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Message Publié : 25 Avr 2006 14:51 
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Fustel de Coulanges
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Juste une petite remarque, en passant : lorsqu'un Anglais risquait d'être dénoncé dans son pays pour homosexualité, on lui suggérait d'aller faire un tour... sur le continent ! Londres était loin d'être un eldorado pour les gays de l'époque...

Tout à fait. Lors de la condamnation d'Oscar Wilde, ce fut la ruée vers la France...


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Message Publié : 25 Avr 2006 15:27 
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Grégoire de Tours
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Salut

En Angletter on ne badinne pas avec l'homosexualité ainsi


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En Angletterre, le règne d’Edouard le Deuxième est marqué par la défaite contre les Écossais qui disloque le royaume et ouvre la porte aux révoltes des barons. Parmi les conseillers du roi, le fougueux gascon Piers Gaveston affiche ouvertement son homosexualité - et sa relation intime avec le roi. La reine Isabelle, fille du roi de France Charles IV, organise alors un coup d’État avec l’aide de son amant, le baron Mortimer. L’armée de Gascogne débarque en janvier 1327 et force Edouard à abdiquer à la pointe de l’épée. Piers Gaveston est torturé et exécuté selon la méthode réservée aux « licencieux », on lui broie le sexe entre deux meules, puis on lui arrache les intestins à vif avant de lui verser du plomb brûlant dans la bouche. Huit mois plus tard, le 23 septembre 1327, le tribunal ecclésiastique rend son verdict. Edouard sera exécuté le jour même selon la méthode prévue pour les « crimes d’abomination ». Il est empalé sur une barre de fer incandescente. Dans sa chronique, l’historien médiéval Baker écrit : « Ainsi nous avons rejeté loin de nous le vice français, pays peuplé d’abominables pervertis, séducteurs et parfumés ».


extrait du site : http://www.voltairenet.org/article14993.html

Le Vieux.

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Message Publié : 25 Avr 2006 16:27 
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Grégoire de Tours
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Alors soit le pays à bien changé, soit Edith Cresson a dit n'importe quoi (c'est bien possible) en disant que les anglais étaient tous des homosexuels ou quelque chose du genre :wink:
C'est marrant comme les "vices" et "les turpitudes" sont toujours attribués aux étrangers.

Plus sérieusement :

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......Nous utiliserons un plan à peu près chronologique, en partant de cette réforme radicale des Grandes Ordonnances de Louis XIV qu’ont constitué le bref Code de 1791 et surtout le Code pénal de 1810, celui qui régira tout ce domaine pendant presque deux cents ans.

Il s’est agi alors d’une laïcisation de tout ce droit pénal d’Ancien Régime, qui considérait l’ensemble des infractions comme des insultes faites à Dieu, ou, au moins, à son Vicaire temporel, le Roi. À la cérémonie du sacre, il promettait d’assurer dans son royaume la pleinitude des exigences divines. Or, les singularités de comportement sexuel, en particulier la sodomie, la bestialité et quelques autres conduites analogues, étaient assimilées aux hérésies, en tant qu’elles constituaient une révolte contre la nature, crée par Dieu, et qu’à ce titre elles suscitaient tout spécialement sa colère, et, par voie de conséquence, la colère royale. Leur châtiment devait être le supplice des hérétiques et des relaps, c’est-à-dire la mort sur le bûcher.

Deux remarques s’imposent ici, l’une accidentelle, l’autre de fonds. La première : au Siècle des Lumières, dans le royaume de France, on ne brûlait presque jamais de sodomite, et l’on se contentait de peines plus modérées, mais la menace restait terrifiante, d’autant plus que l’acception de ce crime demeurait un peu imprécise, et qu’on punissait souvent celui qui l’avait subi tout comme celui qui l’avait perpétré. Un certain libertinage n’allait pas sans risque, à moins qu’il ne fût aristocratique, et encore.

Seconde remarque : le châtiment correspondait surtout à l’aspect de révolte et de blasphème que devaient susciter de tels comportements, et répondait à la colère que l’on prêtait à Dieu et au Roi. Quand Dieu cessera de garantir le châtiment et que le monarque aura troqué son droit divin contre un statut constitutionnel, quand la justice se trouvera laïcisée, au nom de quoi les singularités de la vie sexuelle pourront-elles être encore tenues pour de infractions?

Avant de rappeler les articles 330 à 340 du Code de 1810, nous devons observer en effet qu'il faut nous interroger pour comprendre ce qui, dans un Code où la religion ne conservait plus guère de place, permettait cependant de sanctionner certaines singularités du comportement sexuel.

