Camille l'uchronique a écrit :
Ah, je l'ignorais! Mais alors, justement, qu'est-ce qu'il aurait fallu pour que cette conscience italienne l'emporte et conduise à une unité nationale? C'est vraiment là la question qui me taraude...
Vous avez déjà donné la réponse à mon avis, les rivalités commerciales étaient trop forte. Les "alliances" (alliance plutôt qu'union) évoquées précédemment n'ont existé que dans le but de repousser un envahisseur. Un envahisseur susceptible de dominer toute la péninsule et de mettre fin à l'indépendance des cités. Ligue de Venise.
Il eu fallu, je pense, que les républiques n’existent pas et soit replacées par de petits Etats féodaux, plus faciles à unifier sous un seul pouvoir que des républiques marchandes aux intérêts inévitablement contradictoires.
Il y a toutefois une période qui n'a pas vraiment été évoquée:
- Peut on dire que le royaume Ostrogoth a été une occasion raté?
Si les Ostrogoths avaient abandonné l'arianisme et mis en place une politique de rapprochement avec les population locales (à l’instar des Francs en Gaule), aurait on pu assister à la formation d'une Italie médiévale? Cela suppose aussi que la reconquête de Justinien n'ai jamais eu lieu ou ai échouée...
- Était il aussi également possible que l'union de la péninsule commence sous la domination des Lombards, avant la conquête Carolingienne?
Imaginons que l'un des "roitelets" lombards ait réussi à devenir seul maître de l'Italie? Il eu fallu certes, là aussi, que les lombards abandonnent l'arianisme et se concilient les populations locales. Il eu fallu aussi que les francs n'interviennent pas dans la péninsule sous Pépin le Bref et Charlemagne, à moins que le pape ne soit soumis...
Dans les deux cas je pense que l'unité italienne eu été fort possible, pour peu que les "barbares" abandonnent l'arianisme et adoptent une politique proche de celle de Clovis.