Duc de Raguse a écrit :
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Cela étant, il y a évidemment eu des conversions dans un sens comme dans l'autre et des métissages.
Effectivement et c'est cela qu'il ne faudrait pas oublier.
Qu'une endogamie poussée sévisse chez les juifs depuis leur mise en minorité dans un bassin méditerranéen chrétien (et encore ce n'est qu'à l'échelle de trois siècles) est un fait, en faire pratiquement une ethnie est autre chose.
Vous voulez rire, pas depuis trois siècles, depuis environ dix-sept siècles.
Et pas une endogamie poussée : une endogamie radicale.
L'analyse de l'Adn montre que, chez les Juifs, l'origine non-juive a au moins dix-sept siècles.
D'ailleurs, c'est simple à comprendre. Dès que l'Empire romain est devenu chrétien, personne n'a plus eu envie de se faire juif, et les Juifs eux-mêmes n'auraient pas pu admettre une conversion sans se faire accuser de sorcellerie, envoutement, rapt, viol, que sais-je encore ?
Tout au plus, on peut penser à des adultères entre femmes juives et hommes non juifs (adultères qui auraient donné des enfants juifs). Eh bien, il n'y en a pas eu. Quant aux relations illégitimes entre hommes juifs et femmes non juives, il a dû y en avoir, mais elle ne donnaient pas des enfants juifs...
Quant aux conversions, il y en a eu pas mal : des Juifs se sont convertis au christianisme, peut-être à l'islam. Mais les Juifs étaient très peu nombreux par rapport à la population non juive. Pas mal de très peu ça ne fait pas beaucoup. Cela dit, il y a une étude qui par exemple soutient qu'il y a pas mal d'origine juive chez les Espagnols, étude dont le moins que je puisse dire est qu'elle ne m'a pas convaincu.
Cela dit, ce n'est pas notre question. Notre question est : les Juifs ont-ils reçu des apports non juifs depuis dix-sept siècles (l'époque contemporaine exceptée naturellement) ? La réponse est non.
La chose peut vous déplaire, mais depuis quand les faits devraient-ils plaire ?