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Message Publié : 23 Nov 2020 17:12 
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Hérodote
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Inscription : 22 Nov 2020 18:07
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Bonjour
je recherche des informations sur les prisonniers de la campagne des Flandres, menée par Maurice de Saxe pour Louis XV en 1746.
J'ai trouvé via une recherche dans les archives de l'Alliée et des archives belges que 600 Hollandais/autrichien ont été fait prisonnier et ont été envoyé à Montluçon, Allkiée, France.

J'ai trouvé un document, du curée de la ville datant de 1746 qui prouve l'arrivées de ces 600 hommes.

Ma question ou plutôt mes questions sont :

1. Pourquoi les prisonniers ont été envoyé à Montluçon? était ce le cas des autres prisonniers des autres batailles?
2. Quelle a été leur peine? Ou outils été envoyé là pour réaliser une tache précise?

Sachant que un des mes aïeuls faisait partie de ces hommes.... que son fils est né à Montluçon en 1647.... et qu'il est revenu en Hollande en 1750....

Que de questions !!

merci pour ce top forum en tout cas et en espérant que ce sujet intéresse qq historiens !

bonne journée


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Message Publié : 23 Nov 2020 18:38 
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Localisation : Région Parisienne
Il y a un extrait sur Google books qui dit:

5 avril 1746 , cinq escadrons du regiment de Nassau et deux escadrons et demi de carabiniers hollandais du regiment d'hoeufs d'oye de la garnison de Bruxelle , faits prisonniers de guerre , arriverent à Montluçon pour y etre casernés .

Je vais chercher plus avant.

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 23 Nov 2020 19:02 
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Jean Froissart
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Inscription : 23 Déc 2004 18:02
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
bonjour

tout d'abord ce n'est pas l'Alliée mais l'Allier, et en 1746 ni l'un ni l'autre puisque anachroniquement ce Département de l'Allier n'existe pas avant 1790 mais le Bourbonnais

ceci n'est en réalité que trés banal pour nos contrées, les régions de l'Intérieur le Massif Central ont toujours été mises à contribution pour reléguer les prisonniers de guerre,

un siécle avant en 1643-1647 le Bourbonnais l'Auvergne le Limousin et tant d'autres provinces avaient déjà reçu leurs contingent de prisonniers de guerre Habsbourg belgo-hispano-etc...
ils en ont reçu d'autres pendant les guerres de Louis XIV, du XVIIIe jusqu'à la Révolution et Empire et de toutes nationalités

à brûle-pourpoint je ne me souviens pas d'avoir lu sur ceux de 1746 en particulier, leurs conditions de séjour et emploi sont variables selon les époques, de simple encasernement comme une quelconque troupe, semi-liberté, enfermement, à travaux d'intéret public (la "Place d'Espagne" à Clermont doit son nom à des prisonniers vers 1692, le canal de Berry sous l'Empire prés de Montluçon a fait appel à cette même main d'oeuvre...)

la source précédemment citée précise
Le 5 avril 1746, 5 escadrons du regiment de Nassau et 2 escadrons et demi de carabiniers hollandais du regiment d'Hoeufs d'oye* (sic) de la garnison de Bruxelle, faits prisonniers de guerre, arrivèrent à Montluçon pour y etre casernés et gardés...
le 12 février 1748 les prisonniers de guerre qui depuis leur arrivée avaient eu la liberté d'errer dans la ville pendant le jour furent renfermés dans leurs casernes parce que les Etats Généraux de Hollande pour les engager à deserter les avaient réduit à la demi paye

Montluçon: ses établissements civils et religieux du Moyen Age au XIXème siècle
Gilbert-Bon Perrot de Saint Angel


pour cause de confinement des bibliothéques et Archives je ne peux mieux explorer les éventuelles sources sur Montluçon

*il faut que je me penche sur le nom de ce Régiment "Oeufs d'Oie"

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"A moi Auvergne"


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Message Publié : 23 Nov 2020 21:13 
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Hérodote
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Inscription : 22 Nov 2020 18:07
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Merci pour ces premières réponses.

