Fridenson insiste sur le rôle d'un ingénieur de chez Renault dans cet article où je n'avais pas mis le lien :
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 2_5_283435Il montre que la fascination du taylorisme provient des ingénieurs plus que des patrons. Ils seront déçus en deux temps. D'abord parce qu'ils cherchent à importer des méthodes mais elles échouent s'il n'y a pas une restructuration complète de l'entreprise, ensuite parce qu'ils doivent faire face à des ouvriers très rétifs. Ils en viennent à penser que la logique du marché ne suffit pas en France pour faire adopter la modernité d travail et beaucoup se tournent vers l'Etat dans un esprit technocratique. Je ne fais que reprendre la conclusion de l'article auquel je renvoie ceux qui sont intéressés.