Ah ! La gloire des Romains ! La belle « Pax Romana » (paix des Romains)!
Combien de bâtiments ou monuments en sont témoins !

Mais le peuple ? Le petit peuple ? Est-il heureux ? Qui finance tous ces travaux : les termes, l’amphithéâtre, les aqueducs, les nombreuses voies romaines…la Pile ?...devinez !

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Bien sûr qu'une partie du financement vient de la poche du petit peuple, mais il ne faut pas négliger les financements impériaux, les fonds faisant parti du butin de guerre. Ainsi le forum de Trajan ainsi que ses termes sont financés par l'immense butin pris sur les Daces. Il faut également penser aux dépenses d'évergétismes réalisées par de grands aristocrates pour leur gloire. Et oui la société romaine, aussi injuste et brutale soit-elle, connaissait tout de même certaines pratiques de redistribution de la richesse différentes de ce que l'on connait aujourd'hui...

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

merci de ces précisions. pourriez vous éclairer ma chandelle sur les dépenses d'évergétismes ? Là, franchement, je sèche sur ce terme. peut on en donner comme exemple la pile de Cinq-Mars, construite à la gloire d'un vétéran de l'armée romaine ?
Pour le butin de guerre...d'accord avec vous

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L'évergétisme est un acte de générosité des riches et puissants pour embellir leur ville ou pour la salubrité... C'est une pratique que l'on retrouve énormément en Grèce ancienne. Ces actes faisaient parti des normes sociales de l'époque puisque le riche cherchait à plaire, à s'attirer les bonnes grâce de ses concitoyens, il tissait ainsi ses réseaux de clientèles.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

merci Salluste pour ces explications. très intéressant!

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Vu que grâce à Verissimus, je viens de lire "l'Empire romain tardif" d'Y.Modéran, je vais pouvoir sortir la confiture
C'est surtout à partir des réformes de Dioclétien que la pression fiscale devient réellement pesante dans l'Empire. L'Etat, après un siècle de tourments et d'empereurs éphémères, resserre son emprise pour garantir sa stabilité, qui passe, entre autres, par une collecte optimisée de l'impôt.

Très bon choix Cuchlainn. Pendant un moment ça a été mon livre de chevet. J'aime beaucoup sa présentation très claire des barbares. C'est vrai que depuis le règne de Dioclétien la bureaucratie impériale se complexifie afin d'avoir les moyens d'entretenir les 500000 hommes qui constituent alors l'armée romaine (contre 300000 auparavant). Malgré tout cette pression accrue, souvent vécu comme intolérable par les populations est loin d'être aussi terrible qu'on l'a longtemps pensé. L'administration impériale pourtant très tortueuse est sans commune mesure avec celle de nos État modernes, loin des tableau noirs présenté par certains d'un Empire totalitaire. Mais l'antiquité est étrangère à la forte pression fiscale, mais l'Empire romain a des besoins anachroniques et l'augmentation de l'encadrement bureaucratique a dû être vécu d'une façon intolérable, sans que soit pourtant aussi étroit que ces messages d'humeur le laissent penser.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.