Et sincèrement désolé pour la mauvaise orthographe de l'Allier....

Je vais également faire des recherches sur "regiment d'Hoeufs d'oye"

Bonne soirée

walt


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Message Publié : 24 Nov 2020 15:42 
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Jean Froissart
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
bonjour

c'est tout simplement "le" Regiment Carabiniers de l'Armée Néerlandaise
5 Escadrons du Régiment de Dragons de Nassau et 2 Escadrons du Regiment Carabiniers de/van Hœuft van Oyen ~ Hoeft van Oye, naturellement pas d'œufs d'oie

Montluçon n'a pas absorbé toute la garnison de Bruxelles qui semblait aligner 9 à 12 000 hommes, 18 bataillons une dizaine d'escadrons, on en retrouve du côté d'Alençon

à la différence d'autres colonnes de prisonniers de guerre à d'autres époques, il est à relever que ceux-ci semblent être venus et demeurés en unités consituées comme une troupe en garnison ce qui n'est pas la forme la plus courante de captivité mais bien dans les usages du XVIIIe

affaire à suivre...

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Message Publié : 24 Nov 2020 16:27 
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
Je m'aperçois que certains ont pris les chemins de travers dans les Archives concernant l'Auvergne tandis que d'autres ont été conduits à Riom

Archives du Puy-de-Dôme
1 C 6095 Prisonniers de guerre : frais de transfert, de nourriture, de détention ou de logement.
Présentation du contenu :
Ordonnances de M. de Maupeou, intendant d'Auvergne, pour l'adjudication de la fourniture du pain aux prisonniers de guerre espagnols, conduits d'Urgel à Clermont (1692-1694) ; ordonnances du même sur le trésorier de l'extraordinaire des guerres pour paiement de ladite fourniture ; - correspondance de M. de Chamillac, capitaine au régiment de Périgord, et de M. Teyras avec l'intendant au sujet de Denis Quiquandon, soldat dudit régiment, échappé des mains des Hongrois qui l'avaient fait prisonnier (1747) ;
noms des prisonniers hollandais qui se sont échappés de Montluçon (12 juillet 1747) ; lettre à ce sujet de M. Georges ;
- lettres de MM. Urion, Dubreulh et Moignon au sujet des prisonniers de guerre hollandais qui ont été placés à Riom (1748) ; état des logements fournis aux officiers hollandais ; états des autres dépenses (1748-1749)
.

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"A moi Auvergne"


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Message Publié : 24 Nov 2020 17:22 
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Jean Froissart
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Inscription : 23 Déc 2004 18:02
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
L'uniforme blanc distingué de rouge du Régiment Carabiniers des Provinces-Unies,
bien que daté "1752" le Régiment arborait déjà ces couleurs au moment de la Guerre de Succession d'Autriche

Pièce jointe :
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nypl.digitalcollections.510d47d9-8a80-a3d9-e040-e00a18064a99.001.w.jpg [ 34.15 Kio | Consulté 12917 fois ]


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Message Publié : 24 Nov 2020 20:24 
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Polybe
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Voici un survol du sort des prisonniers de guerre sous l'Ancien Régime (copie d'une réponse que j'avais déjà faite sur un autre forum)
Jusqu’au 16e le sort des prisonniers de guerre non nobles n’est pas très enviable. Dans les places tombées après un siège il n’est pas rare que les prisonniers soient passés au fil de l’épée, ou condamnés à servir comme galériens, et même parfois vendus comme esclaves.
Mais les sociétés européennes changent, les souvenirs laissés dans toute l’Europe par la guerre de Trente Ans, les ravages qu’ont fait les bandes comme celles du duc de Saxe Weimar en Allemagne, en Franche Comté…, vont profondément marquer la société européenne. Cette modification de la perception de la guerre amène à réfléchir au droit dans la guerre et à une plus grande humanisation des conflits. L’expression de cette prise de conscience se voit au travers de différents auteurs comme par exemple Hugo Grotius, Pufendorf, De Wolff ou Emer de Vattel qui publie en 1758 : Le droit des gens ou principes de la loi naturelle, appliqué à la conduite et aux affaires des nations et des souverains, où apparaissent les premières esquisses d’un droit de la guerre en particulier pour la protection des populations civiles.
Vers milieu du 17e tout ceci se formalise avec la multiplication des conventions d’échanges et de rachats de prisonniers que l’on retrouve sous forme de cartels qui définissent les valeurs marchandes attribuées selon les grades, ou les fonctions pour les personnels administratifs.

