Bonjour à tous,


Récemment j’ai vu une annonce pour un casque de gendarme à cheval modèle 1913 et malheureusement je n’arrive pas à comprendre à quelle unité correspond l’expression gendarme à cheval ? La garde républicaine ? Une unité prévôtale ?

Merci d’avance pour votre aide .

En 1913 devaient peut-être coexister comme au xixe siècle gendarmes à cheval (pour patrouiller le long des routes et chemins plats) et d'autres à pied (dans les bourgs et dans les zones de montagne)?

N'est-ce pas tout simplement un gendarme à cheval (sans pour autant appartenir à une unité spécifique) ?
Je crois que la "mobile" existe depuis les années 1920.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

La Gendarmerie Départementale comptait des brigades cantonales à pied et d'autres à cheval
ainsi vers 1911 il y'avait 2029 Brigades à cheval 2276 Brigades à pied et 51 mixtes qui quadrillaient le territoire

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"A moi Auvergne"

Merci pour ces précisions Loïc.

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Alphonse de Lamartine

Merci pour vos réponses , https://www.osenat.com/lot/138644/21475 ... 1913-bombe c’est quand-même étonnant de voir des unités départementales dotées de ce genre de casques utilisés surtout pour le combat.

C'est dans la droite ligne des casques du XIX e siècle. Cherchez des casques de dragons de la même époque, ils int un air de ressemblance.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Imaginait-on leur mobilisation éventuelle dans l'armée aux frontières ?

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

Comme le note Jean-Marc Labat plus haut, il n'y a rien d'étonnant à ces casques pour le XIXème siècle.
Nous sommes entre de l'apparat et de la protection pour la tête du gendarme, rien de plus.

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Alphonse de Lamartine

Tout à fait, la Gendarmerie c'est aussi et encore l'Armée, et même pour rappel il s'agit historiquement que d'une branche de la Cavalerie,
d'ailleurs au Ministère de la Guerre elle dépendait toujours de la Direction de la Cavalerie alors qu'au début du XXe siècle un vent de "cascomanie" soufflait sur l'Armée de la Belle Epoque

"accusé de constituer un sérieux obstacle au recrutement" le traditionnel chapeau indissociable de la silhouette gendarmique tombé en désuétude avait été supprimé en 1904 il était décrit comme un couvre-chef préhistorique qui fait la joie des étrangers, la terreur des malfaiteurs, l'admiration des nounous et le supplice des gendarmes

on avait alors projeté et commencé à d'étendre jusqu'à la cavalerie légère (Chasseurs Hussards pourtant étrangers à cet équipement, traditionnellement en shakos/képis et avant en colbacks talpacks) ce couvre-chef qui était l'attribut de la cavalerie lourde et de ligne (Cuirassiers et Dragons)

la Gendarmerie n'est pas épargnée par la mode cascophile, le casque est ainsi introduit dans ce contexte y compris pour les Gendarmes à pied

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"A moi Auvergne"

Un grand merci à vous Loïc pour ce partage érudit, comme à votre habitude, sur les questions militaires.

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