :
Oui! Exact! La manière dont cette femme doit lutter seule contre une multinationale (je crois) fait frissonner

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Trinity a écrit :
Très juste, j'ai ajouté ce film à la liste de film représentant la femme au cinéma, car il illustre parfaitement l'exemple de la femme issue des couches sociales populaire, célibataire avec enfants à charge, sans travail et essayant de survivre. Après, bien sûr, il y'a l'intrigue politico-judiciaire, mais Soderberg a instauré ce climat ou nous voyons Erin, femme ordinaire dans la société américaine actuelle.


Voici des commentaires:


Erin Brockovich (Julia Roberts), divorcée (deux fois), jeune mère de trois enfants et habillée en bimbo, galère pour trouver du travail et joindre les deux bouts. Après un accident de voiture dont elle est victime, elle perd son procès qui semblait gagné d'avance et force son avocat Ed Masry (Albert Finney) à l'embaucher en compensation...
Classant des dossiers, elle découvre une sombre histoire de biens immobiliers cachant elle-même un scandale de santé publique: celle de l'usine PG & E d'Hinkley, dans le désert de Mojave en Californie. Propriété d'une entreprise géante de distribution d'eau, elle pollue la nappe phréatique depuis des années, empoisonne l'eau et est à l'origine de nombreuses maladies très graves, dont une multitude de cancers. Obtenant le feu vert pour enquêter sur l'affaire, Erin s'y lance tête baissée et se montre d'une efficacité redoutable. Les témoignages et les preuves affluent, l'affaire devient énorme. Erin se consacre jour et nuit à sa cause, négligeant même ses enfants et son nouveau compagnon, George (Aaron Eckart) biker transformé en nounou...
A l'arrivée, PG & E est condamné à verser 333 millions de dollars aux victimes, record absolu pour un dédommagement civil aux USA...


Rappelons d'abord qu'histoire et personnages sont tout à fait authentiques.Erin Brockovich existe et a effectivement mis à jour le scandale de PG & E. Ajoutons même que, selon les témoins, la vraie Erin avait elle aussi pour habitude de travailler dans des tenues très... révélatrices ! Voilà pour ceux qui penseraient que les incroyables décolletés pigeonnants deJulia Roberts n'apparaissent ici que pour éveiller et retenir l'attention du spectateur...

Steven Soderbergh, on s'en souvient, obtint la Palme d'Or à Cannes en 1989 à l'âge de 26 ans pour son premier film, "Sexe, mensonges et videos". Le plus dur commençait pour lui: devoir confirmer... Il montra qu'il était un réalisateur de talent (voir Kafka ou "L'Anglais"), n'hésitant pas à changer de genre à chaque film.
Avec ERIN BROCKOVICH, il s'inscrit dans la mouvance actuelle des films américains "dénonciateurs". Reviendrait-on aux meilleures heures du cinéma politique US des années 60-70 ? On attendra encore un peu avant de tirer une telle conclusion (souhaitable)...

En attendant, force est de dire qu'ERIN BROCKOVICH est une franche réussite. Bien sûr, le scénario (histoire vraie, donc) n'aurait pu suffire à lui seul. Encore fallait-il une mise en scène adéquate pour en tirer le meilleur. Celle de Soderbergh est tout à la fois précise, sobre, fluide et rythmée.Il parvient à faire d'une histoire qui ne manie guère d'action à proprement parler, du moins au sens hollywoodien du terme (pas de poursuites en voitures, de flingues, de violences diverses, etc.), un film à... l'action soutenue et au long duquel le spectateur ne s'ennuie jamais. Comme devant un polar ou un thriller haletant. Le meilleur du travail du réalisateur réside dans ce rythme imprimé (et qui dit rythme ne dit pas obligatoirement vitesse à toute allure...), un excellent montage, sans effets, sans artifices. On pourrait presque parler d'une mise en scène transparente, comme l'écrivain George Orwell travaillait à un style d'écriture de même nature, aussi invisible que peut l'être une vitre...
Grâce lui soit aussi rendu de nous avoir épargner les scènes récurrentes du cinéma américain, dites "scènes de procès" !

