bonjour à tous

j'aimerais en savoir plus sur les cheveux, masculins et féminins, dans l'histoire

quelle longueur, quelle couleur, quelle coupe étaient appréciées dans l'antiquité, au moyen age et après ?

merci d'avance pour les réponses

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la fortune se joue des affaires humaines comme le chat joue avec la souris, faisant la preuve de son absurdité et de sa nature inexplicable. (Procope de Césarée)

Je n'ai aucune information sur le sujet, mais une rapide recherche dans le catalogue d'un bibliothèque me donne ceci:

STEPHANE. L'art de la coiffure féminine: son histoire à travers les siècles, Paris: La coiffure de Paris, 1931.

MOLE, THIERS. Histoire de la coiffure, de la barbe et des cheveux postiches, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris: Plon, 1851.

GERBOD, Paul. Histoire de la coiffure et des coiffeurs, Paris: Larousse, 1995.

La coiffure dans les années 1560:


La coiffure à la Mickey à partir de 1575 :


Autour de 1580:


La coiffure à la fin des années 1580 :


La coiffure dans les années 1590 :


La coiffure autour de 1600 :


La coiffure autour de 1610:


La coiffure dans les années 1620 :


La coiffure autour de 1630 :


La coiffure à la fin des années 1630 :

On dit que les cheveux blonds viennent des celtes et des nordiques et vikings, le roux des irlandais et écossais et le brun des espagnols, italiens, georgiens, arméniens, asiatiques, africain et indiens.

Mais les cheveux châtains d'où ils viennent eux? Les pauvres gens comme moi qui ne sont pas complêtement brun ni blond ni roux, qui ont les cheveux châtain claire ou châtain moyen ou même châtain foncé.
Mais qui peuvent avoir les tâches de rousseurs de roux ou la peaux mâtes des bruns sans pour autant avoir leur cheveux?

Ben... On s'est tous bien mélangés ! Avec le commerce, les voyages... D'ailleurs, n'y avait-il pas déjà des roux dans la Gaule chevelue ? Il me semble que oui...

De plus, il faut tenir compte des teintures diverses, comme le fameux blond vénitien, pas naturel pour un sou !


coiffure très prisée au XVIIIe. Les fameux poufs. Ils montaient si haut que, parfois, ils prenaient feu aux bougies des lustres. Et le saindoux qui les collaient attirait les rats, sans parler des décorations telles que fruits et autres délices !

Heureusement, par la suite, on est passé à quelque chose de nettement plus simple, la "coiffure à l'enfant".

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rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer

L'expression "coiffure à la Mickey" me fait bien rire. Je n'y avais jamais pensé, et pourtant c'est une bonne comparaison. Pour la série autour de 1600, je propose de l'appeler "coiffure à la Marge Simson".

Je soupçonne quelques-unes ces belles dames de porter une perruque.

Le dernier des meveilleux portraits montrés par Chatillon a été repris pour la couverture d'un livre de Maurizio Marini, Velázquez. Consonanze e dissonanze. Marie de Rohan duchessa di Chevreuse alla corte di Madrid. Je crois, sans en être certain, que l'auteur défend la thèse selon laquelle ce portrait serait celui de la duchesse de Chevreuse quand elle a fait son voyage en Espagne en 1637, et donc quand elle portait une perruque.

Pour revenir au sujet, il est vrai qu'à l'époque de la renaissance (et même au moyen-âge) la peau blanche et les cheveux claires étaient la marque de la noblesse, en effet, celui qui avait le teint mate prouvait qu'il travaillait dehors (généralement dans les champs) la femme noble se devait d'être pâle elle se blanchissait même la peau et se shampouinait à la camomille. C'est bisarre comme la mode change, maintenant le bronzage est la grande mode!nos ancêtres seraient fous en voyant les cabines à UV

D'ou vient l'origine de la poudre pour cheveux beaucoup utilisée au XVIIIe siècle?

J'ai entendu dire que ces poudre étaient utilisées pour laver les cheveux au XVIII ainsi que pour les protéger tout en leur donnant un aspect gris ou rosé très en vogue à l'époque, quelqu'un (en dehors de Lagarfeld ) saurait il exactement en quoi consistait l'usage de ces poudres?

N'est-ce pas ce type de coiffure dont Montesquieu se moquait dans sa "Lettre XCIX. De Rica à Rhédi" (Lettres persanes, 1721) ?

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

Trinity, je me pose les mêmes questions que vous, en ce qui concerne la texture de ces fameuses poudres. Mes recherches m'ont peu renseignée quant aux composantes de ces poudres. Il semblerait cependant, que "poudre de riz" et "talc" aient été utilisés au XVIIIè siècle.

J'ai "déniché" un article (quid). Je le transcris, bien qu'il dépasse quelque peu le cadre inhérent aux soins de la chevelure...

XVIIIè siècle :

L'élégante s'enduit le visage de blanc de céruse, rehaussé de rouge vif aux pommettes et aux lèvres, et poudre ses cheveux de blanc, à moins qu'elle ne porte perruque.
1709 : un Italien fonde à Cologne un transit de marchandises ; un de ses frères, Jean-Marie Farina (1785-1864),exploitera la recette d'une eau alcoolisée à base d'agrumes, "l'Eau admirable" (dont la composition -esprits de vin et de romarin, associés à de l'essence de bergamote , de néroli, de cédrat et de citron - est attribuée à son oncle Jean-Paul Feminis (1660-1736).
1732 : son frère mort, Farina devient unique propriétaire et diffuse en Europe l'Eau admirable, que ses clients français nomment "Eau de Cologne" (1792) Wilhelm, fils du banquier Mülens, recevra lors de son mariage un parchemin que lui remet un chartreux, renfermant la formule de l'"Aqua Mirabilis" (eau aux vertus médicinales). Wilhelm la commercialisera sous le nom de "4711", la véritable Eau de Cologne (ingrédients : essence de santal de l'Inde, de roses, ylang-ylang des Philippines, vétiver d'Haïti, fleur d'oranger, lavande).
1755 : Eau de Botot, créée par J.M. Botot, médecin, pour soulager les douleurs dentaires de Louis XV.
1770 : savons raffinés créés par William Yardley (G.B.) Charles, son fils, crée la "Lavande Yardley...

J'ai aussi entendu dire que la poudre remédiait au fait qu'on se lavait très peu les cheveux. Il faudrait alors l'envisager comme le fameux "shampoing sec" qui faisait fureur dans les années 70 !

J'ai lu que la poudre d'os entrait dans sa composition, ainsi que la farine. Une de mes amies, maquilleuse, utilise le talc, actuellement, pour faire illusion.

Quant à la céruse, elle contenait du plomb, ce qui produisait un effet désastreux sur la santé, notamment sur les dents (voir "le mariage clandestin", un film qui tue nos visions idylliques du XVIIIe... )

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Quelle comparaison intéressante, Charlotte . Le rapprochement est vraisemblable. J'ai effectivement le souvenir de l'enthousiasme qu'avait entraîné le côté pratique et original de cette "nouveauté", en matière de shampooing

Il est vrai. La nocivité en est manifeste. J'ai également lu à quel point la rugosité pouvait atteindre les dents, entre autres effets dévastateurs...

Le plomb les gâtait, carrément ! Les gens étaient pleins de caries...

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C'est tout a fait juste pour la poudre servant de shampoing sec. Au début, on l'enleveit en brossant, puis petit à petit, on finit par la garder... Par contre, je ne sais pas pourquoi...

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"L'opinion publique n'existe que là où il n'y a pas d'idées."
"On devrait toujours être légèrement improbable."
Oscar WILDE