On s’engage à se restituer ses prisonniers dans des délais très brefs. Rappelons qu’à cette époque qu’il n’y a pas de camps de prisonniers. Les armées ayant déjà beaucoup de difficultés à s’occuper de leur propre subsistance, on ne s’encombre pas de bouches à nourrir près du front, au contraire, chacun cherche à ce que ses prisonniers soient rapidement monnayés en échange d’une rançon ou envoyez sur l'arrière.

Le montant est fixé par convention selon le grade et dans certains cas elle est fixée à un mois de leur solde, ou un mois des appointements de la plus haute charge qu’ils possèdent. Certains prisonniers sont exemptés de rançons comme les maîtres des postes, leurs commis et postillons, les médecins, apothicaires et chirurgiens et ceux servant dans les hôpitaux, de même que les prévôts généraux et officiers de la Connétablie, les valets, écuyers…
Les séjours des prisonniers dans les hôpitaux leur sont facturés. On commence par les échanges de prisonniers à grade égal, au besoin on compense ainsi un capitaine est échangé contre six hommes ou un lieutenant contre trois hommes par exemple.
Ainsi pour récupérer « huit à dix mille vieux soldats » en octobre 1758 Belle Isle écrit à Contades : « j’espère que les mille écus que Mr. de la Salle portera, pour payer à compte de ce qui est dû à la Chancellerie de Hanovre, satisferont, et que au surplus de ce qui reste dû, n’empêchera pas la consommation [réalisation] du cartel. »

Les officiers généraux sont restitués sur parole, dans l’attente du versement de leur rançon ; à défaut de payement ils sont réputés Gens sans honneur.

Il peut leur être demandé de ne plus servir sur le théâtre de la guerre durant la campagne ou la guerre. Les officiers et soldats se voient réaffectés sur les arrières ou un autre front. Hennet par exemple nous apprend que « les prisonniers de Wilhelmstadt [24 juin 1762], comprenant 37 officiers et 512 sergents et grenadiers des régiments de Le Camus, Narbonne, L’Espinassè et La Rochelambert, entrent dans la composition de 18 piquets formés en 2 bataillons, à Colmar, des hommes restés aux mains de l’ennemi dans cette affaire. On les employa à la poursuite des contrebandiers en Franche-Comté et en Bourgogne. »

"L’échange des prisonniers de guerre se fait conjointement avec un officier général et un commissaire des guerres. L’intendant de l'armée remet à ce commissaire les états de tous les prisonniers de guerre faits sur les ennemis, et de ceux qu’ils ; ont faits sur nous ; cet état contient les noms et qualités des officiers, soldats, cavaliers, dragons… Il lui remet aussi les états des avances faites aux officiers prisonniers, et des journées d’hôpitaux qu’ils doivent payer, afin de pouvoir procéder à l’échange et à la compensation des avances réciproques. Si lors de l’échange il y a des officiers prisonniers sur leur parole, on se remet de part et d’autre leurs billets d’honneur, et on leur fait savoir qu’ils peuvent reprendre leur service."