Histoire forte, réalisation efficace et, bien sûr, remarquable interprétation.
Le film entier repose sur les épaules de la jolie Julia Roberts récompensée pour sa performance par l'OSCAR de la Meilleure Actrice 2001. Elle n'aura certes pas attendu ce film pour afficher ses réels talents d'actrice. La star féminine la plus chère d'Hollywood (20 millions de dollars pour ce film...) avait déja séduit les spectateurs du monde entier dans des comédies telles que "Pretty Woman", Tout le monde dit "I love you", Le mariage de mon meilleur ami ou Coup de foudre à Notting Hill. Plus rarement avait-elle tourné de bons drames, "Mary Reilly" faisant presque figure d'exception...
Dans le rôle d'Erin, Julia Roberts rayonne par son abattage, son entêtement et, bien sûr (il s'agit quand même de Julia Roberts !) son sourire ravageur. Les tenues qu'elle arbore (outre les décolletés, des mini-jupes minis et des chaussures à talons qui lui dessinent des jambes interminables mais entraînent aussi une démarche très peu élégante), le language qu'elle utilise (plus vulgaire que glamour) auraient pu la desservir. Mais en la rendant davantage "humaine" et plus proche des "petites gens" qu'elle défend, en créant une image extèrieure en contradiction avec la psychologie du personnage, l'effet devient contraire.

A ses côtés, l'immenseAlbert Finneyest parfait etAaron Eckarddonne beaucoup d'humanité à son rôle.

Un film à voir !

OSCAR de la Meilleure Actrice 2001 pour Julia Roberts.

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Trinity a écrit :
Alfred Hitchcock a une vision particulière des femmes dans ses films qui à la fois intéressante et dérangeante:
Hitchcock entretient des rapports difficiles avec les femmes dans son enfance et son adolescence. Il est un enfant solitaire et ne s'y "intéressera" que vers l'âge de 20 ans. Dans ses films, les figures féminines sont souvent les plus noires. D'une part, les jeunes femmes blondes représentent souvent le mal ; dans Les oiseaux, Melanie Daniels est accusée de sorcellerie, dans Sueurs froides, Judy est complice d'un meurtre. De plus, la figure de la mère est omniprésente et en opposition constante avec son fils. Cela aussi est visible dans les Oiseaux, où la mère a peur d'être abandonnée par son fils ; le paroxysme de cette relation est bien sûr présent dans Psychose où l'assassinat de sa mère déclenche la schizophrénie de Norman Bates.

Les films où l'on voit la femme à la fois sublimée et maudite:
Rebecca, 1940 (le souvenir d'une femme hante l'âme de l'homme), Fenêtre sur cour (mon préféré )où la femme est observée, décortiquée et sublimée par Grace Kelly.
"Les oiseaux", 1963, où la femme incarne la maudite, "Pas de printemps pour Marnie", la femme est perturbée, fugitive et vulnérable.
Et surtout "Psychose", 1960, où la femme par l'omniprésence suggérée de la mère à la fois dominatrice et absente, montre la vision du réalisateur pour la femme lorsque celle-ci atteint un niveau de présence envahissante et castratrice.

Ces films représentent les facettes les plus marquantes de la vision de la femme selon Hitchcock.

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Citer :
Le cinéma s'intéressa beaucoup à l'évolution du statut de la femme:


Plantin-Moretus a écrit :
Question de départ intéressante, mais il s’agit plus selon moi jusqu ‘à maintenant de « portraits de femmes » au cinéma plutôt qu’une analyse globale de l’ «évolution» de l’image de la femme dans le cinéma, témoin de l’émancipation féminine par exemple, ce qui inscrirait effectivement ce thème dans « Histoire et cinéma »
Par exemple, quels sont les mutations visibles à travers le cinéma qui font sortir la femme de sa position de femme fatale mais femme objet comme Marilyn (l’est-elle vraiment d’ailleurs, ou faut-il y voir un second degré ?) de la ménagère des années 50 ou 60 (« the girl next door » type Doris Day dans ses comédies romantiques...) à la contestatrice à partir des années 70, comme effectivement J. Roberts dans Erin Brockovich, ou bien avant Vanessa Redgrave dans les Bostonniennes de J. Ivory... Il doit y avoir bien d’autres exemples, mais je laisse les spécialistes compléter.
Sujet connexe que m’inspire cette dernière : les actrices qui ne se sont pas contenté de jouer des femmes émancipées, mais qui ont inscrit cette lutte dans la vraie vie, on peut citer aussi Jane Fonda, quel chemin depuis Barbarella...

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Tonnerre a écrit :
Plus récemment et dans la même lignée, il y a Susan Sarandon, héroïne d'un grand film sur l'émancipation des femmes, ''Thelma and Louise'', et très engagée aussi dans la vie.
Un certain nombre d'actrices des années 60/70 en France ont aussi directement participé aux mouvements des femmes de cette époque, ainsi Delphine Seyrig, Marie-France Pisier, et même Marina Vlady.

