Deshays Yves-Marie a écrit :
Les langues "anciennes" en général (et le latin, en particulier) ne seraient pas les seules matières dont l'intérêt ne se révèle qu'au bout d'un temps plus ou moins long (tout ce qui relève de la "culture" comporte une bonne dose de temps ; à commencer par l'agri-culture...). L'argument qui consiste à prôner le latin "parce que cela aidera à acquérir une meilleure maîtrise du français" n'est pas très noble (à l'instar des matières optionnelles que l'on présente au bac "pour gagner quelques points"...). Une langue (fût-elle ancienne) ne se limite pas à un code de communication ; elle véhicule tout un bagage social, historique, littéraire, religieux, bref "culturel" (à condition, évidemment, qu'elle soit enseignée sérieusement dès le commencement et le plus à fond possible, et non pas comme une simple initiation ; je vous rejoins là sur la nécessité de réformer l'ensemble de l'enseignement sur le fond, la forme, les méthodes, les motivations (celles des enseignants et celles des enseignés), les enjeux...
La rentabilité (hypothétique) à court terme au détriment des investissements à long terme : tel est le dilemme...!
Le non apprentissage précoce du latin peut d'ailleurs s'avérer cruellement pénalisant à long terme... mais on s'en aperçoit trop tard!
Yves-Marie,
tout à fait d'accord...non seulement le français, mais aussi toutes les langues européennes non-slaviques, et peut-être elles aussi...enfin moi j'ai eu le renfort du Latin (construction de la phrase, etc) dans ma brève initiation dans la langue russe. Peut-être que l'étude du Latin est un fondement pour l'étude de toutes les langues?
"elle véhicule tout un bagage social,..." Puis-je dire aussi une manière de penser logiquement...si l'enseignement est donné comme il faut?
Cordialement et avec estime,
Paul.