Les officiers étaient libres mais prisonniers sur parole et logés dans les hostelleries locales sans garde particulière, il devaient être sans armes.
En 1704 après la bataille de Spire (15 novembre 1703), des officiers et soldats sont amenés sous escorte à Auxerre en Bourgogne soit à près de 500 km du champ de bataille. Le duc de Bourbon à propos des officiers écrit « sont intention est qu’ils y soient sur parole et qu’ils y subsistent à leurs dépens pendant tout le temps qu’ils demeureront, sans être à aucune charge aux habitants » En juin 1705 un certain nombre d’entre-eux reçoivent un passeport pour se rendre à Francfort ou Mayence en vue d’un échange, mais avant de partir ils prennent l’engagement de revenir si « quelque obstacle empêchait la conclusion du cartel ».

Les soldats aussi sont évacués loin sur les arrières, ainsi pour les combats qui eurent lieu en Italie ils ont put être évacués en deçà des Alpes (Dauphiné, Bourgogne) et les pour batailles et sièges livrés en Espagne ils sont rassemblés dans le Gers,on retrouve des anglais fait prisonniers en Espagne en Bourgogne.

Charge aux communautés d’en assurer la garde et une partie de l’entretien ce qui sera le sujet de nombreuses remontrances, plaintes et recours auprès des intendants des provinces. Les prisonniers étaient hébergés où l’on pouvait, dans les rares bâtiments publics, les granges de particuliers…
L’état fournissait le pain de munition, et surtout ce qui peut paraître étrange aujourd’hui, c’est que leur solde était maintenue et versée, leur permettant de subvenir à une partie de leurs besoins. Aux vues du décompte fait par leurs officiers ils obtenaient des lettres de change fournies par leurs Etats d'origine.
Les soldats sont « logés et gardés », mais ont parfois, voir souvent la possibilité de déambuler librement, mais doivent retourner coucher aux logements assignés, ne pas franchir les portes de la ville sans permission écrite ...

S’évader paraît difficile, pour les officiers c’était trahir la parole donnée et pour les soldats circuler sans passeport, sans maitriser la langue (les patois) à des centaines de kilomètres de son pays était quasiment impossible. Et quand ils s’évadaient, on parlait alors de désertion ! La France demandait et obtenait un dédommagement qui pouvait être prélevé sur la lettre de change de la solde destinée aux prisonniers, ceci ayant pour but de faire dissuader les candidats à l’évasion par leurs propres camarades d’infortune.

Souvent comme dans l’armée française, la femme du soldat et ses enfants suivaient l’armée, et lorsque leurs maris étaient faits prisonniers de guerre elles les suivaient en captivité avec leurs enfants, les registres d’état civil des villes et registres de baptême en sont les témoins.

Votre aïeul ne rentre qu'en 1750, il a semble-t-il eut une période où il à dû s’intégrer à la vie locale. Son enfant était il d'une jeune femme locale (voir état civil mariage ? naissance ?) ou d'une compagne qui l'aurait accompagné dans sa détention ?

JL


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Message Publié : 25 Nov 2020 5:18 
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Et surtout ce qui peut paraître étrange aujourd’hui, c’est que leur solde était maintenue et versée, leur permettant de subvenir à une partie de leurs besoins


C'était encore le cas en 1870 où les officiers français recevaient une demi-solde d'officier prussien et pouvaient loger en ville.

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Message Publié : 25 Nov 2020 9:05 
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Merci pour ses informations complémentaires.

JL mon aïeul était marié avant son départ et son épouse l’a visiblement suivit dans ce voyage vers Montluçon.

Dans le registre des baptêmes de la ville en 1647, l’enfant Dominicus est mentionné fils des deux, la qualité de tambour de mon aïeul y est d’ailleurs confirmé.

Il faisait donc bien partie du régiment des dragons de Nassau.
Mais attention dragons de Nassau Hollandais, car il y a eu visiblement des régiments de dragon de Nassau français.

Je débute en guerre de succession d’Autriche et doc je ne suis pas encore familier avec les différents régiments.

Il me reste plein d’inconnue ce qui fait la richesse et l’intérêt de ces recherches bien évidemment.

