Deshays Yves-Marie a écrit :
Citer :
Bien entendu que l'ondoiement n'était pas réservé à la famille royale ! Mais elle [sic! > il] était généralement rare. On ondoyait un enfant seulement en cas de danger de mort à la naissance, si l'on craignait de ne pouvoir le porter à l'église du village. Mais la pratique consistant à ondoyer systématiquement les enfants à la naissance puis à différer le baptême solennel (et l'imposition d'un prénom) de plusieurs années, oui !
Je ne comprends pas pourquoi vous parlez de l'ondoiement au
passé : deux de mes propres soeurs (mortes toutes deux en bas âge) ont été ondoyées dans les années 1930...
Les années 30... c'est le passé ! le siècle dernier !
Je pense que cette pratique, si elle existe toujours dans l'arsenal sacramentel catholique, est certainement moins fréquente aujourd'hui, où l'on ne redoute plus autant que naguère qu'un enfant meurt sans avoir été baptisé.
En théorie, l'ondoiement est autorisé toutes les fois qu'un enfant est en danger de mort. Si le danger presse, toute personne, catholique ou non, peut ondoyer, c'est-à-dire verser de l'eau sur le haut du front et dire "je te baptise au nom du père, du Fils et du Saint Esprit". Les cérémonies dites accessoires viennent compléter ensuite le plus tôt possible l'ondoiement si l'enfant survit. (source :
http://provinces.francaises.free.fr/lexique_O.htm)
Dans le cas qui nous occupe aujourd'hui, les princes de France, pour une raison que j'ignore, avaient en quelque sorte "dévoyé" cette pratique de l'ondoiement, pour en faire une sorte de "pré-baptême". Le baptême réel et solennel étant repoussé de plusieurs années, ainsi que l'imposition d'un ou de plusieurs prénoms.
Curieuse pratique, dont j'ignore si elle était également d'usage dans les familles de la haute noblesse.
PHD