La pensée, mais pas la citation exacte, la plus proche de celle que vous citez me semble être celle de Patton s’adressant à ses hommes au moment du débarquement :
Tous les vrais héros ne sont pas des combattants tirés des livres d'histoires. Chaque individu dans cette armée joue un rôle vital. Ne vous laissez jamais aller. Ne pensez jamais que votre boulot est sans importance. Chacun a un boulot à faire et il doit le faire. Chacun est un maillon vital dans la grande chaîne. Que se passerait-il si chaque chauffeur de camion décidait soudain de ne pas aimer le miaulement des balles au-dessus, de se retourner et de sauter tête la première dans le caniveau? Le salaud de poltron pourrait dire, 'Putain, ils vont pas me rater, juste un homme parmi des milliers.' Mais si chaque homme pensait ainsi? Où diable serait-on aujourd'hui? A quoi ressembleraient notre pays, nos familles, nos foyers et même le monde? Nom de Dieu, les Américains ne pensent pas ainsi. Chacun fait son boulot. Chacun sert l'ensemble. Chaque département, chaque unité est importante dans le vaste système de cette guerre. Les hommes de la logistique sont requis pour approvisionner les canons et la machine de guerre pour nous permettre de continuer à avancer. Le quartier-maître est requis pour apporter de la nourriture et des habits, parce que là où nous allons, il n'y en pas des masses à voler. Chaque dernier homme sur l'organigramme a un boulot à faire, même celui qui réchauffe notre flotte pour nous éviter la diarrhée du soldat.
Discours intégral ici :
http://www.checkpoint-online.ch/CheckPo ... atton.html
Ca ne m’étonnerait pas d’ailleurs que ce soit Patton, car la logistique a été son grand problème dans son avance vers l’est : ainsi, il est en panne d’essence à Verdun en septembre et il enrage :
«Bon sang, Bradley, donne moi seulement 2 millions de litres et je t'installe en Allemagne en 2 jours » ! Et aussi : " Rien à f... je vais gagner cette foutue guerre si on me laisse redémarrer".
Et quand il reçoit 1000 tonnes de carburant par jour, il se contente d’un « Juste de quoi remplir les Zippos ! »