Le but -je pense- de cet ouvrage est de dessiner ce qu'on appelle des lignes de force, des permanences quand il y en a, des évolutions quand il y en également- et la carte «religieuse», en l'occurence celle choisie celle des prêtres actifs par département, me semble dessiner une certaine permanance avec quelque sexceptions évidemment.
Je vous copie la suite du commentaire mais qui est plus général :
Citer :
Cette carte (celle des Prêtres actifs) ressemble de très près à celle de l'ensemble de la droite, gaullisme et droite taditionnelle réunis, et elle est extrèmement proche de celle des zones de faiblesse du PCF. Celui-ci resterait donc largement refusé (rejeté ?) dans ls régions pratiquantes. La Bretagne maritime, des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes d'Armor) particulièrement, constitue une exception notoire. En effet, bastion important de la gauche catholique, ce département accorde régulièrement au PCF une place d'autant plus remarquable dans un contexte régional de faiblesse.
Pour en revenir aux régions qui nous intéressent ici, et pour ne pas faire dériver le sujet initial, il me semble que la force du communisme est est renforcée par la carte des prêtres actifs -certes à un moment donné- mais elle éclaire le phénomène ; ces départements (Allier, Haute-Vienne et Creuse, Corrèze un peu moins) sont parmi les départements qui ont le moins de prêtres actifs. Il ya là me semble-til -et c'est ce que voulaient montrer les auteurs- une corrélation qui me semble évidente, même si cette corrélation n'est pas applicable à tous les départements comme vous l'avez dit et come le dit le commentaire des deux auteurs.
C'est vrai que la date des données de la carte sur les prêtres actifs peut faire problème, mais les auteurs cherchaient, je crois, à insister sur les structures, les permanences qui ne sont pas absolues certes, mais correspondent en grande partie à certains phénomènes, en l'occurence, la conjugaison Force du communisme/nombre de prêtres moins importants.
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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès,
in Hérodote,
L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'
Empire libéral.