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réflexion historique, à laquelle il faut se tenir
D'accord.
Alors, réfléchissons, dépassons les débats sémantiques sur les mots "racisme-antiracisme", voyons un peu quelques exemples historiques de :
- ségrégation ou persécution de personnes en raison de ce qu'ils
sont, qui entre tout de même dans le champ de ce qu'on peut appeler le racisme
- et luttes contre ces faits.
Force est de constater qu'il faut alors être plein de nuances, ne pas se braquer sur une position de principe, "lever la tête".
Prenons l'exemple de la ségrégation aux USA, ou de l'Apartheid en Afrique du Sud : si réserver des places dans les bus en fonction de la couleur de la peau, ce n'est pas fondé sur une idéologie raciste, alors il faudra m'expliquer.
Et bien, la lutte prend là des forme variées, allant de la lutte (plus ou moins ) non-violente de Martin Lutter-King ou Nelson Mandella, aux positions
racistes de Malcom-X ou des association Zoulous de Soweto, sans oublier la pression internationale. Car il est facile, depuis notre fauteuil, de théoriser. Mais ce genre de lutte est toujours une lutte du faible contre le fort, d'une minorité contre une majorité (plus ou moins silencieuse), les moyens de cette lutte sont à la mesure du degré de souffrance et de révolte, et sont souvent complémentaires.
Et en France, si les thèses racistes étaient le seul fait d'une minorité agissante, fût-elle organisée en un parti à 15%, la lutte serait facile. Mais le problème de fond est bien le large soutien de ces thèses dans la population, bien au-delà des votes pour ce parti. Là aussi, il faudrait sortir de nos fauteuils, et aller, par exemple, tendre l'oreille au bistro du coin.
Le
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café du commerce
est un lieu d'étude sociologique, et même historique si on le fréquente toute une vie (café le matin, thé l'après-midi, en ce qui me concerne, avec un nuage de lait, ces saines boissons préservant la lucidité nécessaire à l'écoute
)