L. VLPIVS POLLEX a écrit :
Sujet intéressant.
J'ai du mal avec l'Opéra, pourtant j'essaye régulièrement ( du Palais Garnier au théâtre antique d' Orange et par les oeuvres enregistrées)
J'apprécie souvent les mélodies, les orchestrations, les mise en scène, mais je craque sur la relative pauvreté des scenari et surtout par le chant: je n'arrive pas à écouter un texte chanté incompréhensible ( y compris en Français) et/ou des voix forcées jusqu'à leurs limites.
Je suis donc limité ... et tombe facillement dans l'opérette, mais c'est celle d' Offenbach, par exemple.
Que les Amateurs ne se sentent pas attaqués, ces remarques restent valables, pour moi, dans les autres domaines musicaux chantés.
C'est évidemment faux.
La pauvreté des scenari ... donc vous allez chez Offenbach ? Ca ne manque pas de sel comme on dit
Je n'ai rien contre Offenbach (et j'aime même beaucoup), et les livrets sont vraiment sympas, mais j'ai l'impression que vous ne connaissez pas vraiment le monde de l'opéra.
Etes-vous entré chez Wagner ? ou encore le Pelléas de Debussy ... ou le Château de Bartok, ou les Dialogues de Poulenc ... ou le Boris de Moussorgski ? le monde de R.Strauss (les livrets signés par Hofmannsthal et Zweig ... excusez du peu) ? Car là on ne peut pas se plaindre des livrets.
Les voix ne sont pas forcées ... elles sont au contraire très libres, et elles peuvent descendre et monter davantage qu'elles ne le font en scène. La voix d'opéra est une voix qui n'est pas plate dans le sens où elle ouvre grand le voile du palais et use massivement les résonateurs crâniens pour se déployer.
Tu peux t'imaginer qu'un chanteur d'opéra laisse résonner sa voix ... et jamais ne force ou pousse sur son larynx. Si il voulait chanter de l'opéra en utilisant son larynx comme on fait pour parler ou chanter la variété, c'est à dire forcer ... il ne pourrait pas chanter ces partitions et se péterait la voix très rapidement.