Narduccio a écrit :
J'ai aussi participé à de telles réunions. Mais juste une question, les membres d'Actions Directe, ils étaient issus de quelle mouvance ? Ils avaient débuté en participant à de telles réunions.
Ce n'est pas dans de telles réunions qu'on pouvait les détecter. D'autant que le plus souvent, il y avait un Service d'Ordre interne à la réunion/manifestation et que des perturbateurs auraient été immédiatement été éjectés.
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Effectivement, la grande majorité des intervenants a fini par rentrer dans le rangs et quelques chiens fous sont allés vers un radicalisme extrême.
Je n'ai pas le sentiment d'avoir été "hors du rang". J'avais plutôt le sentiment de faire une action citoyenne et je ne suis pas "rentré dans le rang" comme vous le dites
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Le boulot des RG, et ils ne l'ont pas toujours bien fait, était bien de repéré ces quelques futurs fauteurs de troubles.
Le problème est que parfois cette police politique a été utilisée à mauvais escient et de manière non neutre. Son rôle devait être de protéger la société en surveillant les milieux susceptibles de générer des troubles. A charge au politique de désamorcer les embryons de tiraillement. Or, elle a été utilisée à certaines périodes pour contrôler un ennemi politique et pour faire de l'espionnage politique. C'est cette dérive qui est inacceptable. Or, en voulant combattre les dérives, on dit qu'il faut casser l'outil. Et puis quand ils arrivent au pouvoir, ils découvrent que l'outil est utile et ils oublient de combattre les dérives. A mon avis, plutôt que de supprimer les RG, il aurait mieux valu les réformer en profondeur pour en faire un outil au service de la République et non pas au service des dirigeants.
On ne peut être que d'accord avec ce que vous dites, et c'est la première raison de leur mauvaise réputation. Ils étaient trop souvent perçus comme les serviteurs de "l'état UDR/RPR" que comme les serviteurs de la république