le problème de cette épreuve, c'est que la réponse dépend un peu des jurys..qui varie en fonction des années, des numéros de commissions. Tout ca pour dire qu'il faut éviter de n'axer ton plan que sur l'enseignement-ou même une grosse partie- (vu que c'était l'ancienne épreuve, c'est conseillé par certains...qui n'ont pas suivi les évolution), sauf si il y a des documents du type manuel ou enseignement...parce que tous les jurys ne prennent pas la peine de changer leurs sujets.

Menfin, j'dis ca, mais j'y retourne à Chalons!
(et de toute façon, plus de la moitié de la note se joue sur l'entretien...)

Ok merci.
Et les personnes qui ont pu aller à l'IUFM, quels conseils vous a-t-on donnés ?

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"Toutes êtes, serez ou fûtes, de faits ou de volonté...."

De ne pas faire ce genre de plan, je me répète. L'enseignement n'est pas attendu du jury quand on passe en externe. Il s'agit d'une épreuve d'épistémo et d'historio pure. On attend donc une réflexion épistémologique sur le sujet posé, à partir de nos connaissances évidemment (mais bon, faut pas se leurrer, tous les candidats ont les mêmes...), mais aussi des documents proposés (il y a des sujets franchement, heureusement que les docs sont là pour orienter la réflexion...). Ils attendent un certain nombre de références, et il faut faire attention à ne pas tendre le bâton pour se faire battre ensuite au moment de l'entretien (genre évoquer des auteurs dont on ne connaît rien...). Ils attendent une certaine maîtrise des courants historiographiques propres à chaque discipline, une réflexion sur les enjeux, les finalités de chaque matière, les démarches propres à chaque matière...
En aucun cas une leçon "comme on la ferait en tant qu'enseignant devant des élèves" ou une dissertation d'histoire ou de géo. Il n'y a donc pas de "méthode", pas de plan tout fait que l'on pourrait calquer sur n'importe quel sujet, c'est bien là la difficulté de l'épreuve. (Ce à quoi il faut rajouter qu'on peut tomber sur tout et n'importe quoi...).

Je suis tombée sur "l'histoire et l'engagement font-ils bon ménage ?". J'ai fait une 3è partie sur l'enseignant et son devoir de neutralité, sur les 10 compétences de l'enseignant avec notamment "Agir en fonctionnaire éthique et responsable", j'ai parlé des programmes, du fait qu'ils sont censés être neutres mais qu'ils sont en réalité orienté, engagés du fait qu'ils émanent d'une commande de l'État et ça a très bien passé puisque j'ai eu 15. Donc bon ça peut se faire aussi... J'avais fait tout un tas de jeux de mots débiles sur l'expression "bon ménage" avec "un couple impossible" par exemple dans mon plan, ça a du plaire

C'est une blague?
Belle anticipation de l'année prochaine ceci dit.

C'est pas pareil, ce n'est pas une 3ème partie de transposition didactique, mais un exemple sur l'histoire scolaire pour montrer à quel point elle est liée à l'Etat, donc engagée selon le parti au pouvoir, et que l'enseignant d'histoire doit respecter son devoir de réserve. Bon, je sais pas si j'aurais été jusqu'à partir dans les 10 compétences!! Mais si t'avais un IPR dans le jury, ça a pu plaire... !

En fait, le risque avec un sujet qui aborde une notion, c'est de faire une troisième partie sur la transposition didactique, voire carrément un exposé sur cette notion en oubliant complètement la dimension épistémo et historiographique.

Et non ! Et c'est d'ailleurs la compétence n°1 ! Tu as aussi celle qui te dit que tu dois bien parler à tes élèves et ne jamais dire de gros mots devant eux... Un prof c'est avant tout un fonctionnaire au service de l'État !

Oui Louna, je vois ce que tu veux dire, il y a une grande nuance entre faire l'histoire de l'enseignement de l'histoire et faire une transposition didactique, ce que je n'ai pas fait. Ce que je voulais souligner c'est qu'on peut intégrer une réflexion sur le métier en ESD, tout ou presque est permis, il y a autant de plans que de candidats je pense... Ils attendent de nous un recul vis à vis de l'histoire et de la géo et ce recul passe par des bases solides en historio et épistémo !

ok, merci, c'est donc du freestyle fondé sur des connaissances epistémologiques, un regard et du recul sur ce que l'on va enseigner. Intéressant au demeurant....reste à plaire.
Janis, te souviens tu de ton plan dans les grandes lignes ?

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"Toutes êtes, serez ou fûtes, de faits ou de volonté...."

Pas de topic officiel Oraux 2010 ?

Au passage, je ne sais pas si ça peut intéresser quelqu'un, mais je pars de la région parisienne pour Châlon le 2 juillet, retour le 5 et j'ai trois places dans la voiture.

Pas de Janis ?

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"Toutes êtes, serez ou fûtes, de faits ou de volonté...."

Pourquoi les oraux de ce concours sont à Chalon d'ailleurs?

C'est peut-être lié aux lois de décentralisation. Mais on peut noter à travers cet exemple que cela peut avoir des effets pervers. En effet, Châlons est devenue une une ville caractérisée par sa mono-activité (CAPES d'Histoire). Un changement de localisation entrainerait donc une grave crise pour la région !

Certes hôtels et commerces doivent se frotter les mains lorsqu'arrive la saison des oraux, mais je doute que Châlons ne vive que du CAPES pendant toute l'année, c'est un poil exagéré
De quand date le "déménagement" des oraux en provinces ? Je crois (on m'a dit... ) que c'est parce que le président du jury de l'époque était rémois et a donc proposé sa ville, mais Reims aurait refusé d'accueillir les oraux, au profit de sa rivale régionale... A vérifier (d'où ma question pour la date de la "décentralisation") !

Merci

Concernant l'oral de géo, on vient de me dire que le nombre de dictionnaire et d'atlas sont ridiculement faibles par rapport aux nombres de candidats préparant en même temps, je suppose qu'on peut pas ramener les notres... ?