Les hydravions sur catapulte (et récupérés par une grue) existaient sur les grosses unités, cuirassés ou croiseurs, de la plupart des nations.
Leur rôle consistait essentiellement à repérer la flotte ennemie. Ils n'étaient pas destinés à accomplir des "exploits", sauf dans ce domaine de la reconnaissance.
Le Surcouf était une tentative de "croiseur sous-marin", comme en témoignent ses deux canons - de 230, je crois - d'où la présence d'un hydravion, destiné à rechercher des objectifs.
Evidemment ça suppose une certaine taille, et le Surcouf était le plus grand sous-marin de son époque. (Peut-être est-ce pour cela qu'il coulera suite à une collision avec un navire américain, à l'entrée atlantique du canal de Panama.)
A ma connaissance, aucune autre marine n'a cherché à imiter cette formule. Cela peut sans doute s'expliquer par le rôle du porte-avion, devenu primordial à la même époque, ainsi que par l'utilisation de quadrimoteurs ou d'hydravions à long rayon d'action pour la recherche des flottes ennemies.
(les Allemands utilisaient les quadrimoteurs Kondor loin dans l'Atlantique, et les Américains et leurs alliés disposaient de l'hydravion
PBY Catalina, avec 4800 km d'autonomie, ce qui lui permettait d'intervenir partout, et un peu dans tous les rôles : reconnaissance - c'est un PBY qui trouva la flotte japonaise à Midway - sauvetage en mer, combat anti-sous-marins, etc...