Pourquoi diable Montluçon.... qui vivra verra.

Encore merci pour ces renseignements à tous

Walther adriaensen


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Message Publié : 25 Nov 2020 9:33 
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Bonjour,
Merci pour ces infos.

Auriez-vous également des informations sur le regiment de dragons de Nassau.
Ce que je trouve de mon côté concerne le régiment de Nassau français....

C’est dans le régiment de Nassau “hollandais/autrichien” que mon aïeul s’était enrôlé en 1736 en tant que tambour,


Merci d’avance

Loïc a écrit :
bonjour

c'est tout simplement "le" Regiment Carabiniers de l'Armée Néerlandaise
5 Escadrons du Régiment de Dragons de Nassau et 2 Escadrons du Regiment Carabiniers de/van Hœuft van Oyen ~ Hoeft van Oye, naturellement pas d'œufs d'oie

Montluçon n'a pas absorbé toute la garnison de Bruxelles qui semblait aligner 9 à 12 000 hommes, 18 bataillons une dizaine d'escadrons, on en retrouve du côté d'Alençon

à la différence d'autres colonnes de prisonniers de guerre à d'autres époques, il est à relever que ceux-ci semblent être venus et demeurés en unités consituées comme une troupe en garnison ce qui n'est pas la forme la plus courante de captivité mais bien dans les usages du XVIIIe

affaire à suivre...


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Message Publié : 25 Nov 2020 15:43 
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Voilà la liste des troupes assioégées dans Bruxelles:

Citer :



Infanterie
Détachement des hussards de Caroli et de Bellernai, dont une partie est sortie de la ville pendant le siège ;
5 compagnies de carabiniers, Hollandais
5 Escadrons de Nassau, Hollandais
200 dragons de Ligne Wallons Autrichiens
4 Escadrons Frangipani (sorti de la ville le 31 Janvier ; ont rejoint l’armée)

1 Bataillon de gardes hollandais (1er bataillon) ;
1 ‘’ de Cronstrom, 10 compagnies
1 ‘’ de Smissaert, lieutenant général 10 compagnies
3 ‘’ de Constant Suisses
3 ‘’ de Sturler, Suisses
3 ‘’ de Planta, Grisons
1 ‘’ de Elias, 10 compagnies
1 ‘’ de de Guÿ, 10 ‘’
1 ‘’ de Dibbetz, 10 ‘’
1 ‘’ de Aÿlva, 10 ‘’
1 ‘’ de Waldeck, Hollandais (3e Bataillon)
La ville de Bruxelles a été investie le 29 janvier 1746.
La garnison, prisonnière de guerre par capitulation du 18 février 1746, fût menée dans l’intérieur du royaume.



Ceci est tiré du site suivant: http://praetiritifides.chez.com/Anc_Reg ... _08d_m.htm

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Message Publié : 25 Nov 2020 18:27 
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Meric beaucoup

walther Adriaensen

Jean-Marc Labat a écrit :
Voilà la liste des troupes assioégées dans Bruxelles:

Citer :



Infanterie
Détachement des hussards de Caroli et de Bellernai, dont une partie est sortie de la ville pendant le siège ;
5 compagnies de carabiniers, Hollandais
5 Escadrons de Nassau, Hollandais
200 dragons de Ligne Wallons Autrichiens
4 Escadrons Frangipani (sorti de la ville le 31 Janvier ; ont rejoint l’armée)

1 Bataillon de gardes hollandais (1er bataillon) ;
1 ‘’ de Cronstrom, 10 compagnies
1 ‘’ de Smissaert, lieutenant général 10 compagnies
3 ‘’ de Constant Suisses
3 ‘’ de Sturler, Suisses
3 ‘’ de Planta, Grisons
1 ‘’ de Elias, 10 compagnies
1 ‘’ de de Guÿ, 10 ‘’
1 ‘’ de Dibbetz, 10 ‘’
1 ‘’ de Aÿlva, 10 ‘’
1 ‘’ de Waldeck, Hollandais (3e Bataillon)
La ville de Bruxelles a été investie le 29 janvier 1746.
La garnison, prisonnière de guerre par capitulation du 18 février 1746, fût menée dans l’intérieur du royaume.



