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Message Publié : 09 Jan 2022 10:51 
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Pierre de L'Estoile
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Bonjour !
:mrgreen:

Je connais quelqu'un qui a fait une importante dépression nerveuse il y a un certain temps et qui se reproche d'avoir connu cette période de faiblesse.
Connaissez-vous des personnages historiques puissants qui ont connu des dépressions nerveuses ?
A ma connaissance il y a Bismarck (de ce que j'ai pu lire), les scientifiques KF Gauss, Nikola Tesla (plusieurs dépressions), Stephan Zweig.
En connaissez-vous d'autres ?
Il doit y en avoir beaucoup.

Par ailleurs avant l'invention des antidépresseurs dans les années 1950, comment soignait-on cette affection ?
Certainement des cures de repos, non ?

Merci de vos réponses !

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Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

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Message Publié : 09 Jan 2022 11:08 
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Polybe
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Je ne suis pas médecin, mais Staline n'en était pas loin fin juin 1941, après la chute de Minsk. Pendant quelques heures, le pouvoir était peut-être à prendre en URSS.


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Message Publié : 09 Jan 2022 11:42 
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Grégoire de Tours
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Albrecht von Wallenstein, puissant prince et condottiere de la guerre de trente ans semble en avoir été victime à plusieurs reprises. Me vient aussi à l'esprit Charles le téméraire ou Rodolphe II.
Ce n'est pas toujours facile d'en être certain car le diagnostique n'était pas le même à l'époque. De mémoire on parlait alors de mélancolie


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Message Publié : 09 Jan 2022 12:06 
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Polybe
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Churchill aussi a été sujet toute sa vie à des phases de dépression, il l'appelait son "black dog".


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Message Publié : 09 Jan 2022 12:11 
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Pierre de L'Estoile
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Citer :
Churchill aussi a été sujet toute sa vie à des phases de dépression, il l'appelait son "black dog".


Oui effectivement, je l'avais oublié !
Il soignait sa déprime au champagne et aux cigares !
Cela ne l'a pas empêcher d'être l'un des plus grands homme de tous les temps !

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Message Publié : 09 Jan 2022 13:19 
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Théodare a écrit :
Ce n'est pas toujours facile d'en être certain car le diagnostique n'était pas le même à l'époque. De mémoire on parlait alors de mélancolie

Attention ce qu'on appelle aujourd'hui "dépression" est une maladie psychologique caractérisée, qu'on considère établie dès l'instant où on repère (de mémoire) au moins cinq symptômes dans une liste d'une dizaine possibles.

Du genre fatigue, insomnie, difficultés de concentration, angoisse, rumination voire pensées suicidaires, etc... je vous laisse chercher dans vos expériences personnelles ou familiales pour compléter.
Et oui, comme le signale Pouget, il y a encore des gens pour se reprocher - ou reprocher à un malade - "une défaillance passagère", alors que les psys considèrent qu'il faut un an, environ, pour en venir à bout. (Message personnel et non historique : si ça vous tombe dessus, à vous où un de vos proches, il faut soigner : les anti-dépressseurs sont devenus très efficaces et surtout sans effets secondaires, et ce n'est pas céder à la folie que de consulter un psychiatre. - Les généralistes sont inconstants sur cette maladie, tantôt très pertinents tantôt banalement prescripteurs.

De nos jours il est de bon ton de parler de burn-out, ce qui est plus sexy, mais très indéfini : pour avoir traduit, par hasard, des études statistiques sur ce syndrome, la définition varie, certains en faisant un symptôme dépressif, d'autres considérant la dépression comme symptôme de burn-out.

Mais au cours de l'histoire, les mots employés pour les maladies psychologiques ont beaucoup varié. Jusqu'au siècle dernier on posait volontiers un diagnostic d'hystérie, avec des variantes, et pas seulement pour les patients féminins.

Et de fait longtemps c'est le terme "mélancolie" qui a prévalu. (On dirait aujourd'hui "tendances dépressives".)

