Bonjour,
Citer :
Il y avait des tas de vulgarisateurs autrefois, il y en a de moins en moins. L'histoire passionnait les gens, et ce n'est plus le cas désormais. Pourquoi ?
Après avoir parcouru le topic sur
Metronome, j'ai extrait ce propos de Jean-Marc Labat particulièrement pertinent.
Les professeurs d'histoire-geo du secondaire sont des passeurs de savoir, situés en quelque sorte entre le supérieur et le grand public, ils s'appuient sur des programmes qui sont le fruit des dernières avancées historiographiques ou épistémologiques des historiens. Par leur travail et leurs acquis, ils sont un tremplin pour traduire un discours universitaire dans un langage accessible au grand public, et précisément aux jeunes générations.
Ne pensez-vous pas que ces derniers ont un rôle à jouer dans la vulgarisation de l'histoire ?
En sortant du cadre de la production des manuels scolaires et des ouvrages de préparation aux examens, ne doivent-ils pas participer à la production de livres accessibles au grand public ? Et ce pour combler le vide mais aussi pour ne pas laisser cette place aux auteurs comme Ferrand, Deustch, Casali...
Les profs d'histoire-géo connaissent la rigueur nécessaire au travail historique mais aussi le public visé par les ouvrages de vulgarisation. Beaucoup sont aussi détenteurs de masters ou de doctorats.