Gevaudan a écrit :
On parle assez peu de ce courant musical qui a touché uniquement les Etats-Unis et pour cause. Il s’agit de la musique Californienne dont l’origine vient de la région du même nom et qui s’est illustré à la suite des années de libération post mai 68 et de Woodstock. Le style est rock mais très soft et dominé par de nombreuses balades ou mélodies que l’on retrouve dans la musique Folk ou Country mais d’une façon générale ça reste éloigné de l’esprit du rock.Pour en venir aux considérations extra-formelles, culturelles, ainsi qu'au fond des chansons je suis plutôt d'accord avec vos messages. Enfin… on a vite fait d'établir une jonction ! ce sont des groupes dont les influences sont à la fois bien ancrées dans la musique amércaine : l'americana (country, folk) et la pop, qui est américaine aussi : rien qui ne soit plus harmonieux pour entretenir « le rêve américain ».
Pour en venir aux considérations extra-formelles, culturelles, ainsi qu'au fond des chansons je suis plutôt d'accord avec vos messages. Enfin… on a vite fait d'établir une jonction ! ce sont des groupes dont les influences sont à la fois bien ancrées dans la musique amércaine : l'americana (country, folk) et la pop, qui est américaine aussi : rien qui ne soit plus harmonieux pour entretenir « le rêve américain ».
A part ça aucun message politique si ce n’est que des chansons d’amour et rien d’autre à la limite de la variété pop sachant que la plupart des groupes n’ont pas duré même si ils ont laissé de nombreux tubes comme les aime le public américain. Ce style semble ensuite avoir disparu à l’apparition de nouveaux courants musicaux à la fin des années 70 ou du début des années 80.
Parmi ces groupes, on peut citer : The Eagles, Toto, Foreigner, Tarney Spencer Band, America (je ne citerais pas les Beach Boys, groupe californien par excellence, dont la musique se rapproche plus de l'esprit rock des années 60, par conséquent à l'opposé des groupes cités).
Je n'ai fait que survoler les réponses qui suivent, mais il me semble que le courant musical recouvre à peu près ce qu'on appelle le
soft rock. Comme vous dites, il est marqué par la country, le folk, une production assez « sophistiquée » (j'aimerais pouvoir ôter au mot sa connotation méliorative) ; ce sont des morceaux plutôt longs, avec des musiciens déjà expérimentés, en tout cas des musiciens techniquement bons. On recherche la douceur, la décontraction pop. Si l'on veut une homogénéité musicale du genre, il faut faire attention à tous ces critères.
Pour moi, les Byrds ne font du soft rock à proprement parler dès leur album Sweetheart of Rodeo (1968 — un peu en avance, donc) et je pense jusqu'en 1973 — pas tout écouté, loin de là, mais le wikipedia anglais sur les Byrds, bien fait, a l'air plutôt d'accord.
Il faut bien dire, cependant, que c'est loin d'être les seuls à faire de la musique en Californie, même s'il l'on se limite à leur période spécifique, à savoir le début des années 70.
Pour en venir aux considérations extra-formelles, culturelles, ainsi qu'au fond des chansons je suis plutôt d'accord avec vos messages. Enfin… on a vite fait d'établir une jonction ! ce sont des groupes dont les influences sont à la fois bien ancrées dans la musique amércaine : l'americana (country, folk) et la pop, qui est américaine aussi : rien qui ne soit plus harmonieux pour entretenir « le rêve américain ».
Quant à l'absence des thématiques politiques, ça peut également se comprendre comme un aspect de la période (musicale) post-psychédélique, la musique psychédélique étant un genre éminament californien, et éminament contestataire — et « the dream is over », comme dit John Lennon en 1970.
Politiquement, pourtant, je sais que les années 70 sont encore, aux États-Unis comme ailleurs une période de fortes revendications politiques… mais il semble bien qu'une partie de la musique ne suit pas.
Ce qui me semble aussi très intéressant dans le soft rock, c'est que le rock et le grand publique américain sont
explicitement réconciliés pour la première fois.
Bon, ceci étant déduit des mêmes caractéristiques musicales déjà évoquées : dans le fond car on n'y parle pas politique, pas de sexe non plus comme c'était le cas dans les années 40 et 50 — de façon plus ou moins implicite —, dans la forme car on retrouve la tradition musicale américaine dans une incarnation émoussée, produit en studio dans un cadre très « pro », par des artistes sans ambitions modernistes — ni même l'ambition d'un véritable « retour aux sources ».
Le soft rock fait d'ailleurs parti de ce qu'on appelle le « classic rock », catégorisation quelque peu mystérieuse car sans homogénéité musicale… Pour ma part — mais là, je m'aventure un peu —, j'ai tendance à penser qu'elle fait plus homogénéité musicale… Pour ma part — mais là, je m'aventure un peu —, j'ai tendance à penser qu'elle fait plus sens pour le public de la musique en question que pour cette musique elle-mêmesens pour le public de la musique en question que pour cette musique elle-même. Le public en question ayant, lui, une véritable homogénéité socio-politique. Quant à définir celle-ci, je ne m'y risquerais pas, sans au moins avoir réfléchis et étayer proprement mon propos, sans quoi on risque — à raison — de ma lancer des pierres