Staline en 41 n'a pas fait une dépression. Il était probablement en état de choc, mais il n'y a évidemment aucun diagnostic médical. Mieux que ça, Staline étant un paranoïaque certifié (si on n'a pas de diagnostic médical sur sa parano, en revanche son action publique est éloquente) il est possible qu'il se soit retranché au Kremlin dans l'attente des réactions violentes que sa politique erronée me manquerait pas de déclencher contre lui. (Quand les membres du Politburo se sont rendus auprès de lui en délégation, pour lui demander de reprendre les rênes - n'osant guère eux-mêmes prendre des initiatives - il pensait qu'ils venaient l'arrêter ! :mrgreen: )

Dans les tempéraments dépressifs (mélancoliques, donc) je citerais volontiers Louis XV, roi triste qui a fini gâteux. Il avait ses hauts et ses bas, peut-être à cause d'une enfance qui avait vu une véritable hécatombe de ses ascendants. Gâteux... dix ans avant sa mort, Mercy-Argenteau, ambassadeur d'Autriche, écrivait déjà à Marie-Thérèse à propos de "l'affaissement d'esprit" du roi. C'était le mot poli, justifié, qui courait à Versailles.

Il y a peut-être aussi à chercher du côté de Charles Quint. La démission d'un monarque (après avoir partagé en deux un empire devenu trop grand pour un seul homme) n'est pas un fait si courant. Lassitude, sans doute. Démission pour une retraite déprimante, où il se donna le sombre plaisir d'organiser une répétition de ses funérailles ! 8-| (Décidément, si on veut que ce soit bien fait il faut tout faire soi-même !) :mrgreen:

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Message Publié : 09 Jan 2022 13:57 
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Polybe
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Pierma a écrit :
il est possible qu'il se soit retranché au Kremlin dans l'attente des réactions violentes que sa politique erronée me manquerait pas de déclencher contre lui. (Quand les membres du Politburo se sont rendus auprès de lui en délégation, pour lui demander de reprendre les rênes - n'osant guère eux-mêmes prendre des initiatives - il pensait qu'ils venaient l'arrêter ! :mrgreen: )

Staline n'était plus au Kremlin, il s'était retiré dans sa datcha de Kountsevo, et était introuvable depuis le 28 juin; mais cette anecdote est semble-il douteuse, car c'est un ajout de Sergo Mikoïan au manuscrit des mémoires de son père, qui faisait partie, le 30 juin, de la délégation qui va le trouver pour "demander à Djougachvili de redevenir Staline" (Jean Lopez & Lasha Otkhmezuri , Barbarossa)


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Message Publié : 09 Jan 2022 14:57 
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Quand on lit des CR de la situation en juin 1940, on voit beaucoup de larmes et un grand abattement généralisé. On pleure beaucoup en juin 1940. Est-ce de la dépression nerveuse ? En fait, cela coche pas mal de cases, sauf une : la durée. En fait, vous pouvez cocher 10/10 à la liste des symptômes, et ne pas être en dépression, simplement car vous êtes en état de choc ou sous le coup d'une grosse fatigue ou... A-contrario, vous pouvez cocher 5/10 et être dans une dépression profonde car les symptômes persistent.

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Message Publié : 09 Jan 2022 15:56 
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Jean Froissart
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Pierma a écrit :
... les anti-dépressseurs sont devenus très efficaces et surtout sans effets secondaires,...

Ah ? Vous avez des exemples ?
Sachant que souvent ils sont couplés avec autre chose (anxiolytiques, inducteur(s) de sommeil etc.), j'ai un peu de mal à croire ceci. A moins de confondre "dépression" et "petit coup de blues", mais des antidépresseurs sur une certaine longueur, j'ai un doute au "sans effet secondaires".
Lors d'un dépression -je n'évoque pas le coup de blues-, souvent il y a hospitalisation accompagnée de perfusions qui ne laissent pas l'organisme intact. L'addition se présente

Je pense que Louis XVI -comme Louis XV- avait des périodes "down" (prostration etc.). J'ai lu (où et quand ???) que les Bourbon avaient une tendance aux symptômes de cyclothymiques (certains cumulent les moments "down" et d'autres sont en mode contraire) : j'ignore ce qu'il faut en penser.
Pour Churchill, ce ne fut pas l'alcool qui le fit tenir mais la peinture et des travaux manuels (il se mit en tête de faire un mur, puis d'agrandir ici et là) ; l'alcool ne fait qu'aggraver les choses et ne fait pas bon ménage avec un traitement (si choix a été fait de se soigner). Là, ce furent plutôt son épouse et sa fille qui s'occupèrent des états d'âme de Winston C. L'inaction politique ne lui valait rien et le second conflit mondial fut un excellent traitement.