Il nous semble qu’un équilibre se trouvait alors nécessaire entre deux instances également exigeantes : d’une part, un certain utilitarisme, provenant de Montesquieu et de C.Beccaria, avant même les oeuvres de J.Bentham et de J.S.Mill, et qui légitimait les peines par les nécessités du bon ordre social et de la tranquillité publique; d’autre part, la persistance de certaines requêtes symboliques dont témoigne, par exemple, le sort réservé au parricide, qui ne peut jamais être excusé, ni bénéficier de quelque circonstance atténuante, et dont l’exécution capitale inévitable comporte un cérémonial bien particulier. Et peut être le parricide apparaissait-il alors comme l’analogue d’une atteinte à la vie de l’Empereur, père de ses sujets, et qui avait eu tant de mal à devenir père lui-même.

Nous allons donc revoir les liens du Code pénal de 1810 avec la pathologie mentale de l’époque, leurs développements durant le XIX° siècle et enfin les originalités du Nouveau Code pénal.



(1) AUTOUR DU CODE PÉNAL DE 1810


Nous envisagerons brièvement quelles infractions en matière sexuelle retenait ce Code, puis nous dirons un mot de son article 64 et de sa confiscation par É.Georget, pour préciser enfin ce que la médecine mentale de cette époque pouvait en éclairer.



(1.1) Les infractions retenues en matière de sexualité


Une remarque s’impose à nous : cette législation laïcisée ne concerne pas l'homosexualité pratiquée entre majeurs consentants et dans la discrétion des demeures privées; or, pareil libéralisme, que les armées impériales imposeront à presque toute l’Europe occidentale, et qui découle bien de l’esprit du Siècle des Lumières, ne se manifestera en Allemagne qu’à partir de 1945 et attendra, en Angleterre, l’année 1963, preuves de la position tolérante de l’opinion éclairée de la France dès les débuts du XIX° siècle.

Que reste-t-il donc comme infractions dans ce registre? L’outrage public à la pudeur, les attentats à la pudeur, l’incitation des mineurs à la débauche et, de manière un peu différente, le viol et la castration. Le législateur précise que la peine doit être aggravée si l’auteur agit en abusant de l'autorité légitime qu’il possède, comme père, comme instituteur ou comme ministre d’un culte.....


Lien :
http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/conf&r ... nteri.html

Pour revenir à ma petite fixette :wink: meme dans les pays relativement plus tolérants et meme aujourd'hui ou il ya des lois condamnant l'homophobie, je crois que l'épanouisement d'un culture gay, vécu au grand jour, a toujours été le fait des milieux artistiques ou de cours, des grandes capitales.


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Message Publié : 25 Avr 2006 16:44 
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Philippe de Commines
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Et -somme toute- c'est plutôt satisfaisant...


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Message Publié : 25 Avr 2006 17:55 
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Grégoire de Tours
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C'est peut-être moins drôle pour les jeunes gays qui se découvrent en province, tout de même... Cela reste, si je ne m'abuse, une population où le suicide des jeunes est important ? 8O

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Message Publié : 26 Avr 2006 12:08 
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Hélas oui, Charlotte, c'est même, si je ne fais erreur, la première cause de suicide chez les garçons. :cry:


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Message Publié : 26 Avr 2006 12:55 
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Philippe de Commines
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Comment le sait-on ? Ils laissent un mot d'explications ?

En cette matière, il est bien difficile de dresser des statistiques fiables. La seule chose que l'on peut affirmer, c'est que la 1ère cause de mortalité chez les adolescents, c'est le suicide.

Particulièrement chez les garçons. Il y a bien des causes, sans que l'on puisse en isoler une en particulier.

La période est difficile. L'enfance -relativement- heureuse s'efface. Il faut affronter les dures réalités du monde adulte. Certains ne le supportent pas. Les chagrins d'amour entraînent certains jusqu'à la suppression de soi. Il est toujours difficile d'être rejeté par l'être aimé...

Et les garçons ont tendance à utiliser des méthodes radicales. Les barbituriques laissent un espoir de survie...


