Narduccio a écrit :
1°) l'ergot du seigle se développe durant les périodes humides et froides qui sont aussi des périodes de disettes. La majorité des épisodes de chasses aux sorcières ont lieu durent ces périodes.
Période de disettes, donc de stess, et donc plus grand risque de tension au sein des populations, ce qui implique dénonciations arbitraires et risques accrus d'hystérie.
Narduccio a écrit :
2°) à quantité égale de polluant ingéré, la masse corporelle module les effets. Les femmes étant généralement plus petites et plus maigres que les hommes, elles montrent des symptôme plus visibles.
Mais étant donné que les hommes ont des dépenses caloriques beaucoup plus élevé que les femmes les hommes ingéraient plus de produit à base de céréal... Céréal source de sucre lent, indispensable pour le dur travail de nos ancêtres...
Narduccio a écrit :
3°) les hommes fauchaient, tandis que les femmes ramassaient et nouaient les gerbes. ensuite, les hommes battaient avec le fléau tandis que les femmes tamisaient les balles et les grains. Donc, les femmes étaient plus au contacts des grains contaminés et devaient ingérés des quantités plus grandes de polluants.
Je ne suis pas certains de la "volatilité" de l'ergot du seigle...
Narduccio a écrit :
4°) il me semble qu'une étude avait montré que la majorité des gens suspectées de sorcellerie à Salem habitaient sur des mauvaises terres humides.
Mais comme partout, les céréales récoltés étaient apportés au moulin pour être moulu puis mélangé aux farines produits sur les autres terres... Donc toute la population aurait été touchée et pas seulement ceux dont la mauvaise terre est humide...
Narduccio a écrit :
5°) pour ce qui est des rousses, sûrement une histoire d'à-priori.
... la religion est passée par là...
Narduccio a écrit :
6°) il y eut sûrement quelques règlements de comptes.
Là je suis encore d'accord... Les dénonciations arbitraires devaient être légion... surtout quand l'on voit ce que peuvent se faire les femmes entre elles même à notre époque...