Concernant Charles Quint, je ne vois pas sa démission comme un symptôme quelconque, pas plus que le fait de scinder ses possessions. Ne pas le faire eut été céder à son fils un amoncellement de problèmes et faire que la couronne du SERG échappe aux Habsbourg. De plus qu'aurait fait un Philippe II devant des princes protestants pour l'essentiel ? Comment aurait-il géré la situation ?
Charles Quint a pris le temps de choisir sa résidence et est loin d'être resté inactif. Il conseillait fréquemment son fils qui le consultait, de même pour deux de ses filles qui eurent des responsabilités politiques (Cf. : l'excellent bouquin de Chaunu ou celui de Brandi sur ce roi-empereur).

Citer :
De nos jours il est de bon ton de parler de burn-out, ...

Je fais peut-être erreur mais le mot "dépression" est assez tabou au niveau de la gente masculine et souvent, devant une "dépression" (réservée aux dames), il est assez courant d'évoquer un burn-out. Le terme est moins utilisé pour les femmes qui pourtant rencontrent les mêmes difficultés au travail, la même charge (1 ETP reste 1 ETP et une fiche de poste est la même quel que soit le genre du postulant). A contrario, plus de femmes s'orientent vers des temps partiels (0,80 souvent) tout en assurant un 100%.

L'hystérie n'est plus trop évoquée depuis que les symptômes -avec une évidence frappante- ont été notées chez certains hommes.
Les femmes avaient plus tendances à consulter et surtout, les hommes à obliger parfois leur épouse à consulter. Le diagnostic pouvait permettre alors d'isoler Madame ou encore se substituer à d'autres névroses plus "choquantes" pour l'époque, vu le milieu (on le voit, par exemple avec la duchesse d'Alençon, on le retrouve chez une grande duchesse Romanov dont la vie était assez "dissolue" - A remettre là encore dans le contexte de l'époque pour le mot "dissolue" ...).
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"... we shall fight on the seas and oceans, we shall fight ... whatever the cost may be ... we shall never surrender...." (W. L. Churchill)
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Message Publié : 09 Jan 2022 21:44 
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Rebecca West a écrit :
Pierma a écrit :
... les anti-dépressseurs sont devenus très efficaces et surtout sans effets secondaires,...

Ah ? Vous avez des exemples ?
Sachant que souvent ils sont couplés avec autre chose (anxiolytiques, inducteur(s) de sommeil etc.), j'ai un peu de mal à croire ceci. A moins de confondre "dépression" et "petit coup de blues", mais des antidépresseurs sur une certaine longueur, j'ai un doute au "sans effet secondaires".
Lors d'un dépression -je n'évoque pas le coup de blues-, souvent il y a hospitalisation accompagnée de perfusions qui ne laissent pas l'organisme intact. L'addition se présente

J'ai eu deux exemples familiaux - au sens large - dans les années 80, où l'on est passé d'antidépresseurs avec des effets secondaires pénibles (sécheresse buccale permanente, nausées,...) à des antidépresseurs effectivement sans effets secondaires marquants.

Les dépressions ne donnent lieu à des hospitalisations immédiates que dans de rares cas (à priori des états dépressifs installés depuis un moment avec un état du patient inquiétant - constaté tardivement - qui déclenche cette décision médicale, à moins qu'il s'agisse de "sortir" le malade en l'écartant d'un quotidien qu'il n'arrive plus à gérer) et je ne crois pas qu'on fasse jamais de perfusions d'antidépresseurs. Simplement parce que la posologie, telle que je l'ai constatée chez des proches, se limite à deux ou trois cachets par jour.

