Tourblanche a dit ;
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Depuis l'invention des moyens de reproduction musicale , des musiques " étrangères " sont accessibles aux illèttrés du solfège ( dont je fais partie ,malheureusement ) la contamination est plus que jamais présente
même que ça donne naissance a des genres nouveaux de métissage musical . D'un autre coté , les musiques contemporaines sont tellement hermétiques que ce n'est pas demains qu'elles inspireront le prochain " tube de l'été ".... pour l'inverse je ne saurais dire mais n'en pense pas moins .
Je m'excuse d'être aussi directif, mais je n'aime pas du tout votre vision de l'évolution des tendances et de la création musicale.
Déjà, je n'aborderai pas l'influence populaire ou l'influence des savants dans un schéma dicothomique. J'estime que la musique est le langage d'une personne. Le sifflement, les mains, les pieds... l'Homme émet une vibration corporelle en relation avec son psychisme. Dans un avis personnel (probablement partagé par d'autres), j'estime que cette vibration est aussi un chant (besoin de plaire) pour son environnement proche à ce moment donné. Enfin, la science est de réussir à l'écrire. Mais vous devez le savoir, il est difficile de faire des études scientifiques de conservation et de méthodes quand on est épris de liberté et d'émotion. L'un et l'autre sont complémentaires à défaut d'être génialement doué.
Mais le plus important, je crois que vous ne l'avez pas compris. La musique contemporaine a en elle
la possibilité de transmettre un (ou plusieurs) héritage culturel. Cette transmission est très révélatrice des rapports sociaux. Surtout, elle est longue. Il y a un mûrissement musical. Celui-ci est le fruit de la liberté
. Il y a derrière des tendances musicales contemporaines fortes de notre jeunesse, des héritages dont elle connait la valeur (George Brassens, Jacques Brel, des chants occitans aux chants corses...) Il est cependant regrettable que des médias de masse passent sous silence cet héritage qui ne manque pas d'originalité. Mais bon, il est tendance aujourd'hui d'annihiler l'émotion de la masse.