Ceci est tiré du site suivant: http://praetiritifides.chez.com/Anc_Reg ... _08d_m.htm


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Message Publié : 25 Nov 2020 20:46 
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Polybe
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Bonsoir,

Il y a beaucoup de choses assez surprenantes pour un regard moderne dans l’étude du quotidien des armées de l’Ancien Régime. L’histoire s’en tient et ne retient généralement que celle des batailles et des traités, l’histoire des régiments se limite à celle de leurs colonels qui n’étaient pratiquement jamais à la tête de leurs régiments à l’exception des jours de bataille où ils payaient un lourd tribu.

La vie quotidienne du soldat réserve beaucoup de surprises. Dans nombre de cas le régiment devient le village itinérant du soldat qu’il ne quitte qu’après être réformé ou qu'il meurt et beaucoup plus souvent de maladie que de blessures reçues lors d'une bataille. Même s’il est officiellement expressément défendu aux prêtres ou pasteur qui suivaient les régiments de marier les soldats, femmes et enfants de soldats suivaient la marche des armées même durant les campagnes ou durant leur détention comme prisonniers de guerre.

Il semble que vous faites une confusion entre Nassau et Massau. Durant la guerre de Succession d'Autriche il n'y a pas de dragons de Nassau.
Il y a un régiment de cavalerie au nom de Nassau dont le colonel est Willem Maurits graaf van Nassau-Ouwerkerk.

Il y a 5 régiments de dragons. Le régiment de dragons des Gardes commandé par le prince Guillaume de Hesse (Wilhelm van Hessen), les régiments de Mattha, de Schlippenbach, de Massau et celui du duc Frederick de Saxe Gotha.

Gerald van Massau succède à van Heilman à la tête d'un régiment de dragons hollandais en juillet 1742. Il deviendra Ditfourth, puis prince de Hesse Cassel, enfin van Dopff à la fin du 18e.

JL


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Message Publié : 26 Nov 2020 10:08 
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Voici un document de l'époque qui collationne à la fin la nomenclature des troupes faites prisonnières: http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog ... bruxelles/

Citer :
La garnison de la ville sortit en quatre divisions, les vendredi 25, samedi 26, dimanche 27 et lundi 28 février.

Cette garnison était composée de dix-huit bataillons, savoir :
- Deux bataillons des Gardes Bleues.
- Un bataillon du Régiment de Waldeck.
- Un bataillon du Régiment de Cronstrom.
- Un bataillon du Régiment d’Aylva.
- Un bataillon du Régiment de Smissart.
- Un bataillon du Régiment de Guy.
- Un bataillon du Régiment d’Elias.
- Un bataillon du Régiment de Débitz.
- Neuf bataillons des Régiments Suisses de Constant, de Stusler et de Planta.

La Garnison de Cavalerie était composée de deux escadrons du Régiment de Hoest-wan-Hoey, et de cinq escadrons de Dragons du Régiment de Nassau, de deux cents Dragons du Régiment de Ligne et de cent cinquante Hussards.

Les principaux officiers qui furent faits prisonniers, furent : M. le Marquis de los Rios, Feldt-Maréchal ; les deux Princes de Ligne, l’un général d’Infanterie, et l’autre de Cavalerie ; le Comte de Lanoy, Lieutenant Général et gouverneur de la Ville ; le Comte de Lallain, le Marquis de Bournonville, le Comte de Maldeghem et le Comte de Culemberg, Lieutenants Généraux ; M. de Gibson, de Wild, de Mahontza, Oconor et Tonnerfeldt, Majors Généraux ; un général de Hussards, le Duc d’Urse, le jeune Prince de Stolber, et M. de Bon, Colonel des Ingenieurs.

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