Mais là on est dans la thérapeutique actuelle, qui reste un sujet polémique (j'ai jeté un oeil sur Wiki dont l'article anti-dépresseurs est violemment critique et sans nuances) et bien loin de l'histoire. :rool:

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Message Publié : 10 Jan 2022 8:04 
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Message Publié : 10 Jan 2022 9:23 
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Grégoire de Tours
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(le message précédent de J.-M. Labat n'apparaît pas)

La dépression est effectivement une maladie, qui touche 5% des adultes, selon les chiffres de l'Organisation Mondiale de la Santé. Outre le fait qu'elle a longtemps été taboue (vue comme signe de faiblesse, de faible volonté, alors que justement elle affecte le psychisme donc la volonté), le fait que l'on parle davantage de dépression pour les femmes que pour les hommes vient aussi des statistiques: cette maladie, comme beaucoup d'autres maladies, affecte plus un sexe que l'autre. En l'occurence, elle concerne davantage les femmes, toujours selon l'OMS.
https://www.who.int/fr/news-room/fact-s ... depression

Parmi les cas les plus connus et les plus étudiés, on peut citer encore un homme: Abraham Lincoln, ce qui prouve l'absence de corrélation avec le caractère ou la volonté: peu d'hommes politiques ont montré autant de volonté. Il avait également trouvé un nom à cette maladie: "hypo". Toute sa vie, Lincoln en fut affecté. Il parlait souvent de suicide dès sa jeunesse. On la confond parfois avec une tristesse conjoncturelle, mais la dépression n'a pas forcément de lien avec les circonstances matérielles ou contextuelles. Pourtant on a évoqué comme "cause" certains événements tragiques (la guerre civile, la mort de son fils de 11 ans). A l'époque, on utilisait le terme "mélancolie" mais il y eut le néologisme "lincolnia".

https://www.herodote.net/Grand_corps_ma ... e-1798.php
et pour les anglicistes:
https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2005/10/lincolns-great-depression/304247/
https://www.npr.org/templates/story/sto ... 1803657430


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Message Publié : 10 Jan 2022 12:27 
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Jean Froissart
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Pierma a écrit :
J'ai eu deux exemples familiaux - au sens large - dans les années 80,...

lol lol lol
Des exemples d'antidépresseurs, pas votre histoire familiale qui n'apporte pas des éléments incontournables historiquement parlant (des historiens des pathologies au cours de l'histoire existent il me semble).

Citer :
Mais là on est dans la thérapeutique actuelle, qui reste un sujet polémique (j'ai jeté un oeil sur Wiki dont l'article anti-dépresseurs est violemment critique et sans nuances) et bien loin de l'histoire. :rool:

Je vous le concède mais là encore, le HS est initié par vous et lorsqu'il y a un poil "d'historique" c'est pour évoquer l'abdication de Charles V, abdication qui ne peut être que le fruit d'une dépression passagère (?) ce qui est assez "violent" comme analyse historique et un peu léger.
Ensuite le côté "dépressif" sera remplacé -dans ses conseils à son fils et autres- par le côté "répressif" (lire les bio, si si, ceci changera un peu des journalistes ou de wiki), faut-il là encore y voir une pathologie ? lol
C'est un peu comme estimer à l'emporte pièce que vu son/ses humeurs à Fontainebleau + ceci ici + cela là + un essai de suicide, Napoléon était un grand dépressif qui s'ignorait. Non, je vois là un gros coup de blues (on peut comprendre) qui sera très passager manifestement voire un essai de buzz (il faut taire la chose mais en parler tout de même...).
Ah là là...
Tous mes voeux ainsi qu'à vos proches (éléments déterminants de réflexions semble-t-il). ;)
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Message Publié : 10 Jan 2022 13:46 
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Pierre de L'Estoile
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Parmi les dépressifs probables, il fait citer Charles VI de Valois , roi fou célèbre.
Il y a aussi Paul Deschanel, le président qui n'a laissé que cela comme trace dans l'histoire.

Par ailleurs Richelieu, selon la biographie de P. Erlanger, avait aussi des épisodes dépressifs

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Message Publié : 10 Jan 2022 13:49 
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Localisation : Alsace, Zillisheim
Je pense que le HS sur les antidépresseurs, qui concernent surtout l'époque contemporaine devraient être traités sur un sujet à part. Soit sur PH dans Histoire de la médecine, soit dans la Salon.

Merci de se recentrer sur le questionnement initial.

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