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Et malheureusement ce genre de situation arrive souvent dans les petits musées qui ne disposent pas de suffisamment d'espace ; tant pis pour le pigeon qui vient de loin et qui a payé son entrée, naïvement.
Même dans les plus grands, ainsi la mésaventure qui m'est arrivée ainsi qu'aux visiteurs du Rijksmuseum d'Amsterdam en novembre.
Le musée est en complète restructuration depuis plusieurs années et jusqu'en 2012, et l'espace d'exposition est drastiquement limité: seules 400 oeuvres jugées "Masterpieces" sont exposées. Très bien, on le sait avant d'aller à Amsterdam si on se renseigne.
Par contre, le prix d'entrée est le même que pour le musée intégral, ça c'est nettement moins attendu, mais bon, quand on aime Vermeer, on ne compte pas, et il y en a 4 au Rijksmuseum; d'ailleurs l'affiche géante qui ondule doucement sous la brise devant l'entrée et sur toutes les publicités du musée nous allèche avec l'un des plus connus: la Laitière.
Et là, quand on arrive dans la salle Vermeer, on trouve deux toiles... et deux posters dont la Laitière, prêtée au Met de New York. On est resté sans voix, avec d'autres pigeons français furibards avec qui j'ai discuté. Priver les visiteurs de la moitié de sa collection de Vermeer alors que le musée, tout en étant en travaux, réduit les collections à 20 %, mais réclame le même tarif, il fallait oser, messieurs les conservateurs !
Et le lendemain, même désillusion au Mauritshuis de la Haye: le premier étage fermé pour travaux, seul le deuxième était accessible... Certes, la plupart des toiles étaient visibles, mais quelle bousculade dans les salles !