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Message Publié : 27 Avr 2006 16:51 
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Fustel de Coulanges
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Deux poids, deux mesures...
Récemment une célèbre animatrice radio états-unienne fit remarquer que l'homosexualité est une perversion.
« C'est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 : "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination". La Bible le dit. Un point c'est tout », affirma-t-elle.
Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre ouverte qui disait :
« Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la Loi de Dieu. J'apprends beaucoup à l'écoute de votre programme et j'essaie d'en faire profiter tout le monde. Mais j'aurais besoin de conseils quant à d'autres lois bibliques.
Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante, tel que c'est indiqué dans le livre de l'Exode, chapitre 21, verset 7. À votre avis, quel serait le meilleur prix ?
Le Lévitique aussi (chapitre 25, verset 44) enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu'ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable aux Mexicains, mais pas aux Canadiens.
Pourriez-vous m'éclairer sur ce point ? Pourquoi ne puis-je pas posséder des esclaves canadiens ?
J'ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L'Exode (chapitre 35, verset 2) dit clairement qu'il doit être condamné à mort. Suis-je donc obligé de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question gênante d’une quelconque manière ?
Autre chose : le Lévitique (chapitre 21, verset 18) dit qu'on ne peut pas s'approcher de l'autel de Dieu si on a des problèmes de vue. Or, j'ai besoin de lunettes pour lire... Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ? Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?
Un dernier conseil, s’il vous plaît. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique (chapitre 19, verset 19) en plantant deux types de culture différents dans le même champ, de même que sa femme qui porte des vêtements faits de différents tissus (mélange de coton et de polyester). De plus, il passe ses journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d'aller jusqu'au bout de la procédure embarrassante prévue — réunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante — comme le prescrit le Lévitique, chapitre 24, verset 10 à 16 ? Ne pourrait-on pas plutôt les brûler vifs au cours d'une simple réunion familiale privée, comme ça se fait avec ceux qui dorment avec des parents proches, tel qu'il est indiqué dans le même livre sacré, chapitre 20, verset 14 ?
Je me confie pleinement à votre aide ».


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Message Publié : 27 Avr 2006 18:15 
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Philippe de Commines
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Inscription : 08 Mai 2002 9:54
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Mais dites-moi, cher Yves-Marie, n'y a-t-il pas d'autres textes chrétiens sur ce point ? Paul n'aurait-il rien écrit à ce sujet dans ses lettres aux Corinthiens ?

Pardonnez à l'exégète que je ne suis pas...


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Message Publié : 27 Avr 2006 18:46 
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Grégoire de Tours
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En tous cas, c'est très drole, et bien renseigné.


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Message Publié : 28 Avr 2006 9:21 
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Grégoire de Tours
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Salut

Voilà un bel exemple de la lutte de la connaissance et de manière humoristique qui plus est, contre l'intolérance et l'imbécilité.

Je copie ce texte pour le metttre dans mes archives.

Le Vieux qui remercie aussi D.Y.M.

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Message Publié : 28 Avr 2006 10:27 
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Grégoire de Tours
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Citer :
Hélas oui, Charlotte, c'est même, si je ne fais erreur, la première cause de suicide chez les garçons.


Eh bien, ça, c'est dramatique ! Aussi grave que lorsque le pape interdit le préservatif en dépit du sida ! Les religions et les philosophies devraient au contraire aller dans le sens de l'épanouissement de chacun, dans sa différence.

Et que personne ne vienne encore me dire que je suis très mode, ou je mords ! Si un de mes élèves devait un jour attenter à ses jours pour cette raison-là, j'en serais malade, en tant que prof, qu'adulte, et que membre de cette société qui ne fait pas assez de place... pas assez de place, point !

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Message Publié : 28 Avr 2006 18:16 
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Fustel de Coulanges
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Citer :
Aussi grave que lorsque le pape interdit le préservatif en dépit du sida !
Il n'en a encore jamais parlé... (pas plus que son prédécesseur!).


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Message Publié : 28 Avr 2006 19:45 
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Fustel de Coulanges
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L'histoire de l'homosexualité étant liée à celle de l'homophobie (souvent plus prolixe...), il est vraisemblablement utile de recommander la (re)lecture des documents réunis dans le
Dictionnaire de l'Homophobie
Sous la directiion de Louis-Georges Tin
Préface de Bertrand Delanoë
Ouvrage publié avec le concours du Centre National du Livre
aux Presses Universitaires de France, 2003


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Message Publié : 09 Mai 2006 14:31 
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Hérodote
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Serendipity a écrit :
Juste une petite remarque, en passant : lorsqu'un Anglais risquait d'être dénoncé dans son pays pour homosexualité, on lui suggérait d'aller faire un tour... sur le continent ! Londres était loin d'être un eldorado pour les gays de l'époque...


l'époque victorienne a été une époque de fort puritanisme, l'homosexualité était pénalisée tout comme en Allemagne (paragraphe 175) alors que pénalement, il n'y avait aucune charge contre l'homosexualité en france et en Italie. De plus l'Italie jouissait de la part des élites cultivées du XIXè siècle de cette image véhiculée par la Renaissance, ses artistes et ses mécènes homosexuels, une sorte de "paradis perdu".


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