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Trinity a écrit :
Je vais essayer de répondre à votre question fort intéressante Plantin sur les mutations visibles à travers le cinéma, qui font sortir la femme de son rôle de femme objet à celui de femme forte à l'égal des hommes:

Je me permettrai donc de citer Sigourney Weather dans son rôle de Ripley dans Alien de Ridley Scott, 1979!
Ainsi, le rôle de femme fragile protégée par un homme est anihilé par ce rôle puissant.
Ripley n'a plus besoin qu'on la protège elle est suffisament forte et armée pour survivre, ironie de l'histoire, c'est même la seule survivante (avec son chat)du vaisseau alors que les hommes lourdement armés sont tous mort.
Ce film signe ainsi le début d'une nouvelle ère, celui de la femme forte et son côté masculin bousculant sa féminité est bien présent:

Image

Scénario de Dan O'BANNON et Ronald SHUSETT, d'après l'histoire du premier.
Image: Derek VANLINT
Décor: Ian WHITTAKER
Montage: Terry RAWLINGS et Peter WEATHERLEY
Musique: Jerry GOLDSMITH


Sigourney WEAVER (Ripley)
Tom SKERRITT (Dallas)
John HURT (Kane)
Ian HOLM (Ash)
Harry Dean STANTON (Brett)
Veronica CARTWRIGHT (Lambert)
Yaphet KOTTO (Parker)




Le "Nostromo", vaisseau spatial chargé de minerai capte, sur son chemin de retour vers la Terre, un signal en provenance d'une planète inconnue. Croyant dans un premier temps à un S.O.S., les membres d'équipage, dirigés par le Capitaine DALLAS(Tom Skerritt) sont sortis de leur hibernation et abordent la planète. Ils y découvrent la carcasse d'un immense engin spatial contenant en son sein les restes d'unêtre extra-terrrestre, ainsi que de mystérieux "oeufs". LeLieutenant RIPLEY ( Sigourney Weaver), restée à bord du vaisseau, s'aperçoit trop tard que le message reçu était en fait un avertissement... Trop tard car KANE(John Hurt) a déjà été victime d'un "oeuf" d'où une mystérieuse entité a surgi pour se coller sur son visage...
Ramené au vaisseau malgré l'opposition de RIPLEY qui souhaite lui voir appliqué la quarantaine, KANE demeure dans une sorte de coma. Puis, soudain, la créature disparaît. KANE semble remis mais c'est alors que l'horreur surgit...
Une créature, l'"ALIEN", lui déchire la poitrine de l'intérieur et s'échappe dans le vaisseau... L'angoissante chasse commence alors... Mais l'Alien se transforme rapidement en monstre sanguinaire et élimine les membres d'équipage, l'un après l'autre...
Après la disparition de DALLAS, RIPLEY découvre que la véritable mission du Nostromo était de ramener sur Terre non pas le minerai dont il est chargé, mais bel et bien un exemplaire d'Alien...
Elle reste bientôt seule à affronter le monstre...
Après avoir fait sauter le navire spatial et s'être réfugiée dans une navette, RIPLEY y retrouve l'Alien (dont elle croyait s'être débarassée) pour le combat final. Elle parvient à l'expulser dans le vide sidéral, et peut prendre le chemin du retour en compagnie de Jones, le chat...



Le succès phénoménal d'ALIEN (si souvent imité mais jamais égalé) doit bien sûr beaucoup au personnage de Ellen RIPLEY et de son interprète, Sigourney WEAVER. Jamais, avant ALIEN, on n'avait vu une femme se battre ainsi. Le film prend d'ailleurs toute son ampleur à partir du moment où RIPLEY reste seule à affronter la créature extra-terrestre. Le personnage a "vampirisé" la série et on ne saurait imaginer un nouvel épisode (qui semble inévitable) sans RIPLEY et sans Sigourney WEAVER qui rêve, dit-on de réaliser elle-même un épisode de la saga "Alien". Normal. Qui connait la créature mieux qu'elle ?

Les 3 autres suites d'Alien ne feront que complêter cette histoire, tout en confortant le personnage de Ripley dans son rôle de femme incroyablement forte et à l'égal des hommes même les plus costaud!



(Note d'Alfred: je me suis permis de supprimer certaines photos, qui n'apportaient pas grand chose de plus)

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Message Publié : 13 Avr 2007 17:09 
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Trinity a écrit :
Ainsi un rôle comme celui de Sigourney Weaver dans Alien à ouvert la voie à des rôles de femme, plus physique, où celle-ci ne se contente plus d'être belle et l'expression de la féminité rêvée par les hommes Mais plus une femme forte, dure rivalisant avec les hommes:
Ainsi des films comme: Thelma et Louise:
de Ridley Scott réalisé en 1991
Réalisation : Ridley Scott
Scénario : Callie Khouri
Montage : Callie Khouri
Production : Ridley Scott, Mimi Polk, Percy Main – MGM et Pathé Entertainment
Photographie : Adrian Biddle
Musique : Hans Zimmer (additionnel : Pete Haycock)
Genre : comédie dramatique / road-movie
Titre original : Thelma et Louise
Durée : 129 minutes
Sortie : 1991
Susan Sarandon : Louise Sawyer
Geena Davis : Thelma Dickinson
Harvey Keitel : Hal Slocombe
Michael Madsen : Jimmy Lennox
Christopher McDonald : Darryl Dickinson
Stephen Tobolowsky : Max
Brad Pitt : JD (le routard)
Timothy Carhart : Harlan Puckett
Lucinda Jenney : Lena la serveuse

Geena Davis a été nommée à l'Oscar de la meilleure actrice en 1991 pour son interprétation de Thelma. Susan Sarandon a également été nommée pour l'oscar de la meilleure actrice en 1991 pour son rôle de Louise.

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1996 : Au revoir, à jamais (The Long kiss goodnight), de Renny Harlin
Avec Geena Davis, Samuel L. Jackson, Brian Cox
Film américain. Genre : Action, Policier



Ou même plus récement Matrix Réalisé par: Larry Wachowski, Andy Wachowski, 1999
Font apparaître la femme comme l'égal de l'homme par sa force mais aussi par sa ruse.

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En 1985, l'univers de l'héroïc fantaisy évolue également, en plaçant la femme au premier rang derrière les héros musclés comme Conan le Barbare, dans le film Kalidor, la légende du Talisman , Red Sonja, devient aussi forte que son alter ego masculin et décide de combattre seule les forces du mal:
Réalisé par: Richard Fleischer
Avec: Arnold Schwarzenegger, Brigitte Nielsen, Sandahl Bergman, Paul L. Smith, Ernie Reyes Jr., Ronald Lacey, Pat Roach, Terry Richards, Janet Ågren, ...
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Message Publié : 13 Avr 2007 17:10 
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Localisation : Lorrain en exil à Paris
Trinity a écrit :
L'image de la femme objet, représentant pour l'époque la féminité absolue, fut sublimé par des actrices telles que Marylin Monroe,avec des films comme:1959 : Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot) de Billy Wilder avec Tony Curtis, Jack Lemmon et George Raft
Sugar Kane Kowalczyk, chanteuse et joueuse de ukulélé
1956 : Arrêt d'autobus (Bus Stop) de Joshua Logan avec Don Murray, Arthur O'Connell et Betty Field
Cherie, femme légère qui voudrait devenir chanteuse
1953 : Les Hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes) de Howard Hawks avec Jane Russell, Charles Coburn et Elliott Reid
Lorelei Lee, une chercheuse de dot, chanteuse

Ou encore Rita Hayworth sex symbol féminin des années 40. Surnommée « la déesse de l’amour », elle devient une légende vivante avec son rôle principal dans le film mythique Gilda. Elle sera l’épouse d’Orson Welles avant de devenir, avec le Prince Aly Khan, une princesse des Mille et une nuits.

Jayne Mansfield (19 avril 1933 – 29 juillet 1967) née Vera Jane Palmer fut une actrice américaine et, avec Marilyn Monroe, l'un des plus fameux sexe-symboles des années 1950. Elle fut playmate de Playboy en février 1955.

Malgré ses rôles de blonde idiote, Mansfield parlait cinq langues, était pianiste classique et prétendait avoir un QI de 163.
En France Brigitte Bardot (née Brigitte Anne-Marie Bardot le 28 septembre 1934 à Paris, Elle est à la fois un mythe et un sex-symbol mondial des années 1960, une star des médias mondiaux, égérie et pygmalion des plus grands artistes de l'époque, emblème de l'émancipation des femmes, jeune fille modèle et diablesse, libre provocatrice ingénue et impudique, symbole de la féminité, de la liberté sexuelle et d'une révolution des mœurs. Avec plus de 50 films et 80 chansons en vingt ans de carrière, elle est une des artistes françaises les plus connues sur la planète.


De nos jours, (mis à part les Paméla Anderson ou autre ), le rôle de femme objet (blonde en général) est devenu sujet de films comiques ou caricaturaux tels que:
La revanche d'une blonde est un film américain de Robert Luketic sorti en 2001 ou 2003 : La Blonde contre-attaque (Legally Blonde 2: Red, White & Blonde).
Il s'agit dans ces films de montrer le côté caricatural de ces femme, toutefois, contrairement à autrefois, la "blonde"n'est pas si 'objet" que cela et a aussi un cerveau!
Les films actuels ne peuvent plus avoir cet aspect de la femme objet qui passait très bien avant la révolution sexuelle et l'émancipation féminine.
Bien que des films comiques sur les blondes font toujours recettes, ils ne peuvent plus être traité de la même manière qu'un film avec Marilyn ou Jayne Mansfield. La femme garde le contrôle de son image même en se parodiant quelque peu.

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