Cléopatre qui fit assassiner ses deux frères et sa sœur
Catherine II de Russie qui fit de même avec son mari. Agrippine

Un des deux seul exemple qui me vient à l'esprit est celui d'olga de Kiev. D'après la légende, elle est devenue régente lorsque son mari a été assassiné par un peuple/tribu voisin (son fils étant en bas-age). La tribu ayant assassiné son mari est alors arrivée à Kiev pour demander qu'elle épouse leur chef (la pensant en situation de faiblesse). Elle fit donc ... assassiner la délégation et demanda à la tribu d'en envoyer une deuxième ... qu'elle assassina aussi. Elle se rendit ensuite chez la tribu au motif de pleurer la mort de son mari (il a été assassiné là bas), officiellement avec les deux délégations donc, et fit tuer le plus de personnes de la tribu qu'elle put. S’ensuivit une guerre assez sanglante ou elle aurait fait brûler toute une ville qu'elle assiégeait en proposant à la ville de lever le siège s'ils payaient un tribu de 3 pigeons par habitants. La nuit tombé, elle relâcha donc les pigeons après leur avoir attaché des tissus enflammés au pattes. Leur retour dans leur pigeonnier entraîna donc l'incendie de la ville (qui était encore assiégée, ce qui empêcha donc les habitants de s'enfuir). Par contre, je ne suis pas sûr de ce qui est légende et ce qui est vrais.

Bref, l'horreur ne me semble pas une capacité purement masculine. c'est juste que les hommes ont eut bien plus d'occasion de mettre cela en pratique.

Participantes d'un crime collectif, il y a les gardiennes nazies des camps de concentration, dont certaines ont donné des exemples de cruauté abominables. J'ai lu un officier américain les juger globalement "ugly and silly", repoussantes et bêtes.

Comme par exemple cette Ilse Koch, "la chienne de Buchenwald", connue pour ses abat-jours faits de tatouages humains.

En dépit de l'admiration que j'éprouve pour le chanteur Renaud, je pense qu'en écrivant les paroles de Miss Maggie (1985), il avait oublié de consulter ses livres d'Histoire...

Je ne sais plus trop si le film Un Long Dimanche de Fiançailles est romancé ou tiré de faits réels;

Un fait proche est pourtant rapporté dans les cahiers secrets du maréchal Fayolle.
[...]
"Deux ans plus tôt, en effet, cette note – à propos de la mutilation volontaire de soldats que Pétain veut faire fusiller. Il se ravise : Il donne l’ordre de les lier et de les jeter de l’autre côté du parapet aux tranchées les plus rapprochées de l’ennemi... Il n’a pas dit si on les y laisserait mourir de faim... Où finit le caractère et où commence la férocité ?... » Il y a ainsi, dans le livre